Terreur sur le Mexique :

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Terreur sur le Mexique : l’effarant bilan de la guerre contre la drogue
Source : Capital
17/08/2012 à 06:30

Réprimé par l’armée depuis fin 2006, le trafic de cocaïne ne recule pas, tandis que la violence des cartels ne connaît plus de limites.

Dans la lumière crue d’un réverbère, cinq hommes et quatre femmes, mains liées, pendus à l’ouvrage d’art qui enjambe l’autoroute. Retenue par la dixième corde, une bannière hurle sa haine et signe le crime : «Bande d’enfoirés, voilà ce qui arrivera à tous ceux que vous envoyez remuer la *****. Tôt ou tard, on les aura, eux aussi.»

Nuevo Laredo en a vu d’autres. Comme tous les postes frontière du Mexique avec les Etats-Unis – Sinaloa, Ciudad Juárez,Tijuana – la ville est régulièrement le théâtre de règlements de comptes sanglants entre narcotrafiquants. Cette fois, il semble que les gangsters du groupe Los Zetas («les Z») s’en soient pris à leur ex-employeur, le cartel du Golfe, l’une
des plus puissantes organisations criminelles du pays avec celui de Sinaloa, son allié. Ici, aux portes du Texas, tous les moyens
– enlèvements, fusillades, assassinats – sont bons pour s’arroger le contrôle de l’Interstate 35, véritable autoroute Sud-Nord de la cocaïne qui file jusqu’à Duluth, Minnesota, à deux pas du Canada.
Mais le 4 mai dernier, vers 1h30 du matin,
«Un spectacle sinistre, même pour cette ville coutumière d’épouvantables tueries».
Surtout que l’horreur, ce matin-là, ne s’arrête pas à ce carrefour : peu avant 9 heures, près d’un poste de police, on découvre 14 autres corps décapités entassés dans une camionnette. Et vers midi, autant de têtes dans des glacières déposées devant la mairie… Vingt-trois morts atroces, 23 morts de plus dans une «guerre de la drogue» qui en a déjà fait plus de 50 000 dans le pays depuis le début de la sévère répression engagée en décembre 2006 par le président Calderón, candidat cet été à la réélection.
L’emprise des trafiquants sur le Mexique ne date certes pas de ces dernières années. Au début du XXe siècle, le voisin des Etats-Unis était déjà un gros producteur de marijuana et de pavot à opium, et ces cultures n’ont jamais cessé (le Mexique reste un important fournisseur de la plante dont est tirée l’héroïne).

Mais le pays est surtout devenu, depuis les années 1970, une plaque tournante pour les filières de cocaïne colombienne.
D’abord simples intermédiaires, les Mexicains ont pris le contrôle de ce commerce dans les années 1990, après la mort du célèbre Pablo Escobar. A la clé, un sacré pactole : selon l’Organisation des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC),
les Etats-Unis, qui consomment quelque 40% de la coke mondiale, représentent un marché de 37 milliards de dollars
(l’Europe, moins gourmande en volume, les rattrape en valeur, à 33 milliards). A eux seuls, les trafiquants mexicains y
réaliseraient au moins 18 milliards de revenus par an.

la suite sur http://www.capital.fr/enquetes/docu...a-guerre-contre-la-drogue-749197#xtor=EPR-226

mam
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Je ne peux pas m’empêcher de me demander comment les gens là‑bas vivent, comment ils vivent leurs vies au quotidien.

Et en plus ils n’ont sûrement pas les moyens de partir, sinon ils ne resteraient pas (mais peut‑être aussi qu’ils veulent rester quand‑même ?).

Je serais curieux de voir des photos et vidéos de la vie quotidienne là‑bas.
 
Terreur sur le Mexique : l’effarant bilan de la guerre contre la drogue
Source : Capital
17/08/2012 à 06:30

Réprimé par l’armée depuis fin 2006, le trafic de cocaïne ne recule pas, tandis que la violence des cartels ne connaît plus de limites.

Dans la lumière crue d’un réverbère, cinq hommes et quatre femmes, mains liées, pendus à l’ouvrage d’art qui enjambe l’autoroute. Retenue par la dixième corde, une bannière hurle sa haine et signe le crime : «Bande d’enfoirés, voilà ce qui arrivera à tous ceux que vous envoyez remuer la *****. Tôt ou tard, on les aura, eux aussi.»

Nuevo Laredo en a vu d’autres. Comme tous les postes frontière du Mexique avec les Etats-Unis – Sinaloa, Ciudad Juárez,Tijuana – la ville est régulièrement le théâtre de règlements de comptes sanglants entre narcotrafiquants. Cette fois, il semble que les gangsters du groupe Los Zetas («les Z») s’en soient pris à leur ex-employeur, le cartel du Golfe, l’une
des plus puissantes organisations criminelles du pays avec celui de Sinaloa, son allié. Ici, aux portes du Texas, tous les moyens
– enlèvements, fusillades, assassinats – sont bons pour s’arroger le contrôle de l’Interstate 35, véritable autoroute Sud-Nord de la cocaïne qui file jusqu’à Duluth, Minnesota, à deux pas du Canada.
Mais le 4 mai dernier, vers 1h30 du matin,
«Un spectacle sinistre, même pour cette ville coutumière d’épouvantables tueries».
Surtout que l’horreur, ce matin-là, ne s’arrête pas à ce carrefour : peu avant 9 heures, près d’un poste de police, on découvre 14 autres corps décapités entassés dans une camionnette. Et vers midi, autant de têtes dans des glacières déposées devant la mairie… Vingt-trois morts atroces, 23 morts de plus dans une «guerre de la drogue» qui en a déjà fait plus de 50 000 dans le pays depuis le début de la sévère répression engagée en décembre 2006 par le président Calderón, candidat cet été à la réélection.
L’emprise des trafiquants sur le Mexique ne date certes pas de ces dernières années. Au début du XXe siècle, le voisin des Etats-Unis était déjà un gros producteur de marijuana et de pavot à opium, et ces cultures n’ont jamais cessé (le Mexique reste un important fournisseur de la plante dont est tirée l’héroïne).

Mais le pays est surtout devenu, depuis les années 1970, une plaque tournante pour les filières de cocaïne colombienne.
D’abord simples intermédiaires, les Mexicains ont pris le contrôle de ce commerce dans les années 1990, après la mort du célèbre Pablo Escobar. A la clé, un sacré pactole : selon l’Organisation des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC),
les Etats-Unis, qui consomment quelque 40% de la coke mondiale, représentent un marché de 37 milliards de dollars
(l’Europe, moins gourmande en volume, les rattrape en valeur, à 33 milliards). A eux seuls, les trafiquants mexicains y
réaliseraient au moins 18 milliards de revenus par an.

la suite sur http://www.capital.fr/enquetes/docu...a-guerre-contre-la-drogue-749197#xtor=EPR-226

mam

bonjour mam je préfers le Z de zorro :D

Serie TV - Zorro - Generique - YouTube
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Je ne peux pas m’empêcher de me demander comment les gens là‑bas vivent, comment ils vivent leurs vies au quotidien.

Et en plus ils n’ont sûrement pas les moyens de partir, sinon ils ne resteraient pas (mais peut‑être aussi qu’ils veulent rester quand‑même ?).

Je serais curieux de voir des photos et vidéos de la vie quotidienne là‑bas.

je connais une jeune fille qui habite à côté, en colombie..
c'est la terreur aussi ( à cause des bandes de rue )

mam

ps kenmaster, je compte sur toi pour remettre de l'ordre
 
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