Dans des salles de classe d’un collège aux États-Unis, ont été découverts des tableaux noirs avec écrites dessus à la craie des leçons datant de 1917.
Ce ne sont pas les dessins de la grotte de Lascaux, mais c’est tout de même un pan d’histoire que les ouvriers venus rénover la Emerson High School d’Oklahoma City, aux États-Unis, ont dévoilé, a raconté la chaîne de télévision Fox 25.
Initialement présents pour déplacer quelques tableaux d’un blanc ultra-moderne, ils ont découvert, à l’intérieur des murs de quatre classes différentes, des tableaux noirs couverts d’une belle écriture déliée d’instituteur et de réalisations plus maladroites tracées par des mains enfantines. Sur l’un d’entre eux, une date est indiquée: décembre 1917. Sherry Kishore, la directrice de la Emerson High School, a fait part de son sentiment:
«Au départ, j’en ai eu la chair de poule et puis j’en ai eu les larmes aux yeux. Ensuite, je me suis assise, et je me suis contentée de regarder car c’est vraiment comme si on voyageait dans le temps.»
Leçon d’hygiène personnelle
Le quotidien le Washington Post note la variété des exercices accomplis à la craie. On trouve des dessins, des lignes d’écriture, des copies du serment d’allégeance au drapeau des États-Unis, un curieux cercle pour apprendre ses tables de multiplication (la directrice de l’école dit n’avoir «jamais entendu parler d’une telle technique»), les récits tirés de l’histoire des pèlerins puritains qui vinrent d’Europe peupler les colonies d’Amérique au XVIIe siècle. Et comme on n’était pas en 1917 pour rien, on peut aussi se voir inculquer, via l’un des supports, une leçon d’hygiène personnelle.
Une liste de noms de jeunes élèves s’étale encore sur un battant. «Je ne sais pas s’il s’agissait des responsables des corvées du jour, ou s’il s’agissait d’écoliers qui ont eu droit à des devoirs supplémentaires parce qu’ils étaient agités. Mais des tas de sentiments s’entremêlent quand on est face à ça», explique Sherry Kishore.
Que faire alors de ces morceaux d’ardoise arrachés au temps? C’est la question qu’il reste à résoudre désormais. Un porte-parole de l’école a dit que le personnel travaillait avec le district pour assurer la préservation de ces bribes d’instruction vieilles de presque un siècle déjà.
Ce ne sont pas les dessins de la grotte de Lascaux, mais c’est tout de même un pan d’histoire que les ouvriers venus rénover la Emerson High School d’Oklahoma City, aux États-Unis, ont dévoilé, a raconté la chaîne de télévision Fox 25.
Initialement présents pour déplacer quelques tableaux d’un blanc ultra-moderne, ils ont découvert, à l’intérieur des murs de quatre classes différentes, des tableaux noirs couverts d’une belle écriture déliée d’instituteur et de réalisations plus maladroites tracées par des mains enfantines. Sur l’un d’entre eux, une date est indiquée: décembre 1917. Sherry Kishore, la directrice de la Emerson High School, a fait part de son sentiment:
«Au départ, j’en ai eu la chair de poule et puis j’en ai eu les larmes aux yeux. Ensuite, je me suis assise, et je me suis contentée de regarder car c’est vraiment comme si on voyageait dans le temps.»
Leçon d’hygiène personnelle
Le quotidien le Washington Post note la variété des exercices accomplis à la craie. On trouve des dessins, des lignes d’écriture, des copies du serment d’allégeance au drapeau des États-Unis, un curieux cercle pour apprendre ses tables de multiplication (la directrice de l’école dit n’avoir «jamais entendu parler d’une telle technique»), les récits tirés de l’histoire des pèlerins puritains qui vinrent d’Europe peupler les colonies d’Amérique au XVIIe siècle. Et comme on n’était pas en 1917 pour rien, on peut aussi se voir inculquer, via l’un des supports, une leçon d’hygiène personnelle.
Une liste de noms de jeunes élèves s’étale encore sur un battant. «Je ne sais pas s’il s’agissait des responsables des corvées du jour, ou s’il s’agissait d’écoliers qui ont eu droit à des devoirs supplémentaires parce qu’ils étaient agités. Mais des tas de sentiments s’entremêlent quand on est face à ça», explique Sherry Kishore.
Que faire alors de ces morceaux d’ardoise arrachés au temps? C’est la question qu’il reste à résoudre désormais. Un porte-parole de l’école a dit que le personnel travaillait avec le district pour assurer la préservation de ces bribes d’instruction vieilles de presque un siècle déjà.