Taxer davantage l'immobilier et l'assurance vie : oseront ils ?

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Taxer davantage l'immobilier et l'assurance vie : les propositions choc de 3 économistes
Source : Capital.fr
12/09/2013 à 15:46

Un rapport remis au Premier ministre critique vertement les avantages fiscaux dont bénéficient les propriétaires de logements et les possesseurs de contrats d'assurance vie.

Voilà des propositions qui devraient faire hurler les ménages, déjà plombés par les multiples hausses d'impôts. Dans une note remise cette semaine au Premier ministre, trois experts affiliés au Conseil d'analyse économique (CAE), dont Patrick Artus, le directeur de la recherche de Natixis, suggèrent à l'exécutif de réformer radicalement la fiscalité des revenus du capital.

Leur constat est simple : même si la France est l'un des pays européens qui taxe le plus les revenus de placement et du patrimoine (le taux d'imposition implicite du capital atteignait 44% en 2011), de nombreux secteurs profitent de généreuses niches fiscales. Or, favoriser un placement ou un investissement plutôt qu'un autre peut être nocif pour l'économie. "Non seulement on crée une industrie de l'optimisation fiscale, mais on risque en outre d'induire une mauvaise allocation du financement de l'économie", expliquent les auteurs. Bien entendu, l'Etat peut légitimement décider d'encourager un investissement dans un objectif social. Mais ces avantages ne sont pas tous justifiés, jugent les économistes, qui prennent l'exemple de l'immobilier et de l'assurance vie.

Les propriétaires ne sont pas suffisamment taxés

Actuellement, les propriétaires et investisseurs immobiliers sont particulièrement gâtés. En effet, les plus-values réalisées sur la vente d'une résidence principale sont totalement exonérées d'impôts, et celles sur les résidences secondaires et les biens en location bénéficient d'abattement substantiels (il viennent d'ailleurs d'être augmentés). A cela s'ajoutent les dispositifs destinés à doper l'investissement locatif (le dernier en date étant le Duflot), via des réductions d'impôts.

Lire aussi : Investissement locatif : les atouts cachés de la nouvelle loi Duflot

Si l'Etat est si généreux avec les investisseurs immobiliers, c'est surtout pour encourager l'accession à la propriété. Pourtant, cet objectif d'une "France de propriétaires" est discutable, puisqu'il réduit la mobilité des salariés et peut entraîner l'exclusion des couches sociales devant se contenter d'une location. De plus, les dispositifs d'investissement locatif favorisent les rentiers (qui tirent des revenus réguliers de leurs loyers), au détriment des investissements dans les activités productives et innovantes.

Les experts du CAE suggèrent donc de revoir entièrement la taxation des plus-values. Actuellement, celles-ci sont taxées à 19% (hors prélèvements sociaux), après application des abattements pour durée de détention. Dans le nouveau système, ce taux forfaitaire et ces abattements disparaîtraient : la plus-value serait tout d'abord minorée de l'inflation enregistrée sur la période de détention, puis annualisée, avant d'être intégrée directement au barème de l'impôt sur le revenu.



Autre proposition explosive : accentuer la pression fiscale sur les propriétaires occupant leur logement.
L'idée serait de créer une taxe sur les loyers implicites nets,
c'est-à-dire sur la somme qu'ils toucheraient s'ils le louaient à quelqu'un d'autre,
diminuée des intérêts d'emprunts.
Autre alternative : augmenter la taxe foncière,
via un alignement des valeurs locatives (qui servent de base de calcul aux impôts locaux)
sur la valeur effective des propriétés.



La fiscalité de l'assurance vie à réviser

L'assurance vie bénéficie d'un régime d'imposition très allégé après 8 ans de détention :
les gains sont taxés à 7,5%, après abattement de 4.600 euros (9.200 euros pour un couple).
Ce à quoi il faut ajouter les prélèvements sociaux, de 15,5%.
Cette fiscalité attrayante est justifiée par la promotion de l'épargne de long terme, qui permet de pérenniser le financement des entreprises tricolores.

"Cette approche n'a cependant rien d'évident. En effet, il n'existe pas d'éléments très solides permettant de conclure à un problème de financement à long terme de l'économie française. (…) Les PME françaises ont des fonds propres et une dette à long terme plus importants que les entreprises allemandes ou italiennes", taclent les économistes.

Ces derniers souhaitent donc limiter les avantages fiscaux de l'assurance vie aux contrats permettant exclusivement des sorties en rente, à l'image des produits d'épargne retraite.

Propriétaires et épargnants peuvent toutefois se rassurer : il y a fort à parier que le gouvernement n'osera jamais s'inspirer de ces mesures, qui provoqueraient un véritable séisme fiscal.

Thomas Le Bars

mam
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Droits de succession : souriez, vous êtes taxé !

C’est l’une des premières mesures fiscales qu’aient prises François Hollande et son gouvernement
en arrivant au pouvoir l’an dernier. La nouvelle n’avait guère intéressé les journaux, si ce n’est dans les
pages économiques, et pourtant cette mesure concerne un grand nombre de Français qui, la plupart du temps,
l’apprennent à leurs dépens et dans les circonstances les plus pénibles.

La question des droits de succession en ligne directe, c’est-à-dire de parent à enfant, avait été soulevée
par Nicolas Sarkozy en 2007, qui voyait en cet impôt un prélèvement injuste,
considérant que le fruit du travail d’une vie devait pouvoir se transmettre à ses enfants en franchise d’impôt. L’ancien président, loin d’avoir tenu toutes ses promesses, tint au moins celle-ci en relevant le niveau d’abattement – soit le montant au-dessous duquel une succession n’est pas taxée – à 150.000 euros (pour atteindre 159.000 euros en 2011), contre 50.000 auparavant.

Grâce à cette mesure, les patrimoines relativement modestes, composés principalement d’une résidence
principale, n’étaient donc bien souvent plus concernés par les droits de succession.

Mais en ramenant le niveau d’abattement à 100.000 euros, et bien que ce niveau reste supérieur à ce
qu’il fut par le passé, le gouvernement socialiste s’attaque en premier lieu à des Français ayant des revenus
modestes.

Prenons un exemple :
vous êtes fils ou fille unique, et la succession de votre dernier parent est constituée principalement
d’une maison estimée à 200.000 euros, ce qui selon le cours de l’immobilier actuel dans certaines régions
est loin d’être un cas exceptionnel.

Selon les anciennes dispositions, les droits de succession s’élevaient à un peu plus de 4.000 euros,
et le paiement de cette taxe relativement abordable vous permettait de conserver la maison de vos parents
si vous le souhaitiez.
Désormais, c’est plus de 18.000 euros que l’État vous demandera pour conserver ce même bien,
soit une somme à la portée de nettement moins de bourses,
qui vous obligerait peut-être à vous séparer de ce bien familial aux seules fins de vous acquitter de cette taxe.

Et c’est précisément dans ce cas de figure que cet impôt paraît particulièrement injuste,
pour ne pas dire scandaleux.

Taxer le produit d’une vente est une chose, mais taxer la valeur d’un bien qui ne génère aucun profit
tant qu’on ne le vend ou ne le loue pas en est une bien plus discutable.
Et le principe de cette taxe est d’autant plus odieux lorsqu’il contraint des gens à se séparer
d’un bien transmis parfois de génération en génération.

Ne voir dans l’héritage qu’une affaire d’argent est bien propre à la mentalité de notre époque.
Le patrimoine immobilier familial est dans bien des cas une composante de notre identité,
il est chargé de souvenirs et de l’histoire de ceux qui nous ont précédés.

Identité et histoire, deux mots qui, assurément, ne pèsent pas lourd dans la balance aux yeux de dirigeants
pour la plupart bien occupés à nous en dépouiller, coûte que coûte

François Delaître

mam
 

etre2en1

intersex people are cool
VIB
C'est avec ce genre de taxe que des gens qui n'ont pas de revenus suffisant se voient en plus expropriés
pour payer une taxe qui les prive de leur logement et surement leur seule chance d'être propriétaire,
en plus après si ils sont bénéficiaires de minimas sociaux la monnaie qui reste les prive de leurs droits,
et comme si cela ne sufisait ils ne sont pas prioritaires pour un logement social mais pas assez riche
pour acheter autre chose ou être locataire dans le privé, je suis passé par là et avec ce changement
pour les suivant ça va être pire, déjà que 4 mois SDF ça a été dur même si j'avais un peu d'argent.
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
C'est avec ce genre de taxe que des gens qui n'ont pas de revenus suffisant se voient en plus expropriés
pour payer une taxe qui les prive de leur logement et surement leur seule chance d'être propriétaire,
en plus après si ils sont bénéficiaires de minimas sociaux la monnaie qui reste les prive de leurs droits,
et comme si cela ne sufisait ils ne sont pas prioritaires pour un logement social mais pas assez riche
pour acheter autre chose ou être locataire dans le privé, je suis passé par là et avec ce changement
pour les suivant ça va être pire, déjà que 4 mois SDF ça a été dur même si j'avais un peu d'argent.

c'est bien ce qui fait peur : devenir SDF (même avec un peu d'argent) car TROP PEU POUR GARDER UNE VIE NORMALE ( ou SURVIE....)

mam
 
Selon les anciennes dispositions, les droits de succession s’élevaient à un peu plus de 4.000 euros,
et le paiement de cette taxe relativement abordable vous permettait de conserver la maison de vos parents
si vous le souhaitiez.
Désormais, c’est plus de 18.000 euros que l’État vous demandera pour conserver ce même bien,
soit une somme à la portée de nettement moins de bourses,
qui vous obligerait peut-être à vous séparer de ce bien familial aux seules fins de vous acquitter de cette taxe.

Et c’est précisément dans ce cas de figure que cet impôt paraît particulièrement injuste,
pour ne pas dire scandaleux.

Taxer le produit d’une vente est une chose, mais taxer la valeur d’un bien qui ne génère aucun profit
tant qu’on ne le vend ou ne le loue pas en est une bien plus discutable.
Et le principe de cette taxe est d’autant plus odieux lorsqu’il contraint des gens à se séparer
d’un bien transmis parfois de génération en génération.

Ne voir dans l’héritage qu’une affaire d’argent est bien propre à la mentalité de notre époque.
Le patrimoine immobilier familial est dans bien des cas une composante de notre identité,
il est chargé de souvenirs et de l’histoire de ceux qui nous ont précédés.

Identité et histoire, deux mots qui, assurément, ne pèsent pas lourd dans la balance aux yeux de dirigeants
pour la plupart bien occupés à nous en dépouiller, coûte que coûte

François Delaître

mam

c'est vraiment injuste
la seule solution, préparer sa succession largement à l'avance.
1° c'est pendant cette période où les enfants ont besoin d'un coup de pousse.
2° transmettre son patrimoine de son vivant, évites trop problèmes de succession entre les héritiers.

PS: j'ai un chat, je pense que je vais lui transmettre les sacs des croquettes de mon vivant, ça lui évite les démarches administratives mais aussi: il ne soit pas obligé de vendre son collier pour payer les taxes et garder ses croquettes.
 

etre2en1

intersex people are cool
VIB
c'est bien ce qui fait peur : devenir SDF (même avec un peu d'argent) car TROP PEU POUR GARDER UNE VIE NORMALE ( ou SURVIE....)

mam

Je suis passé par là, j'ai un " pincement de coeur " quand je vois ma maison en passant d'autant plus que les
propriétaires actuels l'ont eu avec un super rabais sous pretextes de travaux à faire, travaux qu'ils n'ont jamais
fait et la maison n'est pas du tout entretenue, j'ai envie de crier " voleurs " mais c'est pas eux les responsables
ils ont juste profité de la " bonne occasion ".
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
<PS: j'ai un chat, je pense que je vais lui transmettre les sacs des croquettes de mon vivant, ça lui évite les démarches administratives mais aussi: il ne soit pas obligé de vendre son collier pour payer les taxes et garder ses croquettes>
qui sait ? :claque:

mam
 
ça fait peur...Donc le mec (comme moi :) ) qui emprunte sur 25 ans avec presque 33 % de taux d'endettement pour être proprio d'un petit appart et ne pas rester dans le HLM de sa mère va payer une taxe sur un pseudo loyer fictif ?

A quoi ça sert d'acheter ? Autant retourner dans son HLM, arrêtez de taffer, se mettre au RSA et jouer au truand en bas des bâtiments...

Donc tous les mois, je paie mon emprunt, mes charges, ma taxe foncière et bientôt une taxe sur un loyer fictif ?... Vive la gauche...

Entre une gauche qui n'est plus socialiste du tout, une droite qui a perdu son Roi, le FN n'a plus qu'à se frotter les mains...

Le FN en France va se taper une victoire royale, et tout ça sans rien faire, juste parce que les gens voteront FN comme vote ras-le-bol : taxe, impôts, violence, ...
 
Les socialistes n'ont que le nom, cet pire que l'ump , chacun pense à sa gueule , quand on les vois à la télé , ça fait rire, franchement , sans parlé de la " 1ére dame de France " quel nom inapproprié , elle sert à rien...
 
Taxer davantage l'immobilier et l'assurance vie : les propositions choc de 3 économistes
Source : Capital.fr
12/09/2013 à 15:46

Un rapport remis au Premier ministre critique vertement les avantages fiscaux dont bénéficient les propriétaires de logements et les possesseurs de contrats d'assurance vie.

Voilà des propositions qui devraient faire hurler les ménages, déjà plombés par les multiples hausses d'impôts. Dans une note remise cette semaine au Premier ministre, trois experts affiliés au Conseil d'analyse économique (CAE), dont Patrick Artus, le directeur de la recherche de Natixis, suggèrent à l'exécutif de réformer radicalement la fiscalité des revenus du capital.

Leur constat est simple : même si la France est l'un des pays européens qui taxe le plus les revenus de placement et du patrimoine (le taux d'imposition implicite du capital atteignait 44% en 2011), de nombreux secteurs profitent de généreuses niches fiscales. Or, favoriser un placement ou un investissement plutôt qu'un autre peut être nocif pour l'économie. "Non seulement on crée une industrie de l'optimisation fiscale, mais on risque en outre d'induire une mauvaise allocation du financement de l'économie", expliquent les auteurs. Bien entendu, l'Etat peut légitimement décider d'encourager un investissement dans un objectif social. Mais ces avantages ne sont pas tous justifiés, jugent les économistes, qui prennent l'exemple de l'immobilier et de l'assurance vie.

Les propriétaires ne sont pas suffisamment taxés

Actuellement, les propriétaires et investisseurs immobiliers sont particulièrement gâtés. En effet, les plus-values réalisées sur la vente d'une résidence principale sont totalement exonérées d'impôts, et celles sur les résidences secondaires et les biens en location bénéficient d'abattement substantiels (il viennent d'ailleurs d'être augmentés). A cela s'ajoutent les dispositifs destinés à doper l'investissement locatif (le dernier en date étant le Duflot), via des réductions d'impôts.

Lire aussi : Investissement locatif : les atouts cachés de la nouvelle loi Duflot

Si l'Etat est si généreux avec les investisseurs immobiliers, c'est surtout pour encourager l'accession à la propriété. Pourtant, cet objectif d'une "France de propriétaires" est discutable, puisqu'il réduit la mobilité des salariés et peut entraîner l'exclusion des couches sociales devant se contenter d'une location. De plus, les dispositifs d'investissement locatif favorisent les rentiers (qui tirent des revenus réguliers de leurs loyers), au détriment des investissements dans les activités productives et innovantes.

Les experts du CAE suggèrent donc de revoir entièrement la taxation des plus-values. Actuellement, celles-ci sont taxées à 19% (hors prélèvements sociaux), après application des abattements pour durée de détention. Dans le nouveau système, ce taux forfaitaire et ces abattements disparaîtraient : la plus-value serait tout d'abord minorée de l'inflation enregistrée sur la période de détention, puis annualisée, avant d'être intégrée directement au barème de l'impôt sur le revenu.



Autre proposition explosive : accentuer la pression fiscale sur les propriétaires occupant leur logement.
L'idée serait de créer une taxe sur les loyers implicites nets,
c'est-à-dire sur la somme qu'ils toucheraient s'ils le louaient à quelqu'un d'autre,
diminuée des intérêts d'emprunts.
Autre alternative : augmenter la taxe foncière,
via un alignement des valeurs locatives (qui servent de base de calcul aux impôts locaux)
sur la valeur effective des propriétés.



La fiscalité de l'assurance vie à réviser

L'assurance vie bénéficie d'un régime d'imposition très allégé après 8 ans de détention :
les gains sont taxés à 7,5%, après abattement de 4.600 euros (9.200 euros pour un couple).
Ce à quoi il faut ajouter les prélèvements sociaux, de 15,5%.
Cette fiscalité attrayante est justifiée par la promotion de l'épargne de long terme, qui permet de pérenniser le financement des entreprises tricolores.

"Cette approche n'a cependant rien d'évident. En effet, il n'existe pas d'éléments très solides permettant de conclure à un problème de financement à long terme de l'économie française. (…) Les PME françaises ont des fonds propres et une dette à long terme plus importants que les entreprises allemandes ou italiennes", taclent les économistes.

Ces derniers souhaitent donc limiter les avantages fiscaux de l'assurance vie aux contrats permettant exclusivement des sorties en rente, à l'image des produits d'épargne retraite.

Propriétaires et épargnants peuvent toutefois se rassurer : il y a fort à parier que le gouvernement n'osera jamais s'inspirer de ces mesures, qui provoqueraient un véritable séisme fiscal.

Thomas Le Bars

mam
Salam mam, je vois que tu t’intéresse beaucoup à l'économie, mais ici sur le forum, difficile de trouvé un " nicolas doze " pour répondre à tes interrogations/questions...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Doze
 
il faut faire payer les familles de detenus arabes et musulmans pour la detention de leurs enfants et leur retirer des allocation familliales et pole emploi
s il ne peuvent pas payer il faut les degager au maroc algerie tuniei ou il gouteront a la vraie vie , ou l etat est absent et ou il faut se battre pour vivvre

avec ca on pourra recupere les milliards quil nous coutent en playstation television et cellulle de luxe
 
Haut