shams007
VIB
dis-moi que t'étais pas sérieuse ?
La transmission orale des hadiths serait-ce une preuve de non fiabilité ?
- Initiateur de la discussion absent
- Date de début
absent
لا إله إلا هو
Salam. C'est selon l'intention. Certains ulémas considèrent en effet que la prohibition du port ostentatoire de l'or, du brocard et de la soie est à étendre aux autres matériaux précieux comme les pierres précieuses, le platine, et plus récemment les textiles high tech. Pour reformuler, l'or en soi n'est pas haram, il le devient par le port ostentatoire ou par orgueil (si l'ame parvient à s'extirper de ces interdits, c'est différent) : deux comportements clairement interdits dans le Coran.
En effet, les fuqaha considèrent pour la plupart que l'interdiction émanant du Prophète (Paix sur lui) en dehors d'un verset explicite n'est jamais prohibé au même rang qu'un tahrim clair coranique. Si il s'agit d'une prohibition, on qualifie de tahriman makruh ou de tanzihan makruh, si il s'agit d'un ordre on qualifie de mustahab ou de mandub. Wallahu a'lam.
MillaNaya
VIB
Avez-vous lu vraiment le Mouslim et Boukhari?
Je ne comprends pas très bien la majorité (sunnite) un caricaturiste fait un dessin cela finit en tuerie. Par contre, ils ont la conscience tranquille quand les trois menteurs (Aisha Abou horeira et Anas) font de Mohammad un tyran sanguinaire, pédophile, ignare et érotomane. Alors là, cela passe comme une lettre à la poste.
Je ne comprends pas très bien la majorité (sunnite) un caricaturiste fait un dessin cela finit en tuerie. Par contre, ils ont la conscience tranquille quand les trois menteurs (Aisha Abou horeira et Anas) font de Mohammad un tyran sanguinaire, pédophile, ignare et érotomane. Alors là, cela passe comme une lettre à la poste.
absent
لا إله إلا هو
@woland Fais tawba, et cesse ta propagande chiite. Tu viens d'insulter le Prophète, une de ses épouses et deux de ses amis. La meilleure, c'est que tu ne nies pas que ces hadiths émanent directement de ces nobles personnes. Donc tu es hors sujet en plus de ton manque total du comportement musulman. Ce sont tes ayatollah en Iran qui sont spécialisés en fatwa en ce genre.
Si tu veux débattre comme une personne civilisée, tu es le bienvenu : le sujet n'est pas la droiture des témoins, le Prophète n'ayant rien écrit de sa main. Sinon, on ne te force pas à devenir musulman. Salam.
Si tu veux débattre comme une personne civilisée, tu es le bienvenu : le sujet n'est pas la droiture des témoins, le Prophète n'ayant rien écrit de sa main. Sinon, on ne te force pas à devenir musulman. Salam.
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shams007
VIB
Oh mince
Cause01
VIB
Oh mince
Non au contraire, tant mieux.
Avant elle ne savait pas mais maintenant elle sait.
absent
لا إله إلا هو
Salamun aleykum. Un autre ouvrage de hadiths des plus anciens qui nous est parvenu, en dehors de la Sahifa de Hammam ibn al Munabbi -directement dictée par Abu Hurayra en personne-, est le fammeux Muwatta de Malik ibn Anas (711-795), grand Imam de Médine. Son grand-père s'étant installé à Medine en l'an II de l'hégire, l'Imam Malik est né 79 ans après le décès du Messager (Paix sur lui).
Pour situer sa proximité à la naissance de l'islam, il est possible de comparer l'année de sa naissance (il a commencé ses études islamiques à ses 15 ans en 726) avec les premiers témoins de la venue du Messager.
Voici quelques Compagnons parmis ceux qui ont vécu le plus longtemps : Abu Tufayl Amir ibn Wasila al Layth est décédé entre l'an 100 et l'an 110 de l'hégire. Ainsi il est décédé entre 722 et 732 : alors que Malik ibn Anas vivait à Médine et avait entre 11 ans et 21 ans ! Le dernier Sahaba mort à Médine, est Mahmud ibn al Rabi' décédé en 99H, soit cinq ans avant que Malik ibn Anas commence ses études islamiques dans la ville de Médine. Tandis qu'Abdallah ibn Umar est le dernier Sahaba mort à la Mecque, ayant rejoint le Seigneur en l'an 73H, Anas ibn Malik 93H est mort à Basra...
Ainsi, le fammeux Muwatta est bien un ouvrage témoin de l'islam naissante, rédigé depuis la ville du Prophète (Paix sur lui). Il faut rappeler que parmi les sources de Malik ibn Anas dans son Muwatta, Abu Hurayra, Abdallah ibn Umar, ou encore Ibn Chihab al Zuhri tenaient eux-mêmes des manuscrits avec des recensions de hadiths, comme déjà vu plus haut. Ces hadiths du Muwatta peuvent ainsi être considérés comme directement rédigés du vivant du Messager (Paix sur lui) et transmis jusqu'à nous de façon écrite.
Le Muwatta de Malik ibn Anas compte 1720 hadiths. Il est l'ouvrage fondateur du rite Malikite.
Wallahu a'lam.
Pour situer sa proximité à la naissance de l'islam, il est possible de comparer l'année de sa naissance (il a commencé ses études islamiques à ses 15 ans en 726) avec les premiers témoins de la venue du Messager.
Voici quelques Compagnons parmis ceux qui ont vécu le plus longtemps : Abu Tufayl Amir ibn Wasila al Layth est décédé entre l'an 100 et l'an 110 de l'hégire. Ainsi il est décédé entre 722 et 732 : alors que Malik ibn Anas vivait à Médine et avait entre 11 ans et 21 ans ! Le dernier Sahaba mort à Médine, est Mahmud ibn al Rabi' décédé en 99H, soit cinq ans avant que Malik ibn Anas commence ses études islamiques dans la ville de Médine. Tandis qu'Abdallah ibn Umar est le dernier Sahaba mort à la Mecque, ayant rejoint le Seigneur en l'an 73H, Anas ibn Malik 93H est mort à Basra...
Ainsi, le fammeux Muwatta est bien un ouvrage témoin de l'islam naissante, rédigé depuis la ville du Prophète (Paix sur lui). Il faut rappeler que parmi les sources de Malik ibn Anas dans son Muwatta, Abu Hurayra, Abdallah ibn Umar, ou encore Ibn Chihab al Zuhri tenaient eux-mêmes des manuscrits avec des recensions de hadiths, comme déjà vu plus haut. Ces hadiths du Muwatta peuvent ainsi être considérés comme directement rédigés du vivant du Messager (Paix sur lui) et transmis jusqu'à nous de façon écrite.
Le Muwatta de Malik ibn Anas compte 1720 hadiths. Il est l'ouvrage fondateur du rite Malikite.
Wallahu a'lam.
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absent
لا إله إلا هو
...
En fait, si nous prenons les hadiths des Sahabas qui tenaient leurs recensions écrites tels qu'Abu Hurayra, Abdallah ibn Umar, Jabir ibn Abdallah, Ali ibn abi Talib, etc., nous retrouvons le noyau dur de toute la Sunnah. Les autres hadiths consistant en la transmission de variantes de ces mêmes hadiths, par d'autres voies ou par d'autres formulations. Ainsi, nous pouvons affirmer de façon solide et ferme, que la Sunnah se fonde et se consolide bien en première instance, sur une tradition double : orale et écrite.
Wallahu a'lam.
En fait, si nous prenons les hadiths des Sahabas qui tenaient leurs recensions écrites tels qu'Abu Hurayra, Abdallah ibn Umar, Jabir ibn Abdallah, Ali ibn abi Talib, etc., nous retrouvons le noyau dur de toute la Sunnah. Les autres hadiths consistant en la transmission de variantes de ces mêmes hadiths, par d'autres voies ou par d'autres formulations. Ainsi, nous pouvons affirmer de façon solide et ferme, que la Sunnah se fonde et se consolide bien en première instance, sur une tradition double : orale et écrite.
Wallahu a'lam.
absent
لا إله إلا هو
Salamun aleykum.
A. L'étymologie du terme المتن :
Lorsque nous nous penchons sur la terminologie du hadith, nous constatons un détail intriguant qui semble être une trace de la transmission double orale et écrite du hadith, comme soutenue par Fuad Sezgin et traitée dans ce fil du forum.
Chaque hadith est segmenté selon la science du hadith en deux parties, le matn (المتن) et l'isnad (الإسناد). Or, l'étymologie de ces termes révèle un indice important. En effet, le terme désignant le contenu (المتن) du hadith dérive de la racine "متين" qui signifie l'idée d'une chose renforcée : ici l'écrit.
En effet, l'écrit servait bien d'aide mémoire, tandis que la référence (الإسناد) concistait en le sourçage des ahadith.
في خلاصة الخلاصة متن الحديث ألفاظه المقوّمة للمعاني انتهى
http://lisaan.net/المتن/
B. La première compilation exhaustive de hadith par écrit :
C'est sous le règne du calife Umar ibn Abdalaziz que le hadith va connaître, pour la première fois, un travail d'assemblage relativement comparable à l'oeuvre dont le Coran avait été l'objet sous le califat d'Abu Bakr (R.A.). Le Calife Umar ibn Abdalaziz qui mourut en l'an 101 A.H / 719 A.C, fut un brillant érudit et avait été le gouverneur de Médine avant d'être nommé Calife en 99 A.H / 717 A.C. Aussitôt après son accession au Califat, il envoyât un édit à al-Qâdhî Abu Bakr ibn Muhammad ibn Amr ibn Hazm Al-Ansari (m.117 A.H / 735 A.C) disant : « Commencez à compiler les traditions du Prophète (Paix sur lui) car je crains qu'elles ne se perdent graduellement ». L'ordre d'Umar ibn Abdalazîz , mentionnée dans la « Tabaqât » d'al-Bukhâri, « Al Mouwatta » de l'Imam Malik et le « al-Musnad » de Dârimî, fut exécuté par al-Qâdhî Abu Bakr qui réunit tous les récits qu'il pouvait trouver et les soumit au Calife.
Des exemplaires de cet ouvrage furent envoyés dans toutes les capitales à travers l'empire islamique. Al-Qâdhî Aboû Bakr fut spécialement choisi pour cette oeuvre car il était le Qâdhî (juge) à Médine. Une autre raison de plus pour le choix de al-Qâdhî Abu Bakr était le fait que la soeur de sa mère, 'Amra, était la disciple de Aïcha, l'épouse du Prophète (Paix sur lui). Donc, tout ce que Amra avait appris de son vénérable guide, avait été consigné en écrit par al-Qâdhî Abu Bakr. C'est pour cette raison que le Calife Umar ibn Abdalaziz lui avait demandé de porter une attention particulière à la classification des traditions transmises par Aicha.
C. Cette première compilation de hadiths (Jami' al ahadith) a donc été réalisée en l'an 99H. Ci-dessous, les derniers Compagnons décédés avec la date et le lieu de leur mort (Radiyallahu anhum ajma'in) :
Nom..............................Lieu de décès.................................Année A.H / A.C
Abu Umâma-l-Bâhilî........Syrie...........................................................86 /705
Abdallâh ibnou-l-Hârith.....Egypte.......................................................86 /705
Abdallâh ibn Abî Awfâ........Al-Koûfah (Irak).......................................87 / 706
as-Sâ-ib ibn Yazîd...............Médine......................................................91 / 709
Anas ibn Mâlik....................Al-Baçrah (Irak).......................................93 / 711
Wallahu a'lam.
A. L'étymologie du terme المتن :
Lorsque nous nous penchons sur la terminologie du hadith, nous constatons un détail intriguant qui semble être une trace de la transmission double orale et écrite du hadith, comme soutenue par Fuad Sezgin et traitée dans ce fil du forum.
Chaque hadith est segmenté selon la science du hadith en deux parties, le matn (المتن) et l'isnad (الإسناد). Or, l'étymologie de ces termes révèle un indice important. En effet, le terme désignant le contenu (المتن) du hadith dérive de la racine "متين" qui signifie l'idée d'une chose renforcée : ici l'écrit.
En effet, l'écrit servait bien d'aide mémoire, tandis que la référence (الإسناد) concistait en le sourçage des ahadith.
في خلاصة الخلاصة متن الحديث ألفاظه المقوّمة للمعاني انتهى
http://lisaan.net/المتن/
B. La première compilation exhaustive de hadith par écrit :
C'est sous le règne du calife Umar ibn Abdalaziz que le hadith va connaître, pour la première fois, un travail d'assemblage relativement comparable à l'oeuvre dont le Coran avait été l'objet sous le califat d'Abu Bakr (R.A.). Le Calife Umar ibn Abdalaziz qui mourut en l'an 101 A.H / 719 A.C, fut un brillant érudit et avait été le gouverneur de Médine avant d'être nommé Calife en 99 A.H / 717 A.C. Aussitôt après son accession au Califat, il envoyât un édit à al-Qâdhî Abu Bakr ibn Muhammad ibn Amr ibn Hazm Al-Ansari (m.117 A.H / 735 A.C) disant : « Commencez à compiler les traditions du Prophète (Paix sur lui) car je crains qu'elles ne se perdent graduellement ». L'ordre d'Umar ibn Abdalazîz , mentionnée dans la « Tabaqât » d'al-Bukhâri, « Al Mouwatta » de l'Imam Malik et le « al-Musnad » de Dârimî, fut exécuté par al-Qâdhî Abu Bakr qui réunit tous les récits qu'il pouvait trouver et les soumit au Calife.
Des exemplaires de cet ouvrage furent envoyés dans toutes les capitales à travers l'empire islamique. Al-Qâdhî Aboû Bakr fut spécialement choisi pour cette oeuvre car il était le Qâdhî (juge) à Médine. Une autre raison de plus pour le choix de al-Qâdhî Abu Bakr était le fait que la soeur de sa mère, 'Amra, était la disciple de Aïcha, l'épouse du Prophète (Paix sur lui). Donc, tout ce que Amra avait appris de son vénérable guide, avait été consigné en écrit par al-Qâdhî Abu Bakr. C'est pour cette raison que le Calife Umar ibn Abdalaziz lui avait demandé de porter une attention particulière à la classification des traditions transmises par Aicha.
C. Cette première compilation de hadiths (Jami' al ahadith) a donc été réalisée en l'an 99H. Ci-dessous, les derniers Compagnons décédés avec la date et le lieu de leur mort (Radiyallahu anhum ajma'in) :
Nom..............................Lieu de décès.................................Année A.H / A.C
Abu Umâma-l-Bâhilî........Syrie...........................................................86 /705
Abdallâh ibnou-l-Hârith.....Egypte.......................................................86 /705
Abdallâh ibn Abî Awfâ........Al-Koûfah (Irak).......................................87 / 706
as-Sâ-ib ibn Yazîd...............Médine......................................................91 / 709
Anas ibn Mâlik....................Al-Baçrah (Irak).......................................93 / 711
Wallahu a'lam.
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absent
لا إله إلا هو
Il existe ainsi bien, selon les sources médiévales une tradition scripturale de transmission des hadiths durant toute la période couvrant l'époque du Prophète (Paix sur lui) aux plus anciennes compilations de hadiths encore existantes...
1. Du vivant du Messager (Paix sur lui) :
a. Abu Hurayra,
b. Ali ibn abi Talib,
c. jabir ibn Abdallah,
d. Abdallah ibn Amr ibn al As,
e. Samura ibn Jundab,
f. Anas ibn Malik,
g. Abdallah ibn Abbas,
h. ...
2. La seconde génération :
a. Hammam ibn Munabbih,
b. Ibn Chihab al Zuhri,
c. Urwa ibn Zubayr, ...
3. Compilations générales :
a. Abu Bakr ibn Muhammad ibn Amr,
b. Malik ibn Anas,
c. ...
4. Les classiques qui nous sont parvenus :
a. Musnad Ahmad,
b. Darimi,
c. Nasai,
d. Al Bukhari,
e. Muslim,
f. Abu Dawud,
g. Tirmidhi,
h. ...
5. Confrontation des hadiths transmis par écrit dès la première génération, avec les hadiths mis par écrit seulement à partir de la seconde génération :
Il est étonnant que les Compagnons ayant transmis le plus de hadiths sonr ceux qui les tenaient par écrit... Une seconde leçon intéressante, est que lorsque nous confrontons les hadiths des Compagnons qui les tenaient par écrit avec ceux transmis oralement à la seconde génération (les tabi'un) nous constatons une très grande stabilité. En effet, des variantes des hadiths des Compagnons les ayant transmis par écrit depuis le commencement avec ceux écrits une génération après prouvent que la transmission orale des hadiths émanant de Compagnons ne les ayant pas consignées par écrit eux-mêmes a été fort fiable.
* Ainsi, la transmission du hadith a commencé dès le vivant du Prophète (Paix sur lui) et n'a jamais cessé jusqu'à ce jour.
Wallahu a'lam.
1. Du vivant du Messager (Paix sur lui) :
a. Abu Hurayra,
b. Ali ibn abi Talib,
c. jabir ibn Abdallah,
d. Abdallah ibn Amr ibn al As,
e. Samura ibn Jundab,
f. Anas ibn Malik,
g. Abdallah ibn Abbas,
h. ...
2. La seconde génération :
a. Hammam ibn Munabbih,
b. Ibn Chihab al Zuhri,
c. Urwa ibn Zubayr, ...
3. Compilations générales :
a. Abu Bakr ibn Muhammad ibn Amr,
b. Malik ibn Anas,
c. ...
4. Les classiques qui nous sont parvenus :
a. Musnad Ahmad,
b. Darimi,
c. Nasai,
d. Al Bukhari,
e. Muslim,
f. Abu Dawud,
g. Tirmidhi,
h. ...
5. Confrontation des hadiths transmis par écrit dès la première génération, avec les hadiths mis par écrit seulement à partir de la seconde génération :
Il est étonnant que les Compagnons ayant transmis le plus de hadiths sonr ceux qui les tenaient par écrit... Une seconde leçon intéressante, est que lorsque nous confrontons les hadiths des Compagnons qui les tenaient par écrit avec ceux transmis oralement à la seconde génération (les tabi'un) nous constatons une très grande stabilité. En effet, des variantes des hadiths des Compagnons les ayant transmis par écrit depuis le commencement avec ceux écrits une génération après prouvent que la transmission orale des hadiths émanant de Compagnons ne les ayant pas consignées par écrit eux-mêmes a été fort fiable.
* Ainsi, la transmission du hadith a commencé dès le vivant du Prophète (Paix sur lui) et n'a jamais cessé jusqu'à ce jour.
Wallahu a'lam.
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Takamine
"L'Enfer ...c'est moi .. :
oh c' est jolie comme prénom ! ...
absent
لا إله إلا هو
A. Méditations sur le nombre des hadiths posés par Abu Hurayra :
Les historiens médiévaux rapprtent qu'Abu Hurayra avait un coffre avec ses hadiths, Abu Hurayra a transmis 5374 hadiths.
Al Hasan ibn Amr ibn Umayya al Damri rapporte : " J'ai rapporté un hadith en présence d'Abu Hurayra (R.A.). Mais il me dit : "Il n'existe pas un tel hadith". Je lui ai dit que je l'ai entendu de lui-même. Il me dit alors : "Si tu l'as entendu de moi, alors il doit se trouver écrit" et il me conduisit avec lui me tenant par la main. Il me montra ainsi un grand nombre de manuscrits (kutunab kathiran) contenant des hadiths du Prophète (Paix sur lui). Il a retrouvé le hadith que j'avais citée, et me dit : "Ne t'ai-je pas dit que si je l'ai récité, il devrait se trouver écrit parmis mes manuscrits ?"
* Ibn Hazm rapporte dans son al-Ihkâm fî Usûli'l-Ahkâm que les hadiths rapportés par Abu Hurayra rejoignent les hadiths transmis par d'autres Sahabas. Ce qui conforte la stabilité de la transmission des hadiths selon la double voie orale et écrite.
B. Quelques recueils de hadith des plus anciens :
a. Al-Jâmi' de Ma'mar ibn Râshid (mort en 153 de l'hégire),
b. Al-Muwatta de Mâlik ibn Anas (né en 93, mort en 179),
c. Al-Jâmi' de Sufyân ath-Thawrî (né en 97, mort en 161),
d. Kitâb uz-Zuhd de ibn ul-Mubârak (mort en 181)..
Wallahu a'lam.
Les historiens médiévaux rapprtent qu'Abu Hurayra avait un coffre avec ses hadiths, Abu Hurayra a transmis 5374 hadiths.
Al Hasan ibn Amr ibn Umayya al Damri rapporte : " J'ai rapporté un hadith en présence d'Abu Hurayra (R.A.). Mais il me dit : "Il n'existe pas un tel hadith". Je lui ai dit que je l'ai entendu de lui-même. Il me dit alors : "Si tu l'as entendu de moi, alors il doit se trouver écrit" et il me conduisit avec lui me tenant par la main. Il me montra ainsi un grand nombre de manuscrits (kutunab kathiran) contenant des hadiths du Prophète (Paix sur lui). Il a retrouvé le hadith que j'avais citée, et me dit : "Ne t'ai-je pas dit que si je l'ai récité, il devrait se trouver écrit parmis mes manuscrits ?"
* Ibn Hazm rapporte dans son al-Ihkâm fî Usûli'l-Ahkâm que les hadiths rapportés par Abu Hurayra rejoignent les hadiths transmis par d'autres Sahabas. Ce qui conforte la stabilité de la transmission des hadiths selon la double voie orale et écrite.
B. Quelques recueils de hadith des plus anciens :
a. Al-Jâmi' de Ma'mar ibn Râshid (mort en 153 de l'hégire),
b. Al-Muwatta de Mâlik ibn Anas (né en 93, mort en 179),
c. Al-Jâmi' de Sufyân ath-Thawrî (né en 97, mort en 161),
d. Kitâb uz-Zuhd de ibn ul-Mubârak (mort en 181)..
Wallahu a'lam.
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لا إله إلا هو
Salamun aleykum.
Revenons sur le cas des écrits d'Abu Hurayra. On rapporte de lui, comme mentionné plus haut 5374 hadiths. Ses hadiths sont repris par l'un ou l'autre parmis tous les Sahabas. En fait, les spécialistes du hadiths soulignent qu'avec les variantes, parmis les 5374 hadiths, quelques 1600 hadiths sont rapportés par lui de façon exclusive. Or, Ibn Hazm précise dans son ouvrage al-Ihkâm fî Usûli'l-Ahkâm que les quelques 1600 hadiths qui sont rapportés selon lui de façon exclusive, la quasi totalité souffre de failles dans les chaines de narrateurs : seul 180 hadiths restent au final comme transmis par Abu Hurayra de façon exclusive, avec des chaînes de transmissions fiables. Mais ces hadiths demeurent écartés par la majorité écrasante des juristes et des experts du hadiths, du fait de leur caractère isolé.
Ainsi, Nous pouvons conclure qu'environs 4774 hadiths se trouvent transmis par Abu Hurayra, qui les tenait tous écrits selon le récit de Al Hasan ibn Amr ibn Umayya al Damri mentionné au post précédant. La thèse qui voudrait que la Sunnah n'ait été couchée par écrit que deux siècles après le décès du Messager (Paix sur lui) s'effondre ainsi.
Nous avons montré que des compilations exhaustives de hadiths consignés par écrit se sont opérées alors même que certains compagnons du Prophète (Paix sur lui) étaient encore de ce monde.
Wallahu a'lam.
Revenons sur le cas des écrits d'Abu Hurayra. On rapporte de lui, comme mentionné plus haut 5374 hadiths. Ses hadiths sont repris par l'un ou l'autre parmis tous les Sahabas. En fait, les spécialistes du hadiths soulignent qu'avec les variantes, parmis les 5374 hadiths, quelques 1600 hadiths sont rapportés par lui de façon exclusive. Or, Ibn Hazm précise dans son ouvrage al-Ihkâm fî Usûli'l-Ahkâm que les quelques 1600 hadiths qui sont rapportés selon lui de façon exclusive, la quasi totalité souffre de failles dans les chaines de narrateurs : seul 180 hadiths restent au final comme transmis par Abu Hurayra de façon exclusive, avec des chaînes de transmissions fiables. Mais ces hadiths demeurent écartés par la majorité écrasante des juristes et des experts du hadiths, du fait de leur caractère isolé.
Ainsi, Nous pouvons conclure qu'environs 4774 hadiths se trouvent transmis par Abu Hurayra, qui les tenait tous écrits selon le récit de Al Hasan ibn Amr ibn Umayya al Damri mentionné au post précédant. La thèse qui voudrait que la Sunnah n'ait été couchée par écrit que deux siècles après le décès du Messager (Paix sur lui) s'effondre ainsi.
Nous avons montré que des compilations exhaustives de hadiths consignés par écrit se sont opérées alors même que certains compagnons du Prophète (Paix sur lui) étaient encore de ce monde.
Wallahu a'lam.
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لا إله إلا هو
Salamun aleykum. Voici quelques uns des 140 hadiths transmis par écrit via Hammam ibn Munabbih dont trois manuscrits ont été retrouvés à Berlin, Damas et au Caire.
Et le Messager (Paix sur lui) a dit: Je suis comme une personne qui a allumé un feu; quand l'alentour se trouve éclairé les papillons et les autres insectes se mettent à y tomber; cette personne s'efforce de les empêcher mais ils l'emportent sur elle et se précipitent dans la flamme. Il en est ainsi de moi et de vous: J'essaie de vous sauver du feu (et je crie) : « Eloignez-vous du feu, éloignez-vous du feu», mais (vous n'écoutez pas et) de force vous vous précipitez dans le feu."
Et le Messager d'Allah dit, mon exemple vis-à-vis des prophètes qui m'ont précédé est comme celui d'un homme qui construit un ensemble d'appartements et les faits agréables, beaux et parfaits sauf à l'emplacement d'une brique. Les gens qui parcourent (la maison) admirent l'édifice et demandent: «Pourquoi n'a-t-on pas mis une brique ici afin que la maison soit achevée? Le Messager d'Allah r dit alors: "Je suis cette brique".
Et le Messager d'Allah r a dit: Méfiez-vous des soupçons, car le soupçon est la parole la plus mensongère. Et ne fraudez pas dans les transactions, ne soyez pas envieux, ne vous querellez pas pour des questions d'ambition personnelle, ne gardez pas de rancune dans le coeur contre autrui; ne tournez pas non plus définitivement votre dos (aux amis). Et, ô esclaves d'Allah , soyez frères les uns des autres.
Et le Messager d'Allah r a dit: Laissez-moi tant que je vous laisse— autre version: tant qu'on vous laisse—car les gens qui vinrent avant vous posaient des questions à leurs prophètes et se perdaient en s'opposant à eux. Aussi, quand je vous interdis de faire quelque chose, évitez-le, et quand je vous commande de faire quelque chose, faites-le dans la mesure de vos possibilités.
Ces sont là des hadiths, parmis les traditions prophétiques des plus solidement établis transmis par écrit selon Abu Hurayra qui l'a personnelement entendu du Prophète (Paix sur lui), et qui nous sont parvenus sans interruption dont trois manuscrits ont été retrouvés à travers le Monde. Subhanallah !
http://na.mo.free.fr/ebooks/sahifa.pdf
Et le Messager (Paix sur lui) a dit: Je suis comme une personne qui a allumé un feu; quand l'alentour se trouve éclairé les papillons et les autres insectes se mettent à y tomber; cette personne s'efforce de les empêcher mais ils l'emportent sur elle et se précipitent dans la flamme. Il en est ainsi de moi et de vous: J'essaie de vous sauver du feu (et je crie) : « Eloignez-vous du feu, éloignez-vous du feu», mais (vous n'écoutez pas et) de force vous vous précipitez dans le feu."
Et le Messager d'Allah dit, mon exemple vis-à-vis des prophètes qui m'ont précédé est comme celui d'un homme qui construit un ensemble d'appartements et les faits agréables, beaux et parfaits sauf à l'emplacement d'une brique. Les gens qui parcourent (la maison) admirent l'édifice et demandent: «Pourquoi n'a-t-on pas mis une brique ici afin que la maison soit achevée? Le Messager d'Allah r dit alors: "Je suis cette brique".
Et le Messager d'Allah r a dit: Méfiez-vous des soupçons, car le soupçon est la parole la plus mensongère. Et ne fraudez pas dans les transactions, ne soyez pas envieux, ne vous querellez pas pour des questions d'ambition personnelle, ne gardez pas de rancune dans le coeur contre autrui; ne tournez pas non plus définitivement votre dos (aux amis). Et, ô esclaves d'Allah , soyez frères les uns des autres.
Et le Messager d'Allah r a dit: Laissez-moi tant que je vous laisse— autre version: tant qu'on vous laisse—car les gens qui vinrent avant vous posaient des questions à leurs prophètes et se perdaient en s'opposant à eux. Aussi, quand je vous interdis de faire quelque chose, évitez-le, et quand je vous commande de faire quelque chose, faites-le dans la mesure de vos possibilités.
Ces sont là des hadiths, parmis les traditions prophétiques des plus solidement établis transmis par écrit selon Abu Hurayra qui l'a personnelement entendu du Prophète (Paix sur lui), et qui nous sont parvenus sans interruption dont trois manuscrits ont été retrouvés à travers le Monde. Subhanallah !
http://na.mo.free.fr/ebooks/sahifa.pdf
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لا إله إلا هو
Salamun aleykum.
Quelques autres des hadiths de la Sahifa Hammam ibn Munabbih, de la plume d'Abu Hurayra :
Et le Messager d'Allah r a dit: L'Heure de la fin du monde n'arrivera pas avant que vous n'ayez combattu les gens du Khouzistan et du Kirman, des peuples d'entre les non-Arabes (a'âjim) au visage rouge, au nez camus, aux yeux petits, leurs visages ayant l'air de boucliers qui ont été martelés.
Et le Messager d'Allah r a dit: L'Heure de la fin du monde n'arrivera pas avant que vous n'ayez combattu un peuple dont les sandales sont faites de poils.
Et le Messager d'Allah r a dit: Nul voleur qui vole ne peut être un croyant au moment où il vole. Nul fornicateur qui fornique ne peut être un croyant au moment où il fornique. Nul buveur de boisson interditec'est- à-dire d'alcool—qui boit ne peut être un croyant au moment où il boit. Par Celui Qui tient dans Sa main l'âme de Muhammad ! nul pilleur qui pille un objet de valeur et qui attire l'attention des croyants n'est un croyant au moment où il pille. Et nul fraudeur qui fraude ne peut être un croyant au moment où il fraude. Prenez garde, prenez garde !
Et le Messager d'Allah r a dit: Si l'un de vous achète une chamelle ou une chèvre qui, frauduleusement, n'a pas été traite normalement (pour donner l'impression qu'elle produit plus de lait qu'en réalité), il a le choix, après l'avoir traite lui-même, soit de se contenter de ce qui en est, soit de la rendre avec une mesure (sa') de dattes (pour prix du lait trait).
Wallahu a'lam.
Quelques autres des hadiths de la Sahifa Hammam ibn Munabbih, de la plume d'Abu Hurayra :
Et le Messager d'Allah r a dit: L'Heure de la fin du monde n'arrivera pas avant que vous n'ayez combattu les gens du Khouzistan et du Kirman, des peuples d'entre les non-Arabes (a'âjim) au visage rouge, au nez camus, aux yeux petits, leurs visages ayant l'air de boucliers qui ont été martelés.
Et le Messager d'Allah r a dit: L'Heure de la fin du monde n'arrivera pas avant que vous n'ayez combattu un peuple dont les sandales sont faites de poils.
Et le Messager d'Allah r a dit: Nul voleur qui vole ne peut être un croyant au moment où il vole. Nul fornicateur qui fornique ne peut être un croyant au moment où il fornique. Nul buveur de boisson interditec'est- à-dire d'alcool—qui boit ne peut être un croyant au moment où il boit. Par Celui Qui tient dans Sa main l'âme de Muhammad ! nul pilleur qui pille un objet de valeur et qui attire l'attention des croyants n'est un croyant au moment où il pille. Et nul fraudeur qui fraude ne peut être un croyant au moment où il fraude. Prenez garde, prenez garde !
Et le Messager d'Allah r a dit: Si l'un de vous achète une chamelle ou une chèvre qui, frauduleusement, n'a pas été traite normalement (pour donner l'impression qu'elle produit plus de lait qu'en réalité), il a le choix, après l'avoir traite lui-même, soit de se contenter de ce qui en est, soit de la rendre avec une mesure (sa') de dattes (pour prix du lait trait).
Wallahu a'lam.
Pièces jointes
Dernière édition:
absent
لا إله إلا هو
Salamun aleykum. Nous avons jusqu'ici insisté sur la transcription des hadiths dès le vivant du Messager (Paix sur lui) et montré que leur compilation intégrale a commencé dès l'époque d'Umar ibn Abdalaziz alors que des Compagnons du Prophète (P.) étaient toujours de ce monde.
A présent, je voudrais m'arrêter sur le second point d'accroche de mon fil qui est le degré de fiabilité d'une transmission orale. J'ai donc mentionné en initiant le sujet de notre débat le cas des aborigènes d'Australie dont l'efficacité rare de la mémoire orale sur plus de 7000 ans a été vérifiée de façon éclatante et étonnante.
En fait, il existe de même un moyen de rétro-controle du degré de fiabilité des hadiths sur base de deux méthodes complémentaires, basées l'une sur le référencement (al isnad) et le second sur le Coran.
En effet, comme l'a montré Harald Motzki, lorsque nous détenons un faisceau de hadiths convergent vers une narration identique, avec chacun une chaine de références, il devient possible de faire une déconstruction de la variation de ces récits en retenant les éléments selon leur degré de stabilité et en regard des narrateurs de maillon à maillon. Motzki a ainsi réussi à reconstituer une série de hadiths en montrant la façon dont celui-ci a varié au gré de la transmission étape par étape : ce qui permettait donc de reconstruire le récit d'origine.
La seconde démarche est de recouper le récit rapporté avec le Coran, comme l'a fait l'islamologue Robert Bertram Serjeant dans son Sunnah Jami'a. Cette confrontation des articulations des récits rapportés sur des articulations non contestés des enseignements du Saint-Coran est donc un outil très pertinent pour le controle de la cohérence des hadiths avec le bassin sociologique et historique du Prophète (Paix sur lui).
Wallahu a'lam.
A présent, je voudrais m'arrêter sur le second point d'accroche de mon fil qui est le degré de fiabilité d'une transmission orale. J'ai donc mentionné en initiant le sujet de notre débat le cas des aborigènes d'Australie dont l'efficacité rare de la mémoire orale sur plus de 7000 ans a été vérifiée de façon éclatante et étonnante.
En fait, il existe de même un moyen de rétro-controle du degré de fiabilité des hadiths sur base de deux méthodes complémentaires, basées l'une sur le référencement (al isnad) et le second sur le Coran.
En effet, comme l'a montré Harald Motzki, lorsque nous détenons un faisceau de hadiths convergent vers une narration identique, avec chacun une chaine de références, il devient possible de faire une déconstruction de la variation de ces récits en retenant les éléments selon leur degré de stabilité et en regard des narrateurs de maillon à maillon. Motzki a ainsi réussi à reconstituer une série de hadiths en montrant la façon dont celui-ci a varié au gré de la transmission étape par étape : ce qui permettait donc de reconstruire le récit d'origine.
La seconde démarche est de recouper le récit rapporté avec le Coran, comme l'a fait l'islamologue Robert Bertram Serjeant dans son Sunnah Jami'a. Cette confrontation des articulations des récits rapportés sur des articulations non contestés des enseignements du Saint-Coran est donc un outil très pertinent pour le controle de la cohérence des hadiths avec le bassin sociologique et historique du Prophète (Paix sur lui).
Wallahu a'lam.
absent
لا إله إلا هو
Salamun aleykum. Les spécialistes du hadith ont élaboré des critères de vérification et des moyens de sourçage fort sophistiqués. Les personnes n'ayant pas suivi de cursus sur les méthodes d'investigations n'ont aucune idée précise de la pertinence des moyens d'authentification. Comme souligné au début du fil, j'ai volontairement écarté une approche conventionelle de mention des méthodes en sciences du hadith pour éviter de donner l'impression que la pertinence des hadith se circonscrirait à la seule science du hadith.
1/ Nous avons constaté que les hadiths ont été couché par écrit du vivant même du Messager (Paix sur lui).
2/Nous avons vu que des compilations intégrales des hadiths ont été opérées à l'époque des derniers Sahabas à Médine.
3/ Nous avons vu qu'un exemplaire d'un des manuscrits personnels d'Abu Hurayra en personne a été transmis par écrit jusqu'au IVeS dont trois manuscrits remontant à après la réforme de l'écriture ont été confrontés et confirment leur authenticité.
4/ Dans mon dernier post, j'ai mentionné qu'une double méthode non-standard fondée sur les recoupements des variantes en une déconstruction et une confrontation latérale structurelle avec le Coran permettaient d'obtenir une authentification indirecte scientifiquement vérifiable des hadiths qui nous sont parvenus par plusieurs chaines de transmission.
* A présent, je voudrais faire une parenthèse sur les critères canoniques de l'admission des hadiths.
Les experts du hadiths du monde musulman ont des critères d'une sévérité variable. Les plus souples permettant l'autorisation des hadiths faibles pour des actes non obligatoires tenant du bon comportement (hanbalisme). D'autres moins souples, ne retiennent pas les hadiths faibles, mais admettent les hadiths transmis par des narrateurs non identifiés par des narrateurs connus comme fiables (comme Nasai). Les plus sévères reffusent tout hadith transmis par des inconnus, mais acceptent tout hadith rapporté par des narrateurs connus comme fiables, à la condition qu'ils aient pu vivre à des dates qui se chevauchent, même si la transmission de maillon à maillon ne peut pas se vérifier de façon solide. Les plus sévères encore exigent que la chaine de transmission soit constituée par des narrateurs réputés comme très fiables, dont la transmission de maillon à maillon de chaykh à murid est établie de façon claire : si un narrateur qui n'a rencontré un chaykh qu'une courte période en transmet plus de hadiths que ne le permet raisonnablement la durée de l'étude du narrateur des hadiths chez le chaykh dont il transmet tous ce hadiths sont rejetés comme douteux.
Enfin, les plus durs en matière d'authentification des hadiths exigent que les hadiths soient mutawatir, c'est-à-dire transmis par plus de quatre narrateurs à chaque maillon. Rejetant les hadiths ahad et gharib ne répondant pas à ce critère (hanafisme).
Les muhaddiths sont en effet permissifs sur le reffus d'un hadith ahad, et ne considèrent pas cela comme un péché. Le doute ne pouvant autoriser un fondement sacré et orthodoxe.
Or, les hadiths répondant à ces critères sont peu nombreux, et rejoignent des règles religieuses très entérinées qu'aucune des branches religieuses du monde musulman ignore.
Selon la sévérité des spécialistes du hadith, le nombre de hadiths mutawatir varie également, ainsi Al Kattani en retient 320 dans son ouvrage Nazmu'l-Mutanâsira mina'l-Ahadithi'l-Mutawâtira. Tandis que Suyuti n'en retient que 113 dans son al-azharu'l mutanasira fi'l ahadithi'l mutawatira.
Wallahu a'lam.
1/ Nous avons constaté que les hadiths ont été couché par écrit du vivant même du Messager (Paix sur lui).
2/Nous avons vu que des compilations intégrales des hadiths ont été opérées à l'époque des derniers Sahabas à Médine.
3/ Nous avons vu qu'un exemplaire d'un des manuscrits personnels d'Abu Hurayra en personne a été transmis par écrit jusqu'au IVeS dont trois manuscrits remontant à après la réforme de l'écriture ont été confrontés et confirment leur authenticité.
4/ Dans mon dernier post, j'ai mentionné qu'une double méthode non-standard fondée sur les recoupements des variantes en une déconstruction et une confrontation latérale structurelle avec le Coran permettaient d'obtenir une authentification indirecte scientifiquement vérifiable des hadiths qui nous sont parvenus par plusieurs chaines de transmission.
* A présent, je voudrais faire une parenthèse sur les critères canoniques de l'admission des hadiths.
Les experts du hadiths du monde musulman ont des critères d'une sévérité variable. Les plus souples permettant l'autorisation des hadiths faibles pour des actes non obligatoires tenant du bon comportement (hanbalisme). D'autres moins souples, ne retiennent pas les hadiths faibles, mais admettent les hadiths transmis par des narrateurs non identifiés par des narrateurs connus comme fiables (comme Nasai). Les plus sévères reffusent tout hadith transmis par des inconnus, mais acceptent tout hadith rapporté par des narrateurs connus comme fiables, à la condition qu'ils aient pu vivre à des dates qui se chevauchent, même si la transmission de maillon à maillon ne peut pas se vérifier de façon solide. Les plus sévères encore exigent que la chaine de transmission soit constituée par des narrateurs réputés comme très fiables, dont la transmission de maillon à maillon de chaykh à murid est établie de façon claire : si un narrateur qui n'a rencontré un chaykh qu'une courte période en transmet plus de hadiths que ne le permet raisonnablement la durée de l'étude du narrateur des hadiths chez le chaykh dont il transmet tous ce hadiths sont rejetés comme douteux.
Enfin, les plus durs en matière d'authentification des hadiths exigent que les hadiths soient mutawatir, c'est-à-dire transmis par plus de quatre narrateurs à chaque maillon. Rejetant les hadiths ahad et gharib ne répondant pas à ce critère (hanafisme).
Les muhaddiths sont en effet permissifs sur le reffus d'un hadith ahad, et ne considèrent pas cela comme un péché. Le doute ne pouvant autoriser un fondement sacré et orthodoxe.
Or, les hadiths répondant à ces critères sont peu nombreux, et rejoignent des règles religieuses très entérinées qu'aucune des branches religieuses du monde musulman ignore.
Selon la sévérité des spécialistes du hadith, le nombre de hadiths mutawatir varie également, ainsi Al Kattani en retient 320 dans son ouvrage Nazmu'l-Mutanâsira mina'l-Ahadithi'l-Mutawâtira. Tandis que Suyuti n'en retient que 113 dans son al-azharu'l mutanasira fi'l ahadithi'l mutawatira.
Wallahu a'lam.
Dernière édition:
bachir1975
VIB
looooooool
absent
لا إله إلا هو
Salamun aleykum, pour montrer le poids des ahadiths mutawatira, je mets une liste de quelques Sahabas qui ont entendu et transmis ce hadith :
1. Jabir ibn Abdullah,
2. Anas ibn Malik,
3. Abu Sa'id al-Khudri,
4. Abdallah ibn Mas'ud,
5. Abu Hurayra,
6. Murra,
7. Qays ibnSa'd ibn Ubada,
8. Salama ibn al Akwa,
9. Ukbe ibn Amir,
10. Zayd ibn Arqam,
11. Khalid ibn Arfada,
12. Muawiya ibn abu Sufyan,
13. Mughira ibn Chu'ba,
14. Zubayr ibn Awwam,
15. Abu Bakr,
16. Umar,
17. Uthman,
18. Sai'd ibn Zayd,
19. Amr ibn al-Ass,
20. Burayda,
21. Abu Musa el-Ghafiki,
22. Abu Umama,
23. Abdallah ibn Amr al-Mukanna,
24. Aws al Thaqafi,
25. etc.
Walhamdulillah.
salam,
le hadith Mutawater est très rare , pour ne pas dire inexistant .
ceux que tu viens de citer , sont les premiers maillons de l'Issnad , pour prouver le "tawatour" de ce hadith , tu devrais etre capable de donner presque la même liste pour chaque nom et chaque maillon ...
absent
لا إله إلا هو
Là, on parle le même langage. En effet, un hadith mutawatir est un hadith qui nous parvient par tant de voies différentes via des personnes réputées pour leur sincérité dans la foi et leur véridicité que remettre en compte le récit ainsi rapporté devient outrageux.
Le nombre de narrateurs par maillon n'est pas fondé sur un critère absolu, mais sur le degré de sévérité des spécialistes cependant. On peut dire qu'un hadith qui est transmis par 4x4x4x4 narrateurs de façon ferme est mutawatir. Cela nécessite 256 chaines de transmissions sahih distinctes. Ces hadiths sont en effet rares.
La seconde difficulté est que ce récit soit stable dans l'ensemble des ahadiths ainsi rapportés. Si une seule partie de la narration divise, cette partie ne sera pas mutawatir.
Il y a deux types de mutawatir : le mutawatir bil'lafd (les propos du Messager) et le mutawatir bi'l ma'na (une explication d'une pratique ou d'un commandement du Messager avec ses propres termes).
Les mutawatir bi'l ma'na sont en assez grand nombre (quelques centaines), les mutawatir bil'lafd sont moins nombreux (quelques dixaines).
Le plus grands parmis les Sahabas ne transmettaient pas les hadiths, de peur de faire dire un mensonge au Prophète (Paix sur lui). Mais ils pratiquaient et commandaient sa Sunnah concernant les fondements de l'islam, à commencer par les cinq piliers de notre belle religion. Il faut distinguer sunnah et hadiths : ces deux notions ne sont pas interchangeables.
Wallahu a'lam.
absent
لا إله إلا هو
La lapidation de Ma'iz, un cas mutawatir :
1/ Nuaym ibn Hazzâl, rapporte de son père (Hazzâl), qu'il dit ceci :
Mâ'iz b. Mâlik était un orphelin qui restait aux soins de mon père, il eut une relation avec une esclave du quartie, et mo père lui dit : "Va chez le Messager (Paix sur lui), dis-lui ce que tu as fait. Peut-être priera-t-il Allah pour qu'Il te pardonne ?" Esparént une issue favorable pour Ma'iz.
Ma'iz vint au Messager et dit : "Ô Messager ! J'ai forniqué, applique la Loi d'Allah sur moi". Le Messager détourna le visage de Ma'iz*. Mais Ma'iz alla et revint dire : "Ô Messager, j'ai forniqué applique la Loi d'Allah sur moi". Et le Messager détourna à nouveau le visage de lui**. Mais Ma'iz revint encore deux autres fois** et dit : "Ô Messager, j'ai forniqué, applique le Livre d'Allah sur moi".
Quand il dit cela, le Messager lui dit : "Tu as répété ces paroles quatre fois, avec qui as-tu forniqué ?" "Avec une telle." "As-tu couché avec elle ?" "Oui." Ta peau a-t-elle touché sa peau." "Oui." As tu eu une copulation avec elle ?" "Oui."
Sur ce, le Messager (Paix sur lui) commanda de le lapider. Ma'iz fut emmené à al Harra. Quand il était lapidé, il fuit à cause de la douleur des coups de pierres. Ses compagnons ne parvenaient pas à le rattraper, mais Abdallah ibn Unays arriva jusqu'à lui et l'acheva en lançant dessus un os de chameau et il mourut sur le coup. Ensuite il vint rapporter cela au Messager, qui lui dit : "Si seulement vous l'aviez laissé partir. Peut-être se serait-il repenti, et Allah l'aurait pardonné !"
Les autres témoins parmis les Sahabas :
1/ Hazzal,
2/ Muhammed ibn İshaq,
3/ Jaber ibn Abdullah,
4/ İbn Abbas,
5/ Jaber ibn Samura,
6/ Chu'ba,
7/ Abu Hurayra,
8/ Abu Sa'id,
9/ Abu Nadra,
10/ Burayda,
11/ etc.
Wallahu a'lam.
1/ Nuaym ibn Hazzâl, rapporte de son père (Hazzâl), qu'il dit ceci :
Mâ'iz b. Mâlik était un orphelin qui restait aux soins de mon père, il eut une relation avec une esclave du quartie, et mo père lui dit : "Va chez le Messager (Paix sur lui), dis-lui ce que tu as fait. Peut-être priera-t-il Allah pour qu'Il te pardonne ?" Esparént une issue favorable pour Ma'iz.
Ma'iz vint au Messager et dit : "Ô Messager ! J'ai forniqué, applique la Loi d'Allah sur moi". Le Messager détourna le visage de Ma'iz*. Mais Ma'iz alla et revint dire : "Ô Messager, j'ai forniqué applique la Loi d'Allah sur moi". Et le Messager détourna à nouveau le visage de lui**. Mais Ma'iz revint encore deux autres fois** et dit : "Ô Messager, j'ai forniqué, applique le Livre d'Allah sur moi".
Quand il dit cela, le Messager lui dit : "Tu as répété ces paroles quatre fois, avec qui as-tu forniqué ?" "Avec une telle." "As-tu couché avec elle ?" "Oui." Ta peau a-t-elle touché sa peau." "Oui." As tu eu une copulation avec elle ?" "Oui."
Sur ce, le Messager (Paix sur lui) commanda de le lapider. Ma'iz fut emmené à al Harra. Quand il était lapidé, il fuit à cause de la douleur des coups de pierres. Ses compagnons ne parvenaient pas à le rattraper, mais Abdallah ibn Unays arriva jusqu'à lui et l'acheva en lançant dessus un os de chameau et il mourut sur le coup. Ensuite il vint rapporter cela au Messager, qui lui dit : "Si seulement vous l'aviez laissé partir. Peut-être se serait-il repenti, et Allah l'aurait pardonné !"
Les autres témoins parmis les Sahabas :
1/ Hazzal,
2/ Muhammed ibn İshaq,
3/ Jaber ibn Abdullah,
4/ İbn Abbas,
5/ Jaber ibn Samura,
6/ Chu'ba,
7/ Abu Hurayra,
8/ Abu Sa'id,
9/ Abu Nadra,
10/ Burayda,
11/ etc.
Wallahu a'lam.
absent
لا إله إلا هو
Les fondamentaux et les cinq piliers à travers les différentes branches de l'islam :
Nous avons vu que les enseignements du Prophète (Paix sur lui) on donc commencé à être couchés par écrit du vivant même de celui-ci par des Compagnons lettrés, nous avons appris que des recentions de hadiths ont été compilés à l'époque des derniers Compagnons encore en vie. Mentionné des biographies et ouvrages d'histoire rédigés par des Compagnons ou dictés par eux à des disciples... Nous nous sommes arrêtés sur la mention de ces écrits primordiaux dans les ouvrages classiques parvenus jusqu'à nous, sur l'effet de la réforme de l'écriture arabe au tournant entre le IIeS et le IIIeS hégirien qui a conduit à la destruction systématique des manuscrits antérieurs devenus illisibles. Enfin nous avons survolé les méthodes d'investigations des anciens pour l'évaluation du niveau de fiabilité des écrits anciens, constaté que les hadiths rapportés par les Compagnons lettrés -qui posaient par écrit leurs mémoires -constituent une base d'informations suffisante pour consolider les pratiques religieuses en islam ; dont les hadiths rapportés par d'autres Compagnons, après une transmission orale sur deux à trois générations, avant d'être fixés par écrit (pour les plus tardifs) ne sont rien d'autre que des variantes des mêmes hadiths transmis par double voie orale et écrite par des Compagnons lettrés.
Nous avons finalement ouvert une parenthèse pour mentionner les hadiths mutawatir, leurs variantes et leur fonction en islam. Nous avons constaté que les récits mutawatir rejoignant les fondamentaux des hadiths transmis par double voie écrite et orale des Compagnons lettrés, consolidant le degré de fiabilité de ces traditions qui nous sont parvenus et dont nous disposons toujours...
A présent, nous allons nous arrêter sur une autre méthode complémentaire et corollaire à ces études sur le degré de fiabilité des écrits traditionnels tenus classiquement comme sahih : la confrontation de la réalisation et des détails de la mise en pratique des cinq piliers de l'islam à travers les grandes branches de l'islam, le sunnisme - le chiisme et le kharéjisme.
Les cinq pilliers en islam, la foi en Allah comme Dieu Unique, les cinq prières quotidiennes, le jeûne du mois de Ramadan, la zakat annuelle et le pèlerinage à la Mecque :
Nous savons que les grandes branches de l'islam sont apparus du temps des Compagnons. Or, le Coran commande de suivre la voie des Compagnons en ces termes sans équivoque : "Les tout premiers parmis les Muhajirun et les Ançar et ceux qui les ont suivis dans un beau comportement, radiyallahu anhum wa radu anhu. Il a préparé pour eux des jardins sous lesquels coulent des ruisseaux, et ils y demeurent perpétuellement. Voilà l'énorme succès." (al Tawba, 100).
Ainsi, le Coran impose comme exemple dans le bon comportement l'islam pratiqué par les premiers musulmans. Or, cela est un point d'accroche qui, à l'instar de la méthode de l'Imam Malik ibn Anas, fait de l'islam des débuts un modèle pour les générations futures en matière de religion.
Et il est notoire que les dissentions entre les grandes branches du monde musulman qui ont divisé les musulmans et en ont fait des groupes religieux opposés les uns aux autres, ont fait que chaque communauté porte malgré les sévères reproches portés par chacune aux autres la marque des pratiques fondamentaux concernant la pratique des cinq piliers de l'islam et ses fondamentaux.
Ainsi, ce qui unit les différentes branches sunnite/chiite/kharéjite dans la pratique religieuse malgré la haine des communautés les unes à l'encontre des autres : aucune autorité n'ayant pu imposer ces pratiques détaillées aux trois communautés après l'époque des Compagnons est une autre preuve incontestable de ce que ces pratiques sont celles qui étaient communes en amont des divisions, à l'époque des Compagnons. Et cela aussi, rejoint les hadiths mutawatir, et conforte la fiabilité de ces hadiths redondants transmis par de très larges faisceaux de savants.
CE QUI REUNIT LES SUNNITES LES CHIITES ET KHAREJITES DANS LA RELIGION REMONTE A L'ISLAM D'AVANT LA GRANDE DIVISION, AU TEMPS DES COMPAGONS CITE COMME EXEMPLE PAR LE CORAN. EN SORTE QUE MÊME SANS AUCUN HADITH, IL DEVIENT POSSIBLE DE PRATRIQUER L'ISLAM ORIGINEL SI ON PREND TOUT CE QUI NE DIVISE PAS CES TROIS BRANCHES FONDAMENTALES. IL EST REMARQUABLE ET NOTOIRE QUE CES PRATIQUES NE DIVISANT PAS REJOIGNENT SYSTEMATIQUEMENT LES HADITH MUTAWATIR ET LES PRATIQUES SUNNITES TENUES POUR SAHIH.
Wallahu a'lam.
Nous avons vu que les enseignements du Prophète (Paix sur lui) on donc commencé à être couchés par écrit du vivant même de celui-ci par des Compagnons lettrés, nous avons appris que des recentions de hadiths ont été compilés à l'époque des derniers Compagnons encore en vie. Mentionné des biographies et ouvrages d'histoire rédigés par des Compagnons ou dictés par eux à des disciples... Nous nous sommes arrêtés sur la mention de ces écrits primordiaux dans les ouvrages classiques parvenus jusqu'à nous, sur l'effet de la réforme de l'écriture arabe au tournant entre le IIeS et le IIIeS hégirien qui a conduit à la destruction systématique des manuscrits antérieurs devenus illisibles. Enfin nous avons survolé les méthodes d'investigations des anciens pour l'évaluation du niveau de fiabilité des écrits anciens, constaté que les hadiths rapportés par les Compagnons lettrés -qui posaient par écrit leurs mémoires -constituent une base d'informations suffisante pour consolider les pratiques religieuses en islam ; dont les hadiths rapportés par d'autres Compagnons, après une transmission orale sur deux à trois générations, avant d'être fixés par écrit (pour les plus tardifs) ne sont rien d'autre que des variantes des mêmes hadiths transmis par double voie orale et écrite par des Compagnons lettrés.
Nous avons finalement ouvert une parenthèse pour mentionner les hadiths mutawatir, leurs variantes et leur fonction en islam. Nous avons constaté que les récits mutawatir rejoignant les fondamentaux des hadiths transmis par double voie écrite et orale des Compagnons lettrés, consolidant le degré de fiabilité de ces traditions qui nous sont parvenus et dont nous disposons toujours...
A présent, nous allons nous arrêter sur une autre méthode complémentaire et corollaire à ces études sur le degré de fiabilité des écrits traditionnels tenus classiquement comme sahih : la confrontation de la réalisation et des détails de la mise en pratique des cinq piliers de l'islam à travers les grandes branches de l'islam, le sunnisme - le chiisme et le kharéjisme.
Les cinq pilliers en islam, la foi en Allah comme Dieu Unique, les cinq prières quotidiennes, le jeûne du mois de Ramadan, la zakat annuelle et le pèlerinage à la Mecque :
Nous savons que les grandes branches de l'islam sont apparus du temps des Compagnons. Or, le Coran commande de suivre la voie des Compagnons en ces termes sans équivoque : "Les tout premiers parmis les Muhajirun et les Ançar et ceux qui les ont suivis dans un beau comportement, radiyallahu anhum wa radu anhu. Il a préparé pour eux des jardins sous lesquels coulent des ruisseaux, et ils y demeurent perpétuellement. Voilà l'énorme succès." (al Tawba, 100).
Ainsi, le Coran impose comme exemple dans le bon comportement l'islam pratiqué par les premiers musulmans. Or, cela est un point d'accroche qui, à l'instar de la méthode de l'Imam Malik ibn Anas, fait de l'islam des débuts un modèle pour les générations futures en matière de religion.
Et il est notoire que les dissentions entre les grandes branches du monde musulman qui ont divisé les musulmans et en ont fait des groupes religieux opposés les uns aux autres, ont fait que chaque communauté porte malgré les sévères reproches portés par chacune aux autres la marque des pratiques fondamentaux concernant la pratique des cinq piliers de l'islam et ses fondamentaux.
Ainsi, ce qui unit les différentes branches sunnite/chiite/kharéjite dans la pratique religieuse malgré la haine des communautés les unes à l'encontre des autres : aucune autorité n'ayant pu imposer ces pratiques détaillées aux trois communautés après l'époque des Compagnons est une autre preuve incontestable de ce que ces pratiques sont celles qui étaient communes en amont des divisions, à l'époque des Compagnons. Et cela aussi, rejoint les hadiths mutawatir, et conforte la fiabilité de ces hadiths redondants transmis par de très larges faisceaux de savants.
CE QUI REUNIT LES SUNNITES LES CHIITES ET KHAREJITES DANS LA RELIGION REMONTE A L'ISLAM D'AVANT LA GRANDE DIVISION, AU TEMPS DES COMPAGONS CITE COMME EXEMPLE PAR LE CORAN. EN SORTE QUE MÊME SANS AUCUN HADITH, IL DEVIENT POSSIBLE DE PRATRIQUER L'ISLAM ORIGINEL SI ON PREND TOUT CE QUI NE DIVISE PAS CES TROIS BRANCHES FONDAMENTALES. IL EST REMARQUABLE ET NOTOIRE QUE CES PRATIQUES NE DIVISANT PAS REJOIGNENT SYSTEMATIQUEMENT LES HADITH MUTAWATIR ET LES PRATIQUES SUNNITES TENUES POUR SAHIH.
Wallahu a'lam.
Dernière édition:
absent
لا إله إلا هو
Salamun aleykum. Je pense que le tour du sujet a été fait. Dommage que le sujet ne semble pas avoir intéressé les internautes. Probablement qu'il terminera par disparaitre avec les fils qui se perdent dans les méandres du forum et sera supprimé des serveurs hébergeant le forum islam de bladi.
Je voudrais achever le sujet avec un hadith du Prophète qui me tient très à coeur :
D'après Hudhayfa (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a dit: « L'Islam va disparaître comme va disparaître la tache du vêtement, au point où on ne connaîtra pas de jeûne, de prière, de nousouk et d'aumône. Le livre d'Allah sera élevé en une nuit et il n'en restera pas sur terre un seul verset. Il restera des groupes de gens, les vieux et les vieilles qui diront : nous avons vu nos ancêtres qui disaient une parole - La Ilaha Illa Allah - et nous la disons également ».
Inna lillahi, wa inna ilayhi raji'un.
Je voudrais achever le sujet avec un hadith du Prophète qui me tient très à coeur :
D'après Hudhayfa (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a dit: « L'Islam va disparaître comme va disparaître la tache du vêtement, au point où on ne connaîtra pas de jeûne, de prière, de nousouk et d'aumône. Le livre d'Allah sera élevé en une nuit et il n'en restera pas sur terre un seul verset. Il restera des groupes de gens, les vieux et les vieilles qui diront : nous avons vu nos ancêtres qui disaient une parole - La Ilaha Illa Allah - et nous la disons également ».
Inna lillahi, wa inna ilayhi raji'un.
absent
لا إله إلا هو
Salamun aleykum. Je me demandais si il ne serait pas possible de poser comme critère d'admissibilité d'un hadith, en tant que témoignage oral suivant le Coran suivant les versets suivants :
"Ô les croyants! Quand la mort se présente à l'un de vous, le testament sera attesté par deux hommes intègres d'entre vous, ou deux autres, non des vôtres, si vous êtes en voyage dans le monde et que la mort vous frappe. Vous les retiendrez (les deux témoins), après la Salat, puis, si vous avez des doutes, vous les ferez jurer par Allah : "Nous ne faisons aucun commerce ou profit avec cela, même s'il s'agit d'un proche, et nous ne cacherons point le témoignage d'Allah. Sinon, nous serions du nombre des pêcheurs". Si l'on découvre que ces deux témoins sont coupables de pêché, deux autres plus intègres, parmi ceux auxquels le tort a été fait, prendront leur place et tous jureront par Allah : "En Vérité, notre témoignage est plus juste que le témoignage de ces deux-là; et nous ne transgressons point. Sinon, nous serions certainement du nombre des injustes". C'est le moyen le plus sûr pour les inciter à fournir le témoignage dans sa forme réelle; ou leur faire craindre de voir d'autres serments se substituer aux leurs. Et craignez Allah et écoutez. Allah ne guide pas les gens pervers. " (al Ma'ida, 106-108)
Allah a donc agréé le témoignage de deux personnes connues pour leur intégrité au sujet des propos d'un défunt. Si nous avons, selon cette convention un isnâd avec 2 Sahabas, 4 Tabi'is, 8 Etba'i tabi', et 16 Tabi'il atba' nous devrons accepter les témopignages respectifs de tous ces témoins deux à deux pour chaque rawi' décédé avant eux. Le matn du hadith étant un héritage spirituel légué de génération en génération. Si nous avons 16 insâd concordants suivant ce schéma 2x2x2x2 d'après des personnes connues pour leur intégrité.
Wallahu a'lam.
"Ô les croyants! Quand la mort se présente à l'un de vous, le testament sera attesté par deux hommes intègres d'entre vous, ou deux autres, non des vôtres, si vous êtes en voyage dans le monde et que la mort vous frappe. Vous les retiendrez (les deux témoins), après la Salat, puis, si vous avez des doutes, vous les ferez jurer par Allah : "Nous ne faisons aucun commerce ou profit avec cela, même s'il s'agit d'un proche, et nous ne cacherons point le témoignage d'Allah. Sinon, nous serions du nombre des pêcheurs". Si l'on découvre que ces deux témoins sont coupables de pêché, deux autres plus intègres, parmi ceux auxquels le tort a été fait, prendront leur place et tous jureront par Allah : "En Vérité, notre témoignage est plus juste que le témoignage de ces deux-là; et nous ne transgressons point. Sinon, nous serions certainement du nombre des injustes". C'est le moyen le plus sûr pour les inciter à fournir le témoignage dans sa forme réelle; ou leur faire craindre de voir d'autres serments se substituer aux leurs. Et craignez Allah et écoutez. Allah ne guide pas les gens pervers. " (al Ma'ida, 106-108)
Allah a donc agréé le témoignage de deux personnes connues pour leur intégrité au sujet des propos d'un défunt. Si nous avons, selon cette convention un isnâd avec 2 Sahabas, 4 Tabi'is, 8 Etba'i tabi', et 16 Tabi'il atba' nous devrons accepter les témopignages respectifs de tous ces témoins deux à deux pour chaque rawi' décédé avant eux. Le matn du hadith étant un héritage spirituel légué de génération en génération. Si nous avons 16 insâd concordants suivant ce schéma 2x2x2x2 d'après des personnes connues pour leur intégrité.
Wallahu a'lam.
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