La thèse de la bavure relancée dans la mort d’Ali Ziri en 2009

Un rapport de la commission nationale de déontologie de la sécurité relance la thèse de la bavure policière après la mort d’Ali Ziri en juin 2009. L’homme, âgé de 69 ans, avait été arrêté avec un ami à Argenteuil. France Info s’est procuré ce rapport accablant.
L’affaire remonte au 9 juin 2009, à Argenteuil dans le Val d’oise. Ce soir là, Ali Ziri et son ami Areski Kergali sont arrêtés et emmenés au commissariat de la ville. Ali Ziri, retraité franco algérien âgé de 69 ans, décèdera deux jours plus tard. Une crise cardiaque due à un fort taux d’alcoolémie conclue une première autopsie.

Une explication mise à mal par une autre expertise. Les médecins, qui ont de nouveau examiné le corps du retraité, découvrent de nombreux hématomes. 27 au total recensés sur le corps du vieil homme. Certains sont très importants. Certains parlent déjà de bavure policière.

Cette hypothèse est renforcée par un rapport de la commission nationale de déontologie de sécurité. Un rapport accablant. Selon lui, le traitement reçu par Ali Ziri après son arrestation a été particulièrement violent. Les images de vidéo surveillance le montrent. On y voit en effet Ali Ziri être expulsé du véhicule de police, jeté au sol, menotté, allongé par terre la tête dans le vomi.
 
La commission nationale de déontologie réclame des sanctions contre les policiers visibles sur la vidéo. L’instruction du dossier Ali Ziri est toujours en cours. Arezki Kerfali doit quant à lui comparaître devant le tribunal en 2011 pour outrage à agent.
 
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