Le système d’irrigation marocain donné en exemple

madalena

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«Le Maroc est une école en agriculture irriguée». Ainsi le directeur adjoint à la direction de l’irrigation et l’aménagement de l’espace agricole auprès du ministère de l’agriculture et de la pêche maritime qualifie, mercredi à Rabat, le Royaume lors de l’atelier d’échange de connaissances Sud-Sud, initié par ledit département, portant sur les ressources en eau et les systèmes d’irrigation sous le changement climatique.
M’hamed El Balghiti, qui estime que le Maroc a une expérience en irrigation, ne manque pas de rappeler également l’apport de l’initiative africaine pour l’agriculture lancée par le pays. Le tout en s’appuyant sur des chiffres.

50% pour l’agriculture irriguée
Le Maroc a, selon M. El Balghiti, l’atout de ne pas se contenter d’une seule agriculture. «Celle pluviale est très assujettie aux aléas climatiques», souligne le directeur adjoint en précisant que l’agriculture irriguée représente environ 50% en termes de valeur ajoutée. «En année sèche, l’irrigué représente 70%», enchaîne-t-il en rappelant le budget alloué à l’irrigation, dans le cadre du plan Maroc vert. Celui-ci se chiffre à près de 100 milliards DH.

De plus, le Maroc compte à son actif 3 chantiers d’irrigation. Il s’agit du programme d’économie d’eau, celui d’extension d’irrigation qui porte sur 160.000 hectares de terre nouvellement irriguée et qui mobilise un budget de 21 milliards DH. Quant au 3ème programme, il porte sur le partenariat public-privé. «Nous sommes à mi-chemin du programme d’économie d’eau qui vise à équiper la moitié des terres irriguées en technologie de goutte-à-goutte», précise M. El Balghiti en rappelant qu’un taux de 33% est atteint pour l’heure. En 2020, ce pourcentage est prévu d’atteindre 50%. «Nous sommes très avancés par rapport à cet objectif», enchaîne le directeur adjoint. Outre ces chantiers, le ministère de tutelle dispose, selon son secrétaire général, Mohamed Saddiki, d’une stratégie consacrée à «la gestion des ressources en eau».

Concilier la protection et la sécurité de l’eau
Le système des nations unies, lui, conçoit la gestion hydrique sous un angle de conciliation entre la protection et la sécurité des ressources en eau. «Il y a deux objectifs de développement durable qui doivent être réconciliés. L’un est celui de la protection des ressources en eau et l’autre est celui d’assurer la sécurité de ces ressources», estime Philippe Poinsot, coordonnateur résident du système des Nations Unies au Maroc, partenaire à l’événement qui se poursuit jusqu’au 14 octobre.

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