Certains la disent imminente, dautres la savent toujours à létude et pour quelques semaines encore, voire plusieurs mois. Elle, cest la prime à la casse dont profiteraient à coup sûr les taxis, quils soient petits ou grands.
Certes, rien nest officiel pour linstant. Du coup, les rumeurs battent leur plein. Des «bruits» avaient annoncé, il y a quelques temps, un montant de 20.000 DH pour inciter les petits taxis vieux dau moins 10 ans à se diriger (vides) vers la ferraille ou carrément au broyeur de métaux...
Dautres bruits, tout aussi nourris et crédibles, parlent dune prime de 35.000 à 40.000 DH pour les petits taxis et jusquà 70.000 DH pour les grands, soit ceux que lon surnomme actuellement et plus communément les «requins blancs». Mieux encore et pour accompagner cette prime, dautres incitations fiscales (baisse ou exonération de TVA) seraient prévues par les autorités. A ce titre, il semblerait que cette prime serait accordée (pour ne pas dire gérée) au niveau central et non pas par les autorités de chaque ville. Bref, que de rumeurs dont on ne peut que se méfier tant que rien na été annoncé. Une chose ou deux sont au moins sûres. Dune part et en toute évidence, cette petite enveloppe est tout sauf de trop. Professionnels du secteur et observateurs extérieurs saccordent à penser quune telle mesure est devenue une impérieuse nécessité. Et puis, sil existe une prime à la casse un peu partout dans le monde, il ny a pas de raison quil ny en ait pas au Maroc.
Dautre part, cette prime à la casse aurait un double bienfait sur léconomie du pays, puisquelle participera de façon active et effective au rajeunissement du parc, tout en donnant une sacrée bouffée dair pour les ventes de véhicules neufs. Et dun second souffle, le marché automobile national qui est toujours en stagnation et bientôt en fléchissement en a grandement besoin.
On est daccord sur tout cela. Reste deux questions à se poser, même après que cette prime soit passée à la réalité et à la postériorité. Celle de savoir si les caisses de lÉtat suffiront ou non à renouveler toute la flotte de taxis du Royaume ? Puis surtout, les nombreuses fédérations de taxis se mettront-elles daccord pour profiter de cette prime ? Mais encore, derrière un petit taxi, il y a parfois non pas une seule mais trois personnes : le possesseur de lagrément, le propriétaire du véhicule, puis le chauffeur. À qui parler ? À qui profitera la prime ? Qui est obligé de renouveler la monture ? Cest là le gros problème de ce secteur.
Certes, rien nest officiel pour linstant. Du coup, les rumeurs battent leur plein. Des «bruits» avaient annoncé, il y a quelques temps, un montant de 20.000 DH pour inciter les petits taxis vieux dau moins 10 ans à se diriger (vides) vers la ferraille ou carrément au broyeur de métaux...
Dautres bruits, tout aussi nourris et crédibles, parlent dune prime de 35.000 à 40.000 DH pour les petits taxis et jusquà 70.000 DH pour les grands, soit ceux que lon surnomme actuellement et plus communément les «requins blancs». Mieux encore et pour accompagner cette prime, dautres incitations fiscales (baisse ou exonération de TVA) seraient prévues par les autorités. A ce titre, il semblerait que cette prime serait accordée (pour ne pas dire gérée) au niveau central et non pas par les autorités de chaque ville. Bref, que de rumeurs dont on ne peut que se méfier tant que rien na été annoncé. Une chose ou deux sont au moins sûres. Dune part et en toute évidence, cette petite enveloppe est tout sauf de trop. Professionnels du secteur et observateurs extérieurs saccordent à penser quune telle mesure est devenue une impérieuse nécessité. Et puis, sil existe une prime à la casse un peu partout dans le monde, il ny a pas de raison quil ny en ait pas au Maroc.
Dautre part, cette prime à la casse aurait un double bienfait sur léconomie du pays, puisquelle participera de façon active et effective au rajeunissement du parc, tout en donnant une sacrée bouffée dair pour les ventes de véhicules neufs. Et dun second souffle, le marché automobile national qui est toujours en stagnation et bientôt en fléchissement en a grandement besoin.
On est daccord sur tout cela. Reste deux questions à se poser, même après que cette prime soit passée à la réalité et à la postériorité. Celle de savoir si les caisses de lÉtat suffiront ou non à renouveler toute la flotte de taxis du Royaume ? Puis surtout, les nombreuses fédérations de taxis se mettront-elles daccord pour profiter de cette prime ? Mais encore, derrière un petit taxi, il y a parfois non pas une seule mais trois personnes : le possesseur de lagrément, le propriétaire du véhicule, puis le chauffeur. À qui parler ? À qui profitera la prime ? Qui est obligé de renouveler la monture ? Cest là le gros problème de ce secteur.