CONJONCTURE difficile, erreur dappréciation en termes de stratégie, décalage entre loffre et la demande
Au diagnostic établi souvent à demi-mots par les professionnels du tourisme, il faut ajouter leffet terrorisme. Les derniers chiffres de lObservatoire sur le tourisme à fin mai lattestent. A lexception dAgadir qui est sur une évolution des nuitées de 11%, toutes les autres destinations ont dévissé. Fès cède 13%, Ouarzazate 6%, Marrakech 4% et Tanger 3%. La ville ocre a fait les frais non seulement du printemps arabe mais également de lattentat terroriste du café Argana. Pour le seul moi de mai, elle a enregistré une baisse de 23% des nuitées. Ce qui ne manquera pas daffecter le business des hôteliers.
Au cours des cinq premiers mois de lannée, le nombre de nuitées enregistrées au niveau national a quasi stagné (0,2%): les non-résidents sont en recul de 3,6% contre une augmentation de 14,4% pour les résidents. Le salut viendrait-il du tourisme intérieur qui représente le quart des nuitées totales? En tout cas, les résidents semblent maintenir le cap. A condition que les hôteliers fassent preuve dinnovation en matière doffres, et surtout de prix. Ce qui est loin dêtre le cas pour lheure. Quant aux principaux marchés émetteurs, ils nétaient pas au rendez-vous. Les baisses concernent surtout les marchés français (-7%) et espagnol (-30%). En revanche, des hausses sont enregistrées sur les marchés britannique (8%), allemand (12%), belge (17%) et arabe (7%) qui, en valeur absolue, restent des marchés émetteurs relativement faibles.
Pour le seul mois de mai, les nuitées dans les établissements classés ont reculé de près de 17%. Elles sont à plus de 1,2 million contre 1,5 million en 2010. Ce sont surtout les touristes français, premier marché émetteur, qui ont fait défection. En mai 2010, ils avaient contribué pour 568.755 nuitées contre 407.645 cette année, soit une baisse de 28,3%. Sur les huit principaux marchés émetteurs, seuls les Belges affichent une croissance positive de 5% durant le mois de mai. Depuis le début de lannée, le taux doccupation moyen des chambres a stagné. Il est de 42%, soit en dessous du seuil «psychologique de rentabilité» que les investisseurs évaluent à 50%.
Pourtant, les arrivées internationales à fin mai ont atteint plus de 3,2 millions de touristes, soit plus 6,6% comparativement à la même période de lannée précédente. Une tendance soutenue par les principaux marchés: 4% pour la France, 18% pour lAllemagne, 14% pour le Royaume-Uni, 8% pour lItalie et 18% pour la Belgique.
http://www.leconomiste.com/article/884718-tourisme-l-effet-argana-est-la
Au cours des cinq premiers mois de lannée, le nombre de nuitées enregistrées au niveau national a quasi stagné (0,2%): les non-résidents sont en recul de 3,6% contre une augmentation de 14,4% pour les résidents. Le salut viendrait-il du tourisme intérieur qui représente le quart des nuitées totales? En tout cas, les résidents semblent maintenir le cap. A condition que les hôteliers fassent preuve dinnovation en matière doffres, et surtout de prix. Ce qui est loin dêtre le cas pour lheure. Quant aux principaux marchés émetteurs, ils nétaient pas au rendez-vous. Les baisses concernent surtout les marchés français (-7%) et espagnol (-30%). En revanche, des hausses sont enregistrées sur les marchés britannique (8%), allemand (12%), belge (17%) et arabe (7%) qui, en valeur absolue, restent des marchés émetteurs relativement faibles.
Pour le seul mois de mai, les nuitées dans les établissements classés ont reculé de près de 17%. Elles sont à plus de 1,2 million contre 1,5 million en 2010. Ce sont surtout les touristes français, premier marché émetteur, qui ont fait défection. En mai 2010, ils avaient contribué pour 568.755 nuitées contre 407.645 cette année, soit une baisse de 28,3%. Sur les huit principaux marchés émetteurs, seuls les Belges affichent une croissance positive de 5% durant le mois de mai. Depuis le début de lannée, le taux doccupation moyen des chambres a stagné. Il est de 42%, soit en dessous du seuil «psychologique de rentabilité» que les investisseurs évaluent à 50%.
Pourtant, les arrivées internationales à fin mai ont atteint plus de 3,2 millions de touristes, soit plus 6,6% comparativement à la même période de lannée précédente. Une tendance soutenue par les principaux marchés: 4% pour la France, 18% pour lAllemagne, 14% pour le Royaume-Uni, 8% pour lItalie et 18% pour la Belgique.
http://www.leconomiste.com/article/884718-tourisme-l-effet-argana-est-la