Terrorisme : attentats en corse: quatre nationalistes interpellés à ...

Drianke

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Attentats en Corse: quatre nationalistes interpellés à Ajaccio

Quatre nationalistes corses, dont trois dirigeants du parti indépendantiste Corsica Libera, ont été interpellés ce lundi à Ajaccio et dans ses environs, dans le cadre d’une enquête sur des attentats commis en 2012 en Corse-du-Sud et revendiqués par le FLNC, a-t-on appris de sources concordantes.

Corsica Libera a dénoncé, dans un communiqué, une «opération policière diligentée par la police politique à l’encontre de quatre de nos militants, dont trois membres de notre exécutif» à 6 h.

Ces arrestations ont été opérées dans le cadre d’une enquête sur une série d’attentats contre des résidences secondaires dans le golfe du Valinco, sur la côte sud-ouest de l’île, revendiqués par le Front de libération nationale de la Corse (FLNC), a-t-on indiqué de source proche du dossier.

Cinq hommes ont déjà été mis en examen en 2013 dans ce dossier instruit par un juge antiterroriste, l’enquête étant conjointement menée par la section de recherches de la gendarmerie, la direction régionale de la police judiciaire et la sous-direction antiterroriste.

Evoquant la visite en Corse, le 6 février, des ministres de l’Intérieur et de la Décentralisation, Bernard Cazeneuve et Marylise Lebranchu, Corsica Libera a dénoncé une «façon provocatrice et dangereuse de signifier une réponse à l’adresse de ceux qui aujourd’hui représentent la volonté politique, incontournable, capable d’assurer la réussite d’un processus politique».

Corsica Libera, qui compte plusieurs élus à l’Assemblée de Corse, et l’association Sulidarità de défense des prisonniers politiques ont dénoncé une «manoeuvre politico-judiciaire» et appelé à un rassemblement lundi soir devant le camp militaire d’Aspretto où ont été transférées les personnes interpellées.

Le FLNC avait annoncé le 25 juin 2014 qu’il mettait un terme aux attentats en s’engageant dans un «processus progressif de démilitarisation» pour favoriser la mise en oeuvre des réformes politiques votées par l’Assemblée de Corse, dont la majorité est de gauche. Ces réformes concernent notamment la co-officialité de la langue corse, un statut de résident, la fiscalité et des réformes institutionnelles.

http://www.lalsace.fr/actualite/201...se-quatre-nationalistes-interpelles-a-ajaccio
 
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