Signe apparent du coup de froid qui marque, depuis quelques semaines, les relations entre Alger et Washington : lannulation à peine voilée de la visite de la secrétaire dÉtat américaine, Mme Hillary Clinton en Algérie.
Pour le moment, on ne parle que de reports, deux fois en lespace dun mois, ce qui ne laisse que peu de doute sur lagacement de Washington de voir lAlgérie placer des «non» à longueur de lignes.
Si auparavant, des «non» exprimés par Alger à propos de sujets aussi pointilleux que «Africom», la lutte antiterroriste au Mali, les drones sur le Sahara pour contrer Aqmi, aujourdhui la position algérienne à propos de la Syrie agace les États-Unis. Dans son empressement de voir chuter Bachar al-Assad, Barack Obama considère que tous les pays qui «résistent» sont mis en demeure.
Ainsi, si la Chine et la Russie contrebalancent la position américaine sur le sujet, les pays arabes doivent saligner en rangs serrés pour appuyer Washington, hormis quelques voix divergentes, dont celle de lAlgérie. Le Qatar, qui a pu «déblayer le terrain» pour les États- Unis, se plaint de la position algérienne, jusque-là intransigeante concernant une intervention étrangère contre Damas.
Conséquence visible, Hillary Clinton ne viendra pas en visite à Alger de sitôt. Le mois de mars est évoqué, mais simplement comme une nouvelle occasion de voir si Alger salignera sur la position de Qatar et de la Ligue arabe. Le 13 janvier dernier, la visite à Alger de la secrétaire dÉtat américaine avait été annoncée. «La secrétaire dÉtat américaine, Mme Hillary Clinton, effectuera une visite en Algérie, en février prochain.
Lintention deffectuer une visite en Algérie a été exprimée depuis quelques mois par Mme Clinton, répondant à une invitation adressée par lAlgérie, et nous nous réjouissons de la recevoir», avait déclaré le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, qui se trouvait à Washington pour une visite de deux jours, durant laquelle il avait rencontré son homologue américaine et le secrétaire dÉtatadjoint pour les affaires du Proche- Orient,
Jeffrey Feltman
Pour le moment, on ne parle que de reports, deux fois en lespace dun mois, ce qui ne laisse que peu de doute sur lagacement de Washington de voir lAlgérie placer des «non» à longueur de lignes.
Si auparavant, des «non» exprimés par Alger à propos de sujets aussi pointilleux que «Africom», la lutte antiterroriste au Mali, les drones sur le Sahara pour contrer Aqmi, aujourdhui la position algérienne à propos de la Syrie agace les États-Unis. Dans son empressement de voir chuter Bachar al-Assad, Barack Obama considère que tous les pays qui «résistent» sont mis en demeure.
Ainsi, si la Chine et la Russie contrebalancent la position américaine sur le sujet, les pays arabes doivent saligner en rangs serrés pour appuyer Washington, hormis quelques voix divergentes, dont celle de lAlgérie. Le Qatar, qui a pu «déblayer le terrain» pour les États- Unis, se plaint de la position algérienne, jusque-là intransigeante concernant une intervention étrangère contre Damas.
Conséquence visible, Hillary Clinton ne viendra pas en visite à Alger de sitôt. Le mois de mars est évoqué, mais simplement comme une nouvelle occasion de voir si Alger salignera sur la position de Qatar et de la Ligue arabe. Le 13 janvier dernier, la visite à Alger de la secrétaire dÉtat américaine avait été annoncée. «La secrétaire dÉtat américaine, Mme Hillary Clinton, effectuera une visite en Algérie, en février prochain.
Lintention deffectuer une visite en Algérie a été exprimée depuis quelques mois par Mme Clinton, répondant à une invitation adressée par lAlgérie, et nous nous réjouissons de la recevoir», avait déclaré le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, qui se trouvait à Washington pour une visite de deux jours, durant laquelle il avait rencontré son homologue américaine et le secrétaire dÉtatadjoint pour les affaires du Proche- Orient,
Jeffrey Feltman