Tourisme : crise dans les pays émetteurs et Ramadan estival compromettent la haute...

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Tourisme : crise dans les pays émetteurs et Ramadan estival compromettent la haute saison

Les nationaux qui étaient censés limiter la casse sont pris en tenailles entre les contraintes du calendrier des vacances et leur budget. Les hôtels bien situés à Marrakech et Agadir affichent des taux de remplissage corrects, mais tous les autres souffrent de la faiblesse de la demande.
Marocains du monde Tourisme Ramadan

Les hôteliers marocains qui ont souffert durant toute l’année d’une conjoncture difficile et qui espéraient une petite embellie durant les 3 premières semaines de ce mois de juillet sont toujours dans l’expectative. Malgré la grande braderie des prix à laquelle on assiste depuis plusieurs mois, leur situation ne s’est pas améliorée.

De plus, les signes qui arrivent des pays émetteurs ne sont pas pour rassurer : crises dans de nombreux pays, des TO en difficultés, une plus forte concurrence de pays touristiques émergents, notamment ceux de l’Est, et, surtout, une certaine retenue des touristes, comme en témoigne un récent sondage réalisé en France durant la deuxième quinzaine du mois de juin d’où il ressort que 56% des Français ne veulent pas aller à l’étranger.

Les Marocains résidents à l’étranger arrivent aussi au compte-gouttes pour diverses raisons, dont la première est qu’ils sont les premiers à être touchés par la crise économique, et particulièrement ceux qui vivent en Espagne, mais également parce qu’ils attendent l’arrivée de Ramadan pour allier tourisme et visite familiale.

Il reste les nationaux résidents qui, sans avoir la vocation de bien remplir les établissements d’hébergement classés, permettent généralement d’amortir les chocs, mais là encore, rien n’est moins sûr. Les Marocains sont pour ainsi dire coincés par l’échéance de Ramadan (20 juillet), et, au meilleur des cas, ils vont prendre une petite semaine avant le mois sacré qu’ils tiennent à passer chez eux. Ou alors, ils partiront après Ramadan si leur budget le permet, sachant qu’ils seront pris en tenailles entre l’Aïd et la rentrée scolaire.

http://www.lavieeco.com/news/econom...ival-compromettent-la-haute-saison-22750.html
 
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