Le « tbarguig », une technologie marocaine florissante

thitrite

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Voici donc un travers sociétal dont on peut rire, qui devient plutôt un atout en ces temps où triomphe l’angoisse terroriste et qui cause néanmoins des dégâts insoupçonnables au sein de notre vivre-ensemble.

Chronique d’une tare qui nous vient du fond des âges.
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Plus généralement, le «tbarguig» marocain provient d’une ère lointaine où la peur de l’étranger imposait une vigilance soutenue. Dans les vieilles cités marocaines, les étrangers à la médina étaient localisés dans les «foundouqs» avec leurs montures. Les visiteurs logés par l’habitant étaient soumis à une véritable enquête. L’hôte se prêtait volontiers aux "interrogatoires" non seulement du moqaddem et du cheikh, mais également aux voisins et personne n’y trouvait rien à redire. La sécurité du groupe était en jeu.

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Les États l’ont compris depuis la nuit des temps. Six bons siècles avant J.C, le général Sun Tzu en a consigné la nécessité et le modus operandi dans son livre «L’art de la guerre».

Mais le Maroc détient, hélas, l’exclusivité mondiale d’un concept unique et inédit de l’«espionnage de proximité» : Il s’agit du corps des «chioukhs», «Moqaddems» et, jusqu'aux années 70, le «jarray». Drôles de personnages que ces serviteurs de l’Etat !

Imaginez un instant un moqaddem officiant à New York, Tokyo ou Londres! Il finirait, au meilleur des cas, entre les mains d’un juge pour diffamation ou dénonciation calomnieuse !

Ici, le moqaddem peut provoquer un déni de justice généralisé en diffamant un quartier tout entier. Du temps de Hassan II, des villes entières furent diffamées par le corps des chiouks et moqaddams, comme ce fut le cas du Nord et de Casablanca en juin 1981.

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Plus généralement, le Marocain demeure magnanime en information. Arrivé à Casablanca, On peut prétendre retrouver un quelconque Mohamed sans trop de peine et sans connaître son nom de famille. Vous trouverez toujours quelqu’un de dramatiquement disponible pour vous mettre entre ses mains.....

Pensez que les trois quarts des accusés de jihadisme arrêtés au lendemain des attentas criminels du 16 mars 2003 le furent grâce à l’implication des «bons citoyens» que nous sommes ! D’ailleurs, la « technologie » tbargiguienne a hissé le Maroc au rang de la nation la plus performante en matière de lutte anti-terroriste !

.....Aujourd’hui encore, les métiers sécuritaires restent attractifs et continuent à faire rêver.
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enfin un dernier conseil : «rentrez dans le souk de votre tête», comme disent nos compatriotes… qui se refusent mordicus à mettre les pieds dans le leur propre

http://www.wakeupinfo.fr/2016/11/le-tbarguig-une-technologie-marocaine.html
 

insatis

insatise
dans quelle société il n'y a pas du tbarguigue? et d'une et de deux , les Marocains ont gardé toujours l'esprit stalinien des années 50/60
les marocains ont toujours en tête les années de Plomb
ils croient encore que Tbérguigue classique est toujours vivant !! non maintenant ce sont des moyens modernes de la technologie avancée qui fonctionne
 

thitrite

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dans quelle société il n'y a pas du tbarguigue? et d'une et de deux , les Marocains ont gardé toujours l'esprit stalinien des années 50/60
les marocains ont toujours en tête les années de Plomb
ils croient encore que Tbérguigue classique est toujours vivant !! non maintenant ce sont des moyens modernes de la technologie avancée qui fonctionne
fallait lire l'article au lieu de te contenter du titre .....l'auteur ne dit pas que c'est specifique aux marocains et parle justement de ces moyens modernes de tabrguig que sont les réseaux sociaux
 

insatis

insatise
fallait lire l'article au lieu de te contenter du titre .....l'auteur ne dit pas que c'est specifique aux marocains et parle justement de ces moyens modernes de tabrguig que sont les réseaux sociaux
c'est juste j'ai répondu au titre ! ce mot est assez répondu, chez des gens qui ont gardé le parfum des années 50/60
 
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