Trafic de drogue à marseille: jugement attendu dans le procès de 28 personnes

Comme si que le gouv de collabos et les précédents ne savent d'ou vient la drogue depuis des décennies .
Ils soutiennent ce trafic parce que ça rapporte de l'argent sale mais avec beaucoup de morts et des blessés
graves et des graves troubles dans la société .
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Reuters -
Le tribunal correctionnel de Marseille doit rendre mercredi sa décision concernant 28 prévenus suspectés d'avoir participé comme dirigeants, intermédiaires ou petites mains, à l'un des plus gros trafics de cannabis de Marseille, dans la cité de la Castellane.

Fin septembre, le parquet avait requis des peines de prison ferme, demandant jusqu'à 9 ans à l'encontre de A ses yeux, cet homme de 33 ans était à la tête d'un trafic générant plusieurs dizaines de milliers d'euros de chiffre d'affaires par jour.

Une peine de 500.000 euros d'amende a également été requise contre lui, dans un dossier considéré comme symbolique de la lutte contre les trafics de drogue qui gangrènent certaines cités de Marseille.

Une multitude d'autres prévenus, des "nourrices" plus ou moins consentantes, chargées de stocker la drogue chez elles, en passant par les vendeurs ou les logisticiens du réseau de "deal", risquent des années de prison ferme.

Presque tous sont restés muets au long du procès, clamant qu'ils n'avaient rien vu de ce qui se trafiquait au pied de la "Tour K" ou refusant de briser la loi du silence par crainte des représailles.

Ils ont laissé les juges décrire les points de "deal" au pied des tours des quartiers nord, fréquentés par des milliers d'acheteurs, et qui pouvaient rapporter 50 à 80.000 euros par jour. Une saisie record de 1,3 million d'euros en liquide avait été réalisée lors du coup de filet de juin 2013 qui a fait tomber le réseau.

A l'arrivée de la police, une mère célibataire jouant les nourrices avait jeté des sacs contenant 280.000 euros par la fenêtre de son appartement du 13e étage, et un maçon, surendetté, avait été retrouvé avec, chez lui, 850.000 euros, appartenant aux trafiquants.

Trois ans d'enquête ont été nécessaires pour remonter les fils du réseau dans un quartier contrôlé, selon le ministère public, par les trafiquants : "une véritable forteresse, un coupe-gorge et un labyrinthe pour la police, que des vigies rendent imprenable".

- Omerta -

Face à l'omerta et à l'absence de preuve matérielle des liens entre les acteurs présumés de ce trafic, l'accusation a bénéficié de "renseignements anonymes", vivement contestés par les prévenus, mais surtout sur des heures d'écoute de conversations téléphoniques et l'étude du train de vie luxueux du "boss" présumés du deal.

Nordine Achouri, sans activité officielle, flambait en effet au casino, câlinait son cheval ou bronzait à Marbella pendant que le "shit" s'écoulait par kilos dans la cité.

Volubile, il a nié à l'audience tout lien avec le trafic, affirmant être un "porteur d'affaires", "actionnaire imaginaire d'une société d'expertise-conseil" selon le parquet. Un businessman sans compte bancaire ni permis de conduire, dont les explications ont semblé un peu courtes pour convaincre.

Corollaire du trafic de drogue, la violence a été omniprésente dans ce procès. Derrière le "deal" de cité, il y a "les armes, l'argent, la mort", a souligné la procureure, rappelant que la guerre de territoires à laquelle se livrent les trafiquants était à l'origine de quatre règlements de compte depuis 2013 à la Castellane.

La cité avait encore fait parler d'elle en février, lorsque des policiers avaient été pris pour cibles par des tirs nourris le jour même d'une visite à Marseille de Manuel Valls.

Chez le chef présumé du réseau, les policiers ont retrouvé deux pistolets automatiques, des Glock, cachés dans le congélateur. Nordine Achouri a expliqué les avoir acquis après avoir réchappé à une tentative "tentative d'intimidation assez avancée": on lui avait "vidé un chargeur" dessus.

Isolée du reste de la ville, oubliée des services publics et des transports en commun, la Castellane, quartier où a grandi Zinedine Zidane, a été le théâtre de plusieurs importants coups de filet ces derniers mois. Ceux-ci n'ont toutefois pas permis de mettre un coup d'arrêt final au trafic.

Une opération de rénovation urbaine, qui doit permettre d'en finir avec une architecture labyrinthique propice au trafic, est prévue de longue date, et pourrait débuter dans les semaines à venir.
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C'est pas parce qu'on repeint les murs que le trafic va s'arrêter ! Gouv de collabos depuis le décès du Général . Organiser la casse et le dépeçage d'un pays en 40 ans environ pour l'entité en grande partie .
L’Éternel voit tout .
 
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