témoignage poignant

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Un soldat israélien : « Nous traitons les Palestiniens comme des animaux »
samedi 14 mars 2009 - 06h:48

Mundo Obrero

Dans la société israélienne, les premières voix contre la guerre commencent à s’élever. Dimanche, une marche à Tel Aviv pour demander la fin des bombardements à Gaza et au Liban. Aujourd’hui, une nouvelle qui toucha l’opinion publique : le sergent Itzik Shabbat annonça qu’il refusait de participer à l’offensive contre Gaza. « Je le fais pour m’opposer à cette folie et pour mettre fin à l’illusion que nous sommes tous en faveur de cette guerre inutile basée sur des mensonges », affirma ce jeune réserviste de 28 ans qui vit à Sderot, ville proche de Gaza dans laquelle les missiles Qassam du Hamas tombent régulièrement.

L’heure du retour à Gaza approche [janvier 2009]. Je termine les dernières interviews à Jérusalem. Dans un café de Jaffa Road, je me trouve avec Yehuda Shaul, fondateur de l’ONG Breaking the Silence ( rompre le silence).

« Tout est pure folie : l’occupation, la forme inhumaine avec laquelle nous traitons les Palestiniens », me dit-il. En Israël, tu entres dans l’armée à 18 ans parce que tu veux combattre l’ennemi de ton pays, parce que tu veux laisser une trace dans l’histoire, et tu fais ce qu’on te dit de faire, sans penser. Et tout est fait pour que tu ne penses pas. Des missions à accomplir, des ordres à suivre ».

« Et tu ne vois pas les Palestiniens comme des être humains, tu les vois comme des animaux. Tu entres dans leur maison, la nuit, tu les réveilles, les femmes d’un côté, les hommes de l’autre, et tu casses tout. C’est le genre de choses que tu ne ferais pas ici, en Israël, mais tu le fais chez eux. Et, pour ce faire, tu refuses la réalité. C’est la seule manière. Tu crées entre toi et la réalité un mur de silence ».

« Voici un autre exemple : si, la nuit, tu trouves un paquet suspect qui pourrait être une bombe, tu appelles le premier Mohamed que tu trouves dans la rue et tu lui demandes de l’ouvrir. Tu pourrais appeler un expert qui le désactiverait, il mettrait dix minutes à venir, mais c’est beaucoup mieux qu’un Palestinien risque sa vie, puisque pour toi ça revient au même, tu ne le vois pas comme un être humain. Moi, je faisais ça avec mes soldats à Hebron ».

« De même à Naplouse, quand je voulais entrer dans une maison, si je pensais qu’il pouvait y avoir une bombe piégée, je prenais le Mohamed que j’avais sous la main et je l’obligeais à ouvrir la porte. Ça fait partie de la routine de l’armée : utiliser les Palestiniens tels des boucliers humains. »

« Pareil lorsque tu es à un check-point, tu les obliges à attendre beaucoup plus que le temps nécessaire, parfois pendant des heures, et tu choisis un Palestinien au hasard à qui tu donnes des coups, tous les quinze ou vingt qui passent, de sorte que les autres aient peur et restent tranquilles. C’est seulement ainsi que toi, avec quatre soldats, tu peux les dominer eux qui sont des milliers. »

« Et quand tu entres à Gaza avec ton char de combat et que tu vois une voiture neuve, même si tu as assez de place sur la route, tu passes dessus. De même, tu tires sur les réservoirs d’eau. Pour leur faire peur, pour qu’ils te respectent, parce que c’est ça la logique qu’on enseigne aux soldats israéliens ».

« De plus, tu es jeune et tu commences à profiter de ce pouvoir, que les gens fassent tout ce que tu leur dit de faire. C’est comme un jeu vidéo. Tu es à un check-point au milieu de la route, tu as vingt voitures qui attendent, et par un simple mouvement du doigt ils font ce que tu veux toi. Tu joues avec eux. Tu les fais avancer, reculer. Tu les rends fous. Tu as 18 ans et tu te sens puissant ».

« Trois mois avant d’abandonner l’armée, je dirigeais une unité à Hébron, j’avais fait une bonne carrière, de sorte que j’avais du temps libre. Un matin, je me suis regardé dans le miroir et j’ai compris que tout ceci était une erreur et j’ai su que je ne pourrais pas continuer à vivre si je ne faisais pas quelque chose. C’est pourquoi, à peine sorti, avec les soldats de mon unité, nous avons monté une exposition avec nos photos, elle s’appelait Amener Hébron à Tel Aviv ».

« Elle est tombée comme une bombe dans la société. Des parlementaires et des journalistes y sont venus. Donc, nous avons créé Breaking the Silence, où nous offrons de l’espace pour que les soldats racontent les abus qu’ils commettent systématiquement. Plus de 350 l’ont fait. A présent, nous avons des expositions et des vidéos en Europe, en Israël ».

« Certaines personnes disent que ce sont des cas isolés. Les mères disent : mon fils, qui fait son armée actuellement, est bon, il ne fait pas ce genre de choses, ce sont uniquement les soldats bédouins ou éthiopiens qui font ça. Mais ce n’est pas si sûr. On fait tous ce genre de choses, parce que c’est la logique de l’occupation israélienne : terroriser les Palestiniens ».

« Les Check-points ne servent pas à empêcher les Palestiniens d’entrer en Israël, c’est pour que la réalité n’entre pas en Israël. Parce que c’est une société de soldats, nous passons tous par l’armée pendant trois années quand nous sommes jeunes et ensuite un mois par an. Et nous le faisons tous. C’est pourquoi il existe le mur de silence, de négation, parce que nous sommes tous responsables et nous ne voulons pas l’admettre ».

« Eux sont les victimes, nous sommes les bourreaux. Mais en tant que bourreaux, nous payons également un prix. Ceci est une société qui ne s’encourage pas à regarder ni la vérité en face, ni ses propres actes. C’est une société, par conséquent, moralement malade ».
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
« Les Check-points ne servent pas à empêcher les Palestiniens d’entrer en Israël, c’est pour que la réalité n’entre pas en Israël. Parce que c’est une société de soldats, nous passons tous par l’armée pendant trois années quand nous sommes jeunes et ensuite un mois par an. Et nous le faisons tous. C’est pourquoi il existe le mur de silence, de négation, parce que nous sommes tous responsables et nous ne voulons pas l’admettre ».

avec quelques vidéos à l'appui c'est toujours mieux


http://www.youtube.com/watch?v=LzXvuUFJxFk

http://www.youtube.com/watch?v=CYDtIfaQunc
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Non mais dans toute les armées tu trouvera des refractaires,des objecteurs de consciences,des deserteurs,etc.....
A eux seul,ils ne sont pas l'armée de l'etat hebreux donc temoignage interessant mais guere plus instructif.
vu ton timing de réponse je suis sure que tu n'as pas pris le temps de les voir toutes ;)

enfin bon..le témoignage est interessant et la guerre est stupide :)
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Je te rejoins dans ce raisonnement enfin dans ce contexte particulier.
pourtant en partant pour cette guerre ils étaient convaincus de leur mission..voilà ce qui en ressort

« De plus, tu es jeune et tu commences à profiter de ce pouvoir, que les gens fassent tout ce que tu leur dit de faire. C’est comme un jeu vidéo. Tu es à un check-point au milieu de la route, tu as vingt voitures qui attendent, et par un simple mouvement du doigt ils font ce que tu veux toi. Tu joues avec eux. Tu les fais avancer, reculer. Tu les rends fous. Tu as 18 ans et tu te sens puissant ».

alors l'une des armées les plus puissante peut être, mais l'une des armées les plus stupides...

cerise sur le gateau

Les mères disent : mon fils, qui fait son armée actuellement, est bon, il ne fait pas ce genre de choses, ce sont uniquement les soldats bédouins ou éthiopiens qui font ça

et après ça parle des civiles qui font office de chaire à canon envoyés par le hamas :rolleyes:

drole de societé
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Non mais dans toute les armées tu trouvera des refractaires,des objecteurs de consciences,des deserteurs,etc.....
A eux seul,ils ne sont pas l'armée de l'etat hebreux donc temoignage interessant mais guere plus instructif.
juste pour les deserteurs toi comme moi tu sais pertinement que le chatiment qui leur ai accordé en Israel est loin d'être un témoignage face à une caméra vidéo..alors arrete ton char :D
 

Aphrodisia

w na3na3 ?
Ils ont montré au JT qu'un rabbin a visité Ghazza sous l'escorte de Hamas et il a donné des cado aux enfants et chantaient avec eux en arabe et en hebreux.

Peut etre qu'ils se sont réconciliés :rolleyes:

:D
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Ils ont montré au JT qu'un rabbin a visité Ghazza sous l'escorte de Hamas et il a donné des cado aux enfants et chantaient avec eux en arabe et en hebreux.

Peut etre qu'ils se sont réconciliés :rolley es:

: D

:D

ça ne doit pas etre un rabin du même mouvement que safed alors..

y a pas mal de rabin qui sont pour la cause palestinienne et la création d'un état palestinien et rendre les terres, le retour de réfugiés..ect en somme ceux qui ne croient pas en une existence de l Etat d'Israel..mais ils sont traités de fous parce que ça va à l'encontre de la politique du pays et de sa droite et extrème droite


ps : Regarde ça :langue:
 
Il est venu espionner sous la barbe de hamass

toi tu veux te faire tuer : D

Tu es incorrigible : rouge:

Meme les petits cadeaux sont truffés d'emetteurs pour guider prochainement les missiles des avions de chasse de Tsahal. :langue:

Bon on attend maintenant qu'un imam aille sur les plages d'Eilat distribué des zlabias aux gentils sionistes. :D
 
Salam

bref, ca ne va ajouter rien ni plus ni moins d'ailleurs, enfin de compte c nous qui vont être mené devant la cour de justice international c nous qui vont être traiter de terroriste c nous qui vont être citer a comparaitre devant toute organisation international comme des coupable de crime de guerre ...

bref comme on les définie nous :

האנשים של חזיר

la bonne chance c que il y a un bon Dieu Hamdo li allah
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Salam

bref, ca ne va ajouter rien ni plus ni moins d'ailleurs, enfin de compte c nous qui vont être mené devant la cour de justice international c nous qui vont être traiter de terroriste c nous qui vont être citer a comparaitre devant toute organisation international comme des coupable de crime de guerre ...

bref comme on les définie nous :



la bonne chance c que il y a un bon Dieu Hamdo li allah
y a memes des prisons de torture rien que pour ces pauvres types pendant qu'une poignée de branleurs au nom du devoir pour la patrie vont aller s'amuser en tuant des civiles sans qu'ils n'y aient suite contre eux
 
y a memes des prisons de torture rien que pour ces pauvres types pendant qu'une poignée de branleurs au nom du devoir pour la patrie vont aller s'amuser en tuant des civiles sans qu'ils n'y aient suite contre eux

Il y a aussi une certaine logique,tu ne va quand meme pas condamner un soldat pour avoir accompli ce que lui croit comme etant un devoir surtout que ce meme soldat ne fait qu'executer l'ordre qui lui a été donné par d'autre,hierarchiquement superieur.
Meme un tribunal international ne peux le faire sinon toute les armées du monde serait en quasi etat d'inertie.
 
Un soldat israélien : « Nous traitons les Palestiniens comme des animaux »
samedi 14 mars 2009 - 06h:48

Mundo Obrero

Dans la société israélienne, les premières voix contre la guerre commencent à s’élever. Dimanche, une marche à Tel Aviv pour demander la fin des bombardements à Gaza et au Liban. Aujourd’hui, une nouvelle qui toucha l’opinion publique : le sergent Itzik Shabbat annonça qu’il refusait de participer à l’offensive contre Gaza. « Je le fais pour m’opposer à cette folie et pour mettre fin à l’illusion que nous sommes tous en faveur de cette guerre inutile basée sur des mensonges », affirma ce jeune réserviste de 28 ans qui vit à Sderot, ville proche de Gaza dans laquelle les missiles Qassam du Hamas tombent régulièrement.

L’heure du retour à Gaza approche [janvier 2009]. Je termine les dernières interviews à Jérusalem. Dans un café de Jaffa Road, je me trouve avec Yehuda Shaul, fondateur de l’ONG Breaking the Silence ( rompre le silence).

« Tout est pure folie : l’occupation, la forme inhumaine avec laquelle nous traitons les Palestiniens », me dit-il. En Israël, tu entres dans l’armée à 18 ans parce que tu veux combattre l’ennemi de ton pays, parce que tu veux laisser une trace dans l’histoire, et tu fais ce qu’on te dit de faire, sans penser. Et tout est fait pour que tu ne penses pas. Des missions à accomplir, des ordres à suivre ».

« Et tu ne vois pas les Palestiniens comme des être humains, tu les vois comme des animaux. Tu entres dans leur maison, la nuit, tu les réveilles, les femmes d’un côté, les hommes de l’autre, et tu casses tout. C’est le genre de choses que tu ne ferais pas ici, en Israël, mais tu le fais chez eux. Et, pour ce faire, tu refuses la réalité. C’est la seule manière. Tu crées entre toi et la réalité un mur de silence ».

« Voici un autre exemple : si, la nuit, tu trouves un paquet suspect qui pourrait être une bombe, tu appelles le premier Mohamed que tu trouves dans la rue et tu lui demandes de l’ouvrir. Tu pourrais appeler un expert qui le désactiverait, il mettrait dix minutes à venir, mais c’est beaucoup mieux qu’un Palestinien risque sa vie, puisque pour toi ça revient au même, tu ne le vois pas comme un être humain. Moi, je faisais ça avec mes soldats à Hebron ».

« De même à Naplouse, quand je voulais entrer dans une maison, si je pensais qu’il pouvait y avoir une bombe piégée, je prenais le Mohamed que j’avais sous la main et je l’obligeais à ouvrir la porte. Ça fait partie de la routine de l’armée : utiliser les Palestiniens tels des boucliers humains. »

« Pareil lorsque tu es à un check-point, tu les obliges à attendre beaucoup plus que le temps nécessaire, parfois pendant des heures, et tu choisis un Palestinien au hasard à qui tu donnes des coups, tous les quinze ou vingt qui passent, de sorte que les autres aient peur et restent tranquilles. C’est seulement ainsi que toi, avec quatre soldats, tu peux les dominer eux qui sont des milliers. »

« Et quand tu entres à Gaza avec ton char de combat et que tu vois une voiture neuve, même si tu as assez de place sur la route, tu passes dessus. De même, tu tires sur les réservoirs d’eau. Pour leur faire peur, pour qu’ils te respectent, parce que c’est ça la logique qu’on enseigne aux soldats israéliens ».

« De plus, tu es jeune et tu commences à profiter de ce pouvoir, que les gens fassent tout ce que tu leur dit de faire. C’est comme un jeu vidéo. Tu es à un check-point au milieu de la route, tu as vingt voitures qui attendent, et par un simple mouvement du doigt ils font ce que tu veux toi. Tu joues avec eux. Tu les fais avancer, reculer. Tu les rends fous. Tu as 18 ans et tu te sens puissant ».

« Trois mois avant d’abandonner l’armée, je dirigeais une unité à Hébron, j’avais fait une bonne carrière, de sorte que j’avais du temps libre. Un matin, je me suis regardé dans le miroir et j’ai compris que tout ceci était une erreur et j’ai su que je ne pourrais pas continuer à vivre si je ne faisais pas quelque chose. C’est pourquoi, à peine sorti, avec les soldats de mon unité, nous avons monté une exposition avec nos photos, elle s’appelait Amener Hébron à Tel Aviv ».

« Elle est tombée comme une bombe dans la société. Des parlementaires et des journalistes y sont venus. Donc, nous avons créé Breaking the Silence, où nous offrons de l’espace pour que les soldats racontent les abus qu’ils commettent systématiquement. Plus de 350 l’ont fait. A présent, nous avons des expositions et des vidéos en Europe, en Israël ».

« Certaines personnes disent que ce sont des cas isolés. Les mères disent : mon fils, qui fait son armée actuellement, est bon, il ne fait pas ce genre de choses, ce sont uniquement les soldats bédouins ou éthiopiens qui font ça. Mais ce n’est pas si sûr. On fait tous ce genre de choses, parce que c’est la logique de l’occupation israélienne : terroriser les Palestiniens ».

« Les Check-points ne servent pas à empêcher les Palestiniens d’entrer en Israël, c’est pour que la réalité n’entre pas en Israël. Parce que c’est une société de soldats, nous passons tous par l’armée pendant trois années quand nous sommes jeunes et ensuite un mois par an. Et nous le faisons tous. C’est pourquoi il existe le mur de silence, de négation, parce que nous sommes tous responsables et nous ne voulons pas l’admettre ».

« Eux sont les victimes, nous sommes les bourreaux. Mais en tant que bourreaux, nous payons également un prix. Ceci est une société qui ne s’encourage pas à regarder ni la vérité en face, ni ses propres actes. C’est une société, par conséquent, moralement malade ».


ils en ont parlé aux infos sur la 2, mais pendant 2 secondes et je n'éxagère pas :eek:

enfin bref, merci petitbijou pour le post ;)
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Il y a aussi une certaine logique,tu ne va quand meme pas condamner un soldat pour avoir accompli ce que lui croit comme etant un devoir surtout que ce meme soldat ne fait qu'executer l'ordre qui lui a été donné par d'autre,hierarchiquement superieur.
Meme un tribunal international ne peux le faire sinon toute les armées du monde serait en quasi etat d'inertie.


tout ce discours je le connais sur les bouts des doigts, sauf que si tribunal international existe c'est pour une raison bien précise, et si dans toutes les armées du monde, y a toujours l'option que les enquetes soient menés par un tiers bureau détaché de l'armée c'est que devoir ou pas devoir certaines limites à ne pas franchir et les civiles ne sont pas des chiens ni des animaux comme on leur demande de les traiter...POINT ;)

ils en ont parlé aux infos sur la 2, mais pendant 2 secondes et je n'éxagère pas :ee k:

enfin bref, merci petitbijou pour le post ; )


ben fau bien que ça passe comme une lettre à la poste tt de même..surtout que ça peut créer polémique ailleurs..(présence des troupes en Afghanistan et toutes les bavures contre les civiles, mais là n'est pas le sujet)..donc il faut détourner vite l'opinion publique tout en montrant que le devoir du journaliste est 'fait'

pas de koi la miss ;)
 
y a memes des prisons de torture rien que pour ces pauvres types pendant qu'une poignée de branleurs au nom du devoir pour la patrie vont aller s'amuser en tuant des civiles sans qu'ils n'y aient suite contre eux

Allah yar7am & y3afina ama nsina GAZA & nsina palestine (chez certains)

anecdote : durant la guerre de gaza il y eu a marrakech une foule qui demander que la guerre s'arrête sur gaza on été là de passage question de voir comment ca se passé avc un ami, après un bonhomme qui nous posé la question : mais qu'ils ont ces gens là crée ???? l'ami lui repend c pour Palestine le bonhomme dit : elle est libéré ... l'ami lui repend non c pour gaza meme repense pour gaza ...bref le bonhomme ne sait meme po se qui passe au monde ca mise a jour et si attardé ... comment que cette affaire avance si on lui accorde pas le plein droit dont elle besoin ...

c la plus pire époque de l'ère musulmane ou toute le beau monde musulman ne soucis que ca vie privés ...

je me réfère a tjrs a une discussion avec "un rabin" : - nous on a peur d'une seul chose lorsque vous vous faite appel a vos "conviction" l'arme même l'armé TSAHAL ne pourra arrêté ou maitre en doute - ...
 

petitbijou

Casablanca d'antan
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Allah yar7am & y3afina ama nsina GAZA & nsina palestine (chez certains)

anecdote : durant la guerre de gaza il y eu a marrakech une foule qui demander que la guerre s'arrête sur gaza on été là de passage question de voir comment ca se passé avc un ami, après un bonhomme qui nous posé la question : mais qu'ils ont ces gens là crée ???? l'ami lui repend c pour Palestine le bonhomme dit : elle est libéré ... l'ami lui repend non c pour gaza meme repense pour gaza ...bref le bonhomme ne sait meme po se qui passe au monde ca mise a jour et si attardé ... comment que cette affaire avance si on lui accorde pas le plein droit dont elle besoin ...

c la plus pire époque de l'ère musulmane ou toute le beau monde musulman ne soucis que ca vie privés ...

je me réfère a tjrs a une discussion avec "un rabin" : - nous on a peur d'une seul chose lorsque vous vous faite appel a vos "conviction" l'arme même l'armé TSAHAL ne pourra arrêté ou maitre en doute - ...

et kif ma 9alou8a nass lkdam koul8a kay a3ref kheroub bladou..ma 9al8a 7ta a3ref a3lach..

salama ou safi
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
mis en ligne le samedi 21 mars 2009
par Amos Harel

Comme promis, voici la traduction du document qui fait parler. De jeunes conscrits s’expriment en toute liberté sur ce qu’ils ont vu ou vécu à Gaza. Il ne faut pas s’attendre à des récits de boucherie, mais plutôt à des descriptions de « petits meurtres ordinaires ». Ce qui frappe, au premier abord, c’est la franchise, pour ne pas dire la candeur, de ces jeunes soldats. Certains sont révoltés, d’autres ont un langage quasi désincarné et parlent technique militaire. Ce qui frappe aussi : le décalage entre conscrits et réservistes, et le rôle pour le moins trouble que joue le rabbinat, qui fait passer chez les soldats un message proche du messianisme et de la guerre sainte. La naïveté de ces jeunes soldats, scandalisés qu’une famille palestinienne dont certains membres font partie du Hamas ait pu faire ami-ami avec eux en leur « mentant » (ils sauvaient leur peau, quand même !). Et bien d’autres choses (chacun est libre de tirer ses propres conclusions à partir d’un texte brut comme celui-ci. L’impression qui se dégage est qu’à Gaza, tout était permis et que les supérieurs hiérarchiques ont laissé faire, au mieux. Certains médias, juifs en particulier, préféreront parler des erreurs (réelles) de la presse, par exemple au sujet du vrai-faux bombardement de l’école de l’UNRWA. Mais l‘arbre cache la forêt. Peut-être serait-il temps de regarder les choses en face. La guerre de Gaza a été de la sauvagerie (outre le fait que, sur le plan politique, elle a été inutile, mais c’est une autre histoire). Le discours final, consterné, de l’instructeur en chef de ces jeunes conscrits en dit long


Ha’aretz, 20 mars 2009

http://www.haaretz.com/hasen/spages...

Traduction : Gérard Eizenberg pour La Paix Maintenant



Moins d’un mois après l’opération militaire dans la bande de Gaza [1] , plusieurs dizaines de diplômés du programme de préparation prémilitaire « Itzhak Rabin » étaient réunis au Collège d’Oranim à Kiryat Tivon. Depuis 1998, ce progamme a préparé ses participants à ce qui est considéré comme un service militaire « à contenu ». Nombreux sont ceux qui ont un rôle majeur dans des unités combattantes ou d’élite de l’armée. Le fondateur du programme, Danny Zamir, le dirige encore aujourd’hui et accomplit également ses périodes de réserve en tant que sous-commandant d’un bataillon.

Vendredi 13 février, Zamir avait invité des soldats et des officiers qui avaient suivi son programme pour un long débat sur leurs expériences à Gaza. Ils se sont exprimés ouvertement, mais avec une frustration considérable.

Ce qui suit est composé de longs extraits de la transcription de cette rencontre, publiée mercredi dans le bulletin du programme, Briza. Les noms des soldats ont été modifiés pour préserver leur anonymat. La rédaction de Briza a aussi choisi de ne pas publier certains des détails qui concernent l’identité d’une unité dont la conduite à Gaza s’est révélée problématique.

Danny Zamir : "Ce soir, notre intention n’est pas d’évaluer les résultats et l’importance diplomatico-politique de cette opération, ni des aspects militaires systémiques. Mais un débat est nécessaire parce que, tous l’ont dit, cela a été une action militaire exceptionnelle dans le sens où elle a fixé de nouvelles limites au code éthique, aussi bien dans l’histoire de Tshal que dans celle d’Israël dans son ensemble. Il s’agit d’une action qui a causé des destructions massives chez des civils. Je ne suis pas certain qu’il aurait été possible de faire autrement, mais au bout du compte, nous en avons fini avec cette opération et les Qassams ne sont pas paralysées. Il est fort possible que cette opératin se répète, sur une plus grande échelle, dans les années à venir, parce que le problème que pose la bande de Gaza n’est pas simple et il n’est pas du tout certain qu’il soit résolu. Ce que nous souhaitons ce soir, c’est entendre les combattants."


http://www.lapaixmaintenant.org/article1939
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
L’enquête sur les allégations au sujet de Gaza arrive trop tard
dimanche 22 mars 2009 - 07h:11

Amos Harelouvel - Haaretz

La publication, jeudi, par Haaretz, des récits de soldats ayant participé à l’opération contre Gaza a déjà eu une répercussion importante.


Le procureur militaire, Avihai Mandelblitt, a ordonné à la police militaire de mener deux enquêtes au sujet des commentaires faits par les chefs de section Givati dans leur alma mater, l’académie militaire préparatoire, au sujet des incidents au cours desquels, selon eux, des civils Palestiniens auraient été tués. Jusqu’ici, l’armée s’est contentée de mener ses enquêtes sur les opérations et a complètement évité toutes poursuites criminelles.

En attendant, et avec la même efficacité, la FID a pris une autre mesure : elle s’est empressée de discréditer le témoignage et les motifs du directeur de l’académie, Danny Zamir.

Jeudi après-midi, les médias s’étaient entendu dire confidentiellement que :

1. Zamir est un refuznik bien connu (c’est vrai en partie, car il a refusé de servir dans les territoires en 1990 ; cela ne l’a toutefois pas empêché d’avoir de l’avancement dans les réserves, ni d’être nommé au poste de directeur du comité de préparation militaire de l’académie).
2. Les récits montrent que Zamir « incite » ses élèves à faire des dépositions accablantes (Là, il y a problème. Les procès-verbaux montrent que les soldats ont relaté leurs expériences volontairement, même s’ils n’en étaient pas fiers).
3. Zamir a caché les procès-verbaux à la FID, mais il s’est empressé de les communiquer à la presse.

Cette allégation, excusez-moi, ne tenait pas la route et dans la soirée, l’armée s’était rétractée. Les échanges de courriels entre Zamir et le bureau du chef d’état-major montrent que Zamir l’avait mis au courant le 23 février. Le 5 mars, il a envoyé le procès-verbal à un collaborateur d’Ashkenazy qui le lui avait demandé.

À moins que le bureau de l’état-major n’ait eu du mal à ouvrir un document « Word » (et connaissant le colonel Erez Weiner, cela est peu probable) l’armée connaissait les témoignages depuis deux semaines. Cette chronologie soulève une autre question troublante : pourquoi l’information n’a-t-elle pas été transmise immédiatement au procureur militaire ? Il est bizarre qu’il ait fallu que les articles paraissent dans la presse pour déclencher une réaction.

Et maintenant, l’allégation la plus intéressante : l’après-midi même, l’armée pouvait déclarer que l’enquête sur le témoignage concernant la mère et les deux enfants abattus avait abouti à des conclusions préliminaires. Le commandant de la brigade Givati, Ilan Malkha, a convoqué le chef de section qui avait raconté l’histoire et qui avait admis qu’il s’était fié uniquement aux rumeurs circulant dans la compagnie. Il va sans dire que le soldat n’a pas été dépêché pour donner sa version remaniée à la presse.

Une des tâches les plus importante des relations publiques est de limiter les dégâts quand il y a un problème d’image. Il est impressionnant de voir l’énergie qui y a été consacrée ce jeudi, mais il est décevant - si pas surprenant - de voir avec quel enthousiasme les grands organes de presse ont accepté les allégations de la FID, soit parce que l’information était relayée par la concurrence, soit qu’elle émanait de ceux dont le témoignage n’est pas conforme à la manière dont « notre FID » est censée agir.

Le tout s’est accompagné d’une intensive chasse aux sorcières pour retrouver les sources et d’une campagne d’intimidation contre les diplômés du cours préparatoire Oranim (pendant les 10 dernières années ,le gauchiste Zamir a formé bon nombre de commandants de compagnie décorés).

Toutefois l’histoire a fait le tour des unités combattantes. Les officiers qui ont parlé avec Haaretz considèrent que les témoignages qu’ils ont lus sont très crédibles. D’autres ont relevé que ce n’est pas par hasard que certaines unités (Givati et Golani) semblent plus exposées à de telles suspicions que d’autres (les paras).

La rapidité avec laquelle la FID a lancé les enquêtes est digne d’éloges. Les enquêtes devraient se concentrer sur la crédibilité des récits et sur la manière dont les officiers supérieurs supervisent les opérations.

En 2004, quatre années après le début de la deuxième intifada, deux prévisions pessimistes avaient été publiées concernant les implications à long terme du soulèvement. « Je suis assurément inquiet » avait dit le premier intervenant. « Il est évident que nous payons le prix de cette guerre. La responsabilité de l’officier est de protéger les soldats contre leurs instincts et de leur expliquer les règles de comportement à suivre. Notre problème c’est que les soldats ne tiennent pas compte des problèmes quand ils sont en uniforme ».

Le second intervenant partageait le même souci. « Je me préoccupe le plus » dit-il « de la perte d’humanité qu’engendre une longue guerre ».

Et de qui émanaient ces paroles ? Ce n’étaient pas deux journalistes ennemis de l’État. Le premier était alors Chef d’état-major (et actuellement candidat au poste de ministre de la défense) Moshe Ya’alon. Le second était son adjoint, l’actuel chef d’état-major Gabi Ashkenazi.
 
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