Syrte (Libye) : les « femmes snipers » de Kadhafi « chassent » les rebelles

Des rebelles libyens affirment que des « femmes snipers » venues d’Amérique latine, notamment de Colombie, ainsi que d’Afrique combattent à Syrte au coté des pros Kadhafi. Ces « femmes snipers », qui tirent pour tuer, se positionnent dans des endroits stratégiques, notamment au sommet de certains immeubles.



Les forces du nouveau régime libyen, déterminées à prendre rapidement le contrôle de Syrte, principal bastion des derniers fidèles de Mouammar Kadhafi, ont poursuivi lundi leur progression, au lendemain de la conquête de l'université et du centre Ouagadougou. Si la progression est nette, le bilan est lourd : les combats de ces derniers jours ont fait près de 70 morts et des centaines de blessés parmi les combattants du Conseil national de transition (CNT), dont au moins 17 morts et plus d'une centaine de blessés lundi. Sur le front est de la ville, les pro-CNT ont progressé lentement lundi en direction du centre, de manière désordonnée, en sécurisant chaque maison, sous le feu des bombardements d'artillerie lourde et de nombreux tireurs embusqués. Après avoir dépassé le centre « Ouagadougou », un groupe de snipers appartenant aux forces du nouveau régime libyen ont indiqué aux journalistes qui couvraient la bataille de Syrte de se cacher derrière les murs en béton pour être à l’abri des tirs des snipers pros Kadhafi. « Savez vous que parmi les snipers de Moammar Kadhafi, figurent des femmes ? », a lancé au journalistes un chef militaire du CNT. Selon lui ces « femmes snipers » ont été recrutées parmi les réseaux criminels des pays d’Amérique latine et de certains pays africains. Ce sont en effet des femmes qui auraient rejoint les mercenaires pro-Kadhafi pour maintenir le dictateur au pouvoir. Les rebelles libyens ont déjà reçu des informations d'après lesquelles des snipers féminines venues de Colombie étaient arrivés en renfort en Libye afin de rejoindre les mercenaires pro-Kadhafi. D'après les rebelles, ces femmes tireraient depuis le sommet de certains immeubles. « Elles tirent pour tuer », a expliqué depuis quelques temps un médecin après avoir constaté les blessures sur des victimes.

Echourouk
 
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