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Deux chauffeurs visés par des jets de pavés en deux jours à Gilly, c'en est trop pour les travailleurs des TEC Charleroi. Ils sont partis en grève ce mercredi matin, même s'ils se veulent réalistes: la direction et même la police sont, selon les syndicats, impuissantes face à cette délinquance. C'est aux politiques à sévir et à en finir avec l'impunité...
Mardi soir, à Gilly, un bus de la ligne 37 a été attaqué par un jeune homme d'une vingtaine d'années. Celui-ci a jeté un pavé sur le pare-brise du bus, à quelques centimètres de la tête du chauffeur. "Sur le coup jai arrêté (le bus, ndlr), je suis resté calme. Je navais pas le choix parce que javais quand même des passagers avec moi dont un petit gamin de 3-4 ans. Et je trouve ça franchement inadmissible", témoignait Soufiane Yacoub, le chauffeur attaqué, au micro de Ludovic Delory et Gaëtan Zanchetta sur RTL-TVI.
Les chauffeurs devenus des cibles à part entière
Cest la deuxième fois que cela arrive cette semaine, pratiquement au même endroit. Lundi aussi, un autre chauffeur a vu un pavé se fracasser contre son bus. Cen est trop pour les chauffeurs qui ont décidé ce mercredi vers 6h30 de cesser le travail. "Nous sommes devenus des cibles à part entière", dénoncent les agents de TEC Charleroi. "Aujourdhui on ne se contente plus des vitres latérales. On vise vraiment les pare-brise en sachant quon peut très bien quitter notre trajectoire, avec les risques de prendre un piéton ou une voiture qui passe", nous expliquait Bruno Belluz, permanent CSC.
Surveillance policière renforcée en attendant une réaction politique
Syndicats, direction, autorités policières et judiciaires se sont rencontrés en fin de matinée pour esquisser des solutions. Mais le syndicaliste n'est pas dupe. Il sait que pour enrayer cette vague de violence, il faudra sévir au plus haut niveau décisionnel... "Je pense quau niveau de la direction cest assez limité aussi. Pareil pour la police. Je crois que les solutions doivent venir des politiques. Il faut cesser avec cette impunité des jeunes qui peuvent se permettre nimporte quoi." En attendant, la direction générale des TEC carolos compte prendre prochainement contact avec les autorités policières de la ville. Elle souhaite qu'elles intensifient leur surveillance dans le quartier où les bus ont été visés.
Aucun bus ne circule... jusqu'à demain
Le mouvement de grève devrait, durer toute la journée de mercredi. Aucun bus ne circule mis à part ceux qui assurent la liaison entre la gare du sud et l'aéroport de Charleroi. Par contre, tous les métros roulent sauf une ligne.
Les conducteurs du TEC Charleroi devraient reprendre le travail dès jeudi matin, ont annoncé mercredi après-midi parallèlement les syndicats et la porte-parole de la société.
http://www.rtl.be/info/votreregion/hainaut/826159/greve-au-tec-charleroi-aucun-bus-ne-circule
http://www.rtl.be/videos/videos/video/364264.aspx
Mardi soir, à Gilly, un bus de la ligne 37 a été attaqué par un jeune homme d'une vingtaine d'années. Celui-ci a jeté un pavé sur le pare-brise du bus, à quelques centimètres de la tête du chauffeur. "Sur le coup jai arrêté (le bus, ndlr), je suis resté calme. Je navais pas le choix parce que javais quand même des passagers avec moi dont un petit gamin de 3-4 ans. Et je trouve ça franchement inadmissible", témoignait Soufiane Yacoub, le chauffeur attaqué, au micro de Ludovic Delory et Gaëtan Zanchetta sur RTL-TVI.
Les chauffeurs devenus des cibles à part entière
Cest la deuxième fois que cela arrive cette semaine, pratiquement au même endroit. Lundi aussi, un autre chauffeur a vu un pavé se fracasser contre son bus. Cen est trop pour les chauffeurs qui ont décidé ce mercredi vers 6h30 de cesser le travail. "Nous sommes devenus des cibles à part entière", dénoncent les agents de TEC Charleroi. "Aujourdhui on ne se contente plus des vitres latérales. On vise vraiment les pare-brise en sachant quon peut très bien quitter notre trajectoire, avec les risques de prendre un piéton ou une voiture qui passe", nous expliquait Bruno Belluz, permanent CSC.
Surveillance policière renforcée en attendant une réaction politique
Syndicats, direction, autorités policières et judiciaires se sont rencontrés en fin de matinée pour esquisser des solutions. Mais le syndicaliste n'est pas dupe. Il sait que pour enrayer cette vague de violence, il faudra sévir au plus haut niveau décisionnel... "Je pense quau niveau de la direction cest assez limité aussi. Pareil pour la police. Je crois que les solutions doivent venir des politiques. Il faut cesser avec cette impunité des jeunes qui peuvent se permettre nimporte quoi." En attendant, la direction générale des TEC carolos compte prendre prochainement contact avec les autorités policières de la ville. Elle souhaite qu'elles intensifient leur surveillance dans le quartier où les bus ont été visés.
Aucun bus ne circule... jusqu'à demain
Le mouvement de grève devrait, durer toute la journée de mercredi. Aucun bus ne circule mis à part ceux qui assurent la liaison entre la gare du sud et l'aéroport de Charleroi. Par contre, tous les métros roulent sauf une ligne.
Les conducteurs du TEC Charleroi devraient reprendre le travail dès jeudi matin, ont annoncé mercredi après-midi parallèlement les syndicats et la porte-parole de la société.
http://www.rtl.be/info/votreregion/hainaut/826159/greve-au-tec-charleroi-aucun-bus-ne-circule
http://www.rtl.be/videos/videos/video/364264.aspx