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Touria chaoui, un destin brisé
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[QUOTE="Tharbat, post: 13565952, member: 258805"] Un espoir nommé Touria Le destin de Touria Chaoui s’est dessiné très tôt. Originaire de Fès, sa famille s’installe à Casablanca en 1948. Son père, Abdelwahed Chaoui, est alors un journaliste reconnu, un des rares Marocains à avoir percé dans la rédaction d’un journal français (Le Courrier du Maroc), doublé d’un pionnier du théâtre et du cinéma marocain. En 1948, il occupe d’ailleurs un rôle principal aux côtés de Georges Marchal et Maria Casares dans La Septième Porte, un film réalisé par André Zwobada et tourné à Fès. C’est donc dans un milieu intellectuel que grandissent Touria et son frère cadet Salah Eddine. Les jeunes Chaoui côtoient également, sans toujours comprendre, les grands noms du nationalisme marocain, Allal El Fassi et Ahmed Balafrej notamment, car leur père, en homme de lettres qui se respecte, fraie forcément avec l’Istiqlal. Touria qui, depuis toute petite, rêve de devenir pilote, est fortement encouragée par son père qui se démène pour l’inscrire à l’école de Tit Mellil, jusqu’alors réservée aux Français. Inscrite après moult démarches, elle suit une scolarité exemplaire et obtient son brevet en 1951. L’événement fait à l’époque la Une de la presse marocaine et internationale : à 15 ans, Touria Chaoui est la première femme pilote du monde arabe, elle est également la première pilote civile marocaine, hommes et femmes confondus. La jeune native de Fès devient une gloire nationale : elle pose en compagnie de Jacqueline Auriol, pilote d’essai et nièce du président Vincent Auriol, elle est reçue par le sultan Mohammed Ben Youssef et ne tarde pas à devenir une familière des princesses. Une de ses anciennes amies proches témoigne : « C’était quelqu’un de très simple et elle était très appréciée. Je l’ai connue alors qu’elle était déjà célèbre, mais c’est elle qui est venue vers moi quand j’ai emménagé dans son immeuble. Nous avions à peu près le même âge et sommes très vite devenues inséparables ». A cette époque, Touria est une jeune fille de son temps, avec des rêves plein la tête, et un agenda très chargé. Sa notoriété et son exemplarité font rapidement d’elle une ambassadrice de la cause féminine au sein de l’Institution Lalla Amina (du nom de la plus jeune fille de Mohammed Ben Youssef née en exil à Madagascar) consacrée à l’aide aux jeunes filles et à la défense de l’émancipation des femmes. [/QUOTE]
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