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De quoi sera fait notre environnement technologique en 2015? Cet exercice, presque obligatoire en cette période de l’année, révèle autant de bonnes nouvelles que de mauvaises, selon la conception que nous nous faisons de ce que devrait être le monde de demain. Au programme, des machines indépendantes, des virus modernes, du paiement mobile, le roaming, le streaming vidéo et la généralisation de la société du partage.
L’une des principales tendances de 2015 sera sans aucun doute la généralisation de l’internet des objets, aussi baptisé "Machine to machine" ou " M2M ". En français, cela désigne le monde des objets connectés qui s’échangeront des données sans notre aide. Il existe aujourd’hui déjà trois fois plus de machines connectées qu’il n’y a d’êtres humains sur Terre.
Selon une étude du bureau Gartner, rien que l’an prochain, près de 5 milliards de nouveaux objets seront connectés à internet. Le GPS prendra rendez-vous pour l’entretien du véhicule, la chaudière s’allumera lorsque nous quitterons notre travail, un capteur situé dans notre domicile alertera notre smartphone si le niveau de CO2 intérieur mérite que l'on ouvre les fenêtres en rentrant.
Et via l’appli Pavlok, votre montre vous enverra une décharge électrique si vous ne respectez pas votre décision d’arrêter de fumer ou de grignoter entre les repas. Une décharge de deux milliampères à peine, rassurez-vous. Tout cela existe ou existera dans les prochaines semaines.
Un bon millésime pour la cybercriminalité?
On s’en doutait un peu, les pirates informatiques seront également très présents. Et notamment dans les services bancaires, décrits par les éditeurs d’antivirus (dont Karpersky) comme ‘LE’ maillon faible de la sécurité numérique. Notamment les distributeurs de billets de banque dont bon nombre seraient encore équipés de Windows XP, un système d’exploitation vieux de près de 15 ans.
Les appareils Apple seront également des cibles majeures. Tout simplement parce que les iPhones et iPads représentent une part importante de marché des mobiles. Comme l’était Windows dans l’univers PC.
Et ce sera aussi le cas pour les imprimantes qui fonctionnent maintenant sans fil et serviront donc de "points d’accès" vers les réseaux d’entreprises.
Enfin les nouveaux systèmes de paiement mobile -les smartphones- vont attirer les pirates. Parce qu’ils utilisent la NFC (Near Field Communications), ce mode de communication rapprochée de piètre réputation. C’est en tout cas la crainte émise par les éditeurs d’antivirus. A vérifier dans le temps.
Une autre façon de consommer les technologies
En 2015, le streaming va passer à la vitesse supérieure. Après s’être imposé dans le monde musical (avec les Deezer et Spotify), le streaming squatte la télé. Pour la première fois dans le monde, les téléspectateurs se tourneront massivement vers le streaming vidéo. En 2015, les contenus vidéo seront davantage regardés en streaming que sur base linéaire (en fonction des programmes des chaînes.)
Le flop de 2015 ?
La déception de 2015 sera probablement le retard d’un an (2016) de la suppression du tarif de roaming (itinérance). Depuis 4 ou 5 ans nous annonçons une baisse des coûts d’itinérance chaque 1er juillet. Normalement, la notion même de coût de roaming " devait " disparaître en 2015, mais ce ne sera sans doute pas le cas.
L'ultime proposition de la présidence italienne prévoit l'introduction de l’itinérance sans frais le 15 décembre 2016. En réalité, des pays craignent que la fin du roaming n’entraîne l’augmentation des tarifs télécom pour les communications nationales. On paierait alors davantage pour appeler à 2 km de chez soi que pour téléphoner à Paris ou Berlin. On verra ce que fera la nouvelle présidence européenne qui débute le 1er janvier.
On prévoit maintenant l'introduction du roaming sans frais en décembre 2016 seulement. Si c’est le cas, ce serait la grande déception de 2015.
L'économie de partage entre dans nos habitudes
L’économie collaborative, entrée dans notre vocabulaire en 2014 pourrait devenir réalité l’an prochain. La sauce commence à prendre avec le partage des véhicules (Blablacar ou le plus contesté Uber), l’échange de logements entre vacanciers ou encore la mise en commun de matériel de jardinage et de services entres particuliers.
Trois critères vont favoriser cette tendance lourde. Tout d’abord la crise qui rend la propriété des objets de plus en plus hors de prix. Ensuite la recherche d’une économie durables et enfin la disponibilité des technologies internet et mobiles sans lesquels ce mode de transactions serait impossible.
Tout cela, ce sera pour 2015. Dans un prochain article, nous parlerons du futur technologique à 5 ans. Avec les villes intelligentes, les robots domestiques, et l’intelligence artificielle.
http://www.rtbf.be/info/medias/detail_technologies-numeriques-ce-qui-va-changer-en-2015?id=8628696
De quoi sera fait notre environnement technologique en 2015? Cet exercice, presque obligatoire en cette période de l’année, révèle autant de bonnes nouvelles que de mauvaises, selon la conception que nous nous faisons de ce que devrait être le monde de demain. Au programme, des machines indépendantes, des virus modernes, du paiement mobile, le roaming, le streaming vidéo et la généralisation de la société du partage.
L’une des principales tendances de 2015 sera sans aucun doute la généralisation de l’internet des objets, aussi baptisé "Machine to machine" ou " M2M ". En français, cela désigne le monde des objets connectés qui s’échangeront des données sans notre aide. Il existe aujourd’hui déjà trois fois plus de machines connectées qu’il n’y a d’êtres humains sur Terre.
Selon une étude du bureau Gartner, rien que l’an prochain, près de 5 milliards de nouveaux objets seront connectés à internet. Le GPS prendra rendez-vous pour l’entretien du véhicule, la chaudière s’allumera lorsque nous quitterons notre travail, un capteur situé dans notre domicile alertera notre smartphone si le niveau de CO2 intérieur mérite que l'on ouvre les fenêtres en rentrant.
Et via l’appli Pavlok, votre montre vous enverra une décharge électrique si vous ne respectez pas votre décision d’arrêter de fumer ou de grignoter entre les repas. Une décharge de deux milliampères à peine, rassurez-vous. Tout cela existe ou existera dans les prochaines semaines.
Un bon millésime pour la cybercriminalité?
On s’en doutait un peu, les pirates informatiques seront également très présents. Et notamment dans les services bancaires, décrits par les éditeurs d’antivirus (dont Karpersky) comme ‘LE’ maillon faible de la sécurité numérique. Notamment les distributeurs de billets de banque dont bon nombre seraient encore équipés de Windows XP, un système d’exploitation vieux de près de 15 ans.
Les appareils Apple seront également des cibles majeures. Tout simplement parce que les iPhones et iPads représentent une part importante de marché des mobiles. Comme l’était Windows dans l’univers PC.
Et ce sera aussi le cas pour les imprimantes qui fonctionnent maintenant sans fil et serviront donc de "points d’accès" vers les réseaux d’entreprises.
Enfin les nouveaux systèmes de paiement mobile -les smartphones- vont attirer les pirates. Parce qu’ils utilisent la NFC (Near Field Communications), ce mode de communication rapprochée de piètre réputation. C’est en tout cas la crainte émise par les éditeurs d’antivirus. A vérifier dans le temps.
Une autre façon de consommer les technologies
En 2015, le streaming va passer à la vitesse supérieure. Après s’être imposé dans le monde musical (avec les Deezer et Spotify), le streaming squatte la télé. Pour la première fois dans le monde, les téléspectateurs se tourneront massivement vers le streaming vidéo. En 2015, les contenus vidéo seront davantage regardés en streaming que sur base linéaire (en fonction des programmes des chaînes.)
Le flop de 2015 ?
La déception de 2015 sera probablement le retard d’un an (2016) de la suppression du tarif de roaming (itinérance). Depuis 4 ou 5 ans nous annonçons une baisse des coûts d’itinérance chaque 1er juillet. Normalement, la notion même de coût de roaming " devait " disparaître en 2015, mais ce ne sera sans doute pas le cas.
L'ultime proposition de la présidence italienne prévoit l'introduction de l’itinérance sans frais le 15 décembre 2016. En réalité, des pays craignent que la fin du roaming n’entraîne l’augmentation des tarifs télécom pour les communications nationales. On paierait alors davantage pour appeler à 2 km de chez soi que pour téléphoner à Paris ou Berlin. On verra ce que fera la nouvelle présidence européenne qui débute le 1er janvier.
On prévoit maintenant l'introduction du roaming sans frais en décembre 2016 seulement. Si c’est le cas, ce serait la grande déception de 2015.
L'économie de partage entre dans nos habitudes
L’économie collaborative, entrée dans notre vocabulaire en 2014 pourrait devenir réalité l’an prochain. La sauce commence à prendre avec le partage des véhicules (Blablacar ou le plus contesté Uber), l’échange de logements entre vacanciers ou encore la mise en commun de matériel de jardinage et de services entres particuliers.
Trois critères vont favoriser cette tendance lourde. Tout d’abord la crise qui rend la propriété des objets de plus en plus hors de prix. Ensuite la recherche d’une économie durables et enfin la disponibilité des technologies internet et mobiles sans lesquels ce mode de transactions serait impossible.
Tout cela, ce sera pour 2015. Dans un prochain article, nous parlerons du futur technologique à 5 ans. Avec les villes intelligentes, les robots domestiques, et l’intelligence artificielle.
http://www.rtbf.be/info/medias/detail_technologies-numeriques-ce-qui-va-changer-en-2015?id=8628696
