Les députés ont voté à l'unanimité une proposition de loi qui vise à allonger la période d'interdiction du licenciement des jeunes mères à leur retour dans l'entreprise. La mesure doit aussi être étendue aux pères.
L'Assemblée nationale a voté jeudi à l'unanimité et en première lecture une proposition de loi des radicaux de gauche pour porter de quatre à dix semaines la période durant laquelle il est interdit de licencier les mères de retour de congé maternité.
Le texte prévoit aussi l'extension de cette mesure protectrice aux pères.
Par la voix de la secrétaire d'État aux Collectivités territoriales Estelle Grelier, en l'absence de la ministre du Travail, le gouvernement a exprimé son «soutien sans réserve» à ce texte «au service de l'égalité entre les femmes et les hommes».
Aujourd'hui, le Code du travail stipule qu'«aucun employeur ne peut rompre le contrat de travail d'une salariée lorsqu'elle est en état de grossesse médicalement constatée et pendant l'intégralité des périodes de suspension du contrat de travail auxquelles elle a droit au titre du congé de maternité, qu'elle use ou non de ce droit, ainsi que pendant les quatre semaines suivant l'expiration de ces périodes».
Des dispositifs similaires ailleurs en Europe
Mais, aux yeux des radicaux de gauche, «cette durée de quatre semaines paraît trop brève étant donné la situation de vulnérabilité de la salariée au moment où elle doit faire face à la fois à la reprise de son travail et à l'arrivée d'un enfant au foyer».
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L'Assemblée nationale a voté jeudi à l'unanimité et en première lecture une proposition de loi des radicaux de gauche pour porter de quatre à dix semaines la période durant laquelle il est interdit de licencier les mères de retour de congé maternité.
Le texte prévoit aussi l'extension de cette mesure protectrice aux pères.
Par la voix de la secrétaire d'État aux Collectivités territoriales Estelle Grelier, en l'absence de la ministre du Travail, le gouvernement a exprimé son «soutien sans réserve» à ce texte «au service de l'égalité entre les femmes et les hommes».
Aujourd'hui, le Code du travail stipule qu'«aucun employeur ne peut rompre le contrat de travail d'une salariée lorsqu'elle est en état de grossesse médicalement constatée et pendant l'intégralité des périodes de suspension du contrat de travail auxquelles elle a droit au titre du congé de maternité, qu'elle use ou non de ce droit, ainsi que pendant les quatre semaines suivant l'expiration de ces périodes».
Des dispositifs similaires ailleurs en Europe
Mais, aux yeux des radicaux de gauche, «cette durée de quatre semaines paraît trop brève étant donné la situation de vulnérabilité de la salariée au moment où elle doit faire face à la fois à la reprise de son travail et à l'arrivée d'un enfant au foyer».
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