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D'un coût global de 7,5 milliards de dirhams, Nador West Med aura pour objectif l’accueil des bateaux de grande capacité pour les hydrocarbures et participera ainsi à l'approvisionnement du Royaume et des pays de la région en produits pétroliers.
Le Maroc a finalisé, mardi, le projet de construction d'une nouvelle plateforme portuaire en Méditerranée, destinée au commerce des produits pétroliers, dans la région de Nador, cinq ans après l'inauguration du projet Tanger-Med.
7,5 milliards de dirhams
Ce nouveau projet, d'un montant d'au moins 7,5 milliards de dirhams, a fait l'objet d'une signature de conventions relatives à son financement et à sa gestion, présidée par le Roi Mohammed VI.
Baptisé Nador West Med, le futur complexe portuaire intégré, industriel, énergétique et commercial, doit être érigé sur 850 hectares, dans la baie de Betoya, à une trentaine de kilomètres de Nador. Il donnera lieu à une première phase de travaux d'une durée de cinq ans.
D'un coût de 5,9 milliards de dirhams, cette phase initiale doit permettre d'équiper le site d'un port en eau profonde comportant des terminaux dédiés aux produits pétroliers et au vrac et marchandises diverses.
“Ce projet vise à accueillir des bateaux de grande capacité pour les hydrocarbures raffinés ou brutes. Il sera dimensionné pour avoir quatre à cinq postes pétroliers et permettra d'approvisionner non seulement le Maroc mais aussi les autres pays de la région .” Nadia Laraki, directrice générale de l'Agence Nationale des Ports (ANP).
Stratégie portuaire 2030
Intervenant pour plus de 90% dans les échanges extérieurs du Maroc, le transport maritime revêt une importance cruciale pour le Royaume. À cet effet, Aziz Rebbah, ministre de l'Équipement et du transport a présenté les grandes lignes de la stratégie portuaire marocaine à l'horizon 2030.
Dotée d'un budget global de 60 milliards de dirhams, la stratégie vise à doter le Royaume de ports modernes, qui permettront de renforcer le positionnement du pays en tant que plateforme logistique de grande importance au niveau du bassin méditerranéen.
La stratégie portuaire 2030 est constituée de six pôles portuaires, à travers le territoire national. Ainsi, dans la région de l'Oriental, le futur pôle qui aura pour noyau dur le port Nador West Med, aura pour principale vocation le transport des véhicules et des passagers, le trafic des hydrocarbures, du charbon et des conteneurs, outre les croisières et la plaisance, sans compter les autres opportunités qu'offrira le port.
Le pôle du Nord-Ouest, spécialisé dans le transbordement, le transport des véhicules et des passagers, les croisières et la plaisance, inclura deux composantes: le port Tanger-ville, réservé au transport maritime et aux croisières, et le port Tanger-Med destiné à devenir un véritable complexe portuaire à vocation nationale et internationale.
Le pôle de Kénitra-Casablanca abritera notamment le futur port Kénitra Atlantique qui devra donner un coup d'accélérateur au trafic en provenance et à destination du Gharb, Saïss et Loukkous. Il va promouvoir ainsi les zones franches telles que l'Atlantic free zone, Tanger et les régions de Fès et Meknès.
Le Maroc a finalisé, mardi, le projet de construction d'une nouvelle plateforme portuaire en Méditerranée, destinée au commerce des produits pétroliers, dans la région de Nador, cinq ans après l'inauguration du projet Tanger-Med.
7,5 milliards de dirhams
Ce nouveau projet, d'un montant d'au moins 7,5 milliards de dirhams, a fait l'objet d'une signature de conventions relatives à son financement et à sa gestion, présidée par le Roi Mohammed VI.
Baptisé Nador West Med, le futur complexe portuaire intégré, industriel, énergétique et commercial, doit être érigé sur 850 hectares, dans la baie de Betoya, à une trentaine de kilomètres de Nador. Il donnera lieu à une première phase de travaux d'une durée de cinq ans.
D'un coût de 5,9 milliards de dirhams, cette phase initiale doit permettre d'équiper le site d'un port en eau profonde comportant des terminaux dédiés aux produits pétroliers et au vrac et marchandises diverses.
“Ce projet vise à accueillir des bateaux de grande capacité pour les hydrocarbures raffinés ou brutes. Il sera dimensionné pour avoir quatre à cinq postes pétroliers et permettra d'approvisionner non seulement le Maroc mais aussi les autres pays de la région .” Nadia Laraki, directrice générale de l'Agence Nationale des Ports (ANP).
Stratégie portuaire 2030
Intervenant pour plus de 90% dans les échanges extérieurs du Maroc, le transport maritime revêt une importance cruciale pour le Royaume. À cet effet, Aziz Rebbah, ministre de l'Équipement et du transport a présenté les grandes lignes de la stratégie portuaire marocaine à l'horizon 2030.
Dotée d'un budget global de 60 milliards de dirhams, la stratégie vise à doter le Royaume de ports modernes, qui permettront de renforcer le positionnement du pays en tant que plateforme logistique de grande importance au niveau du bassin méditerranéen.
La stratégie portuaire 2030 est constituée de six pôles portuaires, à travers le territoire national. Ainsi, dans la région de l'Oriental, le futur pôle qui aura pour noyau dur le port Nador West Med, aura pour principale vocation le transport des véhicules et des passagers, le trafic des hydrocarbures, du charbon et des conteneurs, outre les croisières et la plaisance, sans compter les autres opportunités qu'offrira le port.
Le pôle du Nord-Ouest, spécialisé dans le transbordement, le transport des véhicules et des passagers, les croisières et la plaisance, inclura deux composantes: le port Tanger-ville, réservé au transport maritime et aux croisières, et le port Tanger-Med destiné à devenir un véritable complexe portuaire à vocation nationale et internationale.
Le pôle de Kénitra-Casablanca abritera notamment le futur port Kénitra Atlantique qui devra donner un coup d'accélérateur au trafic en provenance et à destination du Gharb, Saïss et Loukkous. Il va promouvoir ainsi les zones franches telles que l'Atlantic free zone, Tanger et les régions de Fès et Meknès.