Des trésors préhistoriques marocains en danger

De temps en temps, des journaux marocains online font des sujets sur des découvertes archéologiques importantes au Maroc et sur des vols ou des dégradations du patrimoine archéologique marocain.

En général, ces sujets attirent peu l'attention des Marocains ( peu de commentaires des internautes ) et pourtant ceci est grave car ce sont des éléments du patrimoine historique appartenant à tous les marocains toutes générations confondues.

Pourtant, en général, les Marocains sont fiers de leur histoire mais oublie que la préhistoire fait aussi partie de l'histoire.

Sur un plan économique, ces sites et éléments du patrimoine préhistorique sont des trésors et vont dans les années à venir attirer des milliers de touristes ( comme c'est le cas actuellement pour l'Egypte) .

En plus, ils peuvent aussi créer du travail et faire naitre des vocations d'historiens et de préhistoriens chez les jeunes marocains.

Voici 2 liens vers 2 journaux marocains online à consulter :

1)....SOURCE AFP INTERDIT SUR LE FORUM

2)...http://www.yabiladi.com/articles/details/30423/maroc-tresors-fossiles-d-erfoud-danger.html
 
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mam80

la rose et le réséda
Modérateur
De temps en temps, des journaux marocains online font des sujets sur des découvertes archéologiques importantes au Maroc et sur des vols ou des dégradations du patrimoine archéologique marocain.

En général, ces sujets attirent peu l'attention des Marocains ( peu de commentaires des internautes ) et pourtant ceci est grave car ce sont des éléments du patrimoine historique appartenant à tous les marocains toutes générations confondues.

Pourtant, en général, les Marocains sont fiers de leur histoire mais oublie que la préhistoire fait aussi partie de l'histoire.

Sur un plan économique, ces sites et éléments du patrimoine préhistorique sont des trésors et vont dans les années à venir attirer des milliers de touristes ( comme c'est le cas actuellement pour l'Egypte) .

En plus, ils peuvent aussi créer du travail et faire naitre des vocations d'historiens et de préhistoriens chez les jeunes marocains.

Voici 2 liens vers 2 journaux marocains online à consulter :

1)....SOURCE AFP INTERDIT SUR LE FORUM

2)...l

Voici un extrait :

Maroc : Les trésors fossiles d'Erfoud en danger(...)
Les fossiles préhistoriques d’Erfoud dans la région Meknès-Tafilalet constituent un trésor de premier ordre pour les scientifiques. Sauf que ces objets de valeurs sont aujourd’hui menacés par la surexploitation, la multiplication des salles d’expositions et les ventes sauvages. Des universitaires ont tiré la sonnette d’alarme contre ce phénomène et demandent aux autorités marocaines des créer "des réserves écologiques" pour protéger ce patrimoine.

a776c6ae8e3c5383795180984d52ae5a_thumb_565.jpg

Le Maroc regorge de fossiles à forte valeur scientifique. Dans certaines régions du pays, ces objets constituent un véritable trésor pour les habitants ainsi que nombreux scientifiques et touristes. Seulement, ils sont confrontés à une surexploitation et une vente sauvage, explique un reportage réalisé à Erfoud
. Cette petite ville abrite dans sa palmeraie des maisons traditionnelles où sont conservés le squelette d'une créature pétrifiée préhistorique. Cette énorme ammonite est l'une des centaines de trésors archéologiques de la ville de 30.000 habitants, que les géologues et les archéologues ont appelé "le plus grand musée de fossiles en plein air dans le monde".

Cette appellation est pourtant loin d’être fortuite. "Au cours de l'ère paléozoïque - il y a environ 540 à 250 millions d'années - le sud-est du Maroc était sous la mer", rappelle Abdelmajid Massoudi, qui dirige une boutique de souvenirs dans la ville. D’où la présence de nombreux fossiles préhistoriques à Erfoud.

"Près de 500 variétés de fossiles répartis sur 100 km2"

Cette zone abrite actuellement "près de 500 variétés de fossiles répartis sur 100 kilomètres carrés", y compris les trilobites, qui sont âgés de 410 à 500 millions d'années, précise un collectionneur local Abdeslam Kassmi.

Mais malgré cette abondance en fossiles, les scientifiques s’inquiètent de la sur-excavation et du laxisme des contrôles sur les ventes fossiles, ce qui pénalise gravement le patrimoine archéologique et culturel de la ville.

Dans cette petite région, lorsque l’exposition dans le musée de la ville prend fin,
les artisans se lancent dans un travail sans relâche, "pour couper, tailler et polir les fossiles tirés du sol".
Ensuite, souligne la même source, ils transportent ces blocs de pierre d'une carrière à la périphérie de la ville.
C’est là qu’ils "les coupent en morceaux, puis les artisans les sculptent en divers objets tels que des fontaines, des baignoires et même des tables", souligne Massoudi.

Un commerce lucratif

Auparavant, la région n’était pas réputée pour ses fossiles, mais beaucoup plus pour ses dattes.

Ces dernières années, le commerce des fossiles est devenu un autre moyen de se faire des revenus pour les habitants.
Il permet également d’attirer les touristes, dont certains cherchent à agrandir leurs collections préhistoriques. Ibrahim, un des artisans, âgé de 60 ans, a passé la moitié de sa vie à sculpter des fossiles.
Pour lui, ce travail nécessite "du temps, de la dextérité et de la patience".
"Vous avez besoin de travailler lentement afin de ne pas endommager ces pièces, qui sont souvent très précieuses. Travailler sur une seule pierre peut prendre jusqu'à 20 heures", explique-t-il

En plus du musée d’Erfoud, plusieurs autres bâtiments abritent certains des plus vieux fossiles et les plus rares de la ville. Dans un de ces véritables trésors, Kassmi y garde jalousement des dizaines d'articles. Leur valeur est difficile à estimer.

Alors que certains des plus petits morceaux sont disponibles à l'achat, - avec des prix commençant à environ 300 euros - d'autres font partie de la collection privée de Kassmi qu'il a établie comme "un héritage pour, dit-il, les générations à venir".

Ville célèbre, mais sans véritable développent scientifique

Parmi les fossiles qui racontent l'histoire préhistorique de la région,
figurent des squelettes pétrifiés de dinosaures datant de 65 millions d'années
ainsi que les restes solidifiés de tortues et de crocodiles.

Mais ces joyaux historiques sont aussi en danger, déplore Lachen Kabiri, professeur à l'Université d'Errachidia. Kabiri indique qu’"Erfoud est célèbre mais son développement scientifique" fait encore défaut.

Ce professeur demande aujourd’hui aux autorités de créer des "réserves écologiques" et de redoubler d'efforts pour traquer et retrouver les richesses antiques volés d’Erfoud.

Pourtant, bien avant cet appel, l’UNESCO avait déclaré que le désert du sud-est du Maroc fait partie d'un réseau de réserves de biosphère protégées.

En plus, un accord datant de 1970 interdit également l'importation et l'exportation illicites des biens culturels dans ces domaines.

Pour sa part, le royaume a voté une loi qui interdit également le commerce illicite, sans mentionner clairement les fossiles. A ce jour, certains fossiles se retrouvent dans les bazars dans le sud-est du Maroc, et même dans des villes comme Marrakech.

Malheureusement pour le royaume, une grande partie finit dans des musées en Europe et en Amérique du Nord(...)

mam
 
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AncienBladinaute

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laissez les gens vivre tranquillement.... ils ont besoin de ces fossiles pour se nourrir
 

mam80

la rose et le réséda
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L’existence de dinosaures semi-aquatiques prouvée par des fossiles découverts au Maroc

Des scientifiques viennent d’identifier le premier dinosaure semi-aquatique qui ait existé sur la Terre après avoir reconstitué des fossiles découverts dans la zone de Kem Kem au Maroc.
Grâce à un chasseur de fossiles marocain, ils ont pu reconstituer le squelette en entier du Spinosaurus aegyptiacus.

L’animal pouvait peser jusqu’à 20 tonnes et mesurait 15 mètres de long, soit trois de plus que le plus grand des Tyrannosaurus rex, ce qui en fait le plus grand dinosaure prédateur qui a parcouru la planète.

(L’existence de dinosaures semi-aquatiques prouvée par des fossiles découverts au Maroc
video.png

Sciences | Publié le 12.09.2014 à 13h32 | Par El Hadji Mamadou Gueye)

Des scientifiques viennent d’identifier le premier dinosaure semi-aquatique qui ait existé sur la Terre après avoir reconstitué des fossiles découverts dans la zone de Kem Kem au Maroc. Grâce à un chasseur de fossiles marocain, ils ont pu reconstituer le squelette en entier du Spinosaurus aegyptiacus. L’animal pouvait peser jusqu’à 20 tonnes et mesurait 15 mètres de long, soit trois de plus que le plus grand des Tyrannosaurus rex, ce qui en fait le plus grand dinosaure prédateur qui a parcouru la planète.

9291a0cf38d1ce0c5060ea2db45693de370.jpg

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Le Maroc est l’une des terres de prédilection des paléontologues.
Le royaume est en effet riche en fossiles et fait souvent l’objet de découverte rare. Après plusieurs découvertes de fossiles de dinosaures, de requins et plein d’autres encore, des scientifiques viennent de retrouver des traces du Spinosaurus aegyticaus. Le nom de cet animal reste peu familier.
En effet, il s’agit du premier dinosaure semi-aquatique qui ait vécu sur la Terre, révèle Associated Press.

Grâce à une découverte du professeur marocain Nizar Ibrahim, paléontologue à l'Université de Chicago et principal auteur de l'étude, le squelette entier du Spinosaurus a pu être reconstitué.
L’animal est présenté comme « un mastodonte étrange », très volumineux aussi. Il pouvait peser jusqu’à vingt tonnes.
Le Spinosaurus est une sorte de croisement entre un canard et un alligator, il est le premier dinosaure mis au jour qui présente des traits anatomiques d’une adaptation à un milieu semi-aquatique.
D’après le Pr. Nizar Ibrahim et le coauteur de l’étude Paul Sereno, le fossile du squelette le plus complet d’un Spinosaurus à ce jour montre clairement qu’il pouvait évoluer à la fois sur le sol et dans l’eau.

Le fossile marocain, le plus complet

L’une des particularités du fossile découvert au Maroc réside dans le fait qu’il est beaucoup plus complet, explique les auteurs dans la revue Science. En effet, il comprend des parties d'un crâne, de la colonne vertébrale axiale, du bassin et des extrémités.
L’ensemble a été retrouvé par chasseur de fossiles local au niveau de la région de Kem Kem, située dans le Sahara marocain.
Il faut le dire, la chasse aux fossiles devient un business lucratif, certes dénoncée par beaucoup de paléontologues, mais elle permet aussi de faire avancer la science lorsqu’intervient une découverte de taille.

L’animal va certainement bouleverser le milieu de la science. Les auteurs de l’étude affirment que le Spinosaurus va mettre en lumière un paquet d’éléments jusque-là ignorés ou mal maitrisés dans l’existence des dinosaures. D’ailleurs, selon la plupart des scientifiques, les dinosaures ne vivaient qu’en milieu terrien et ne faisaient que quelques petites ’’piges’’ en milieux aquatiques. Cependant, l’analyse des ossements du Spinosaurus révèle des preuves claires de vie dans les rivières et les lacs.

En effet, les os de la hanche de l’animal ressemblent à ceux des baleines, et les os très denses pouvaient lui permettre de plonger et se nourrir. En plus, les narines, placées tout en haut du crâne, pouvaient aussi faciliter son immersion.
Le dinosaure disposait également, dans sa partie postérieure, d’une sorte de voile probablement couverte de peau, ce qui lui permettait d’être visible une fois dans l’eau.

70 années d’attente

Selon le Pr. Ibrahim Nizar, le Spinosaurus se serait « régalé des créatures aquatiques » qui pourraient avoir la taille d’une voiture.
Il se trouvait dans une zone considérée dans l’histoire comme « l’endroit le plus dangereux » pour les espèces animales.
Mais pour Ken Carpenter, le directeur de paléontologie au Musée Préhistorique de Price dans l'Utah"les rivières dans la zone de découverte du Spinosaurus étaient petites et sans aucun doute peu profondes"
. Donc l'animal ne pouvait que superficiellement être dans l'eau.

La valeur de cette découverte réside dans les longues années d’attente.
Le dernier fossile du Spinosaurus avait été conservé en Allemagne, mais détruit lors du bombardement de Munich en 1944, lors de la deuxième guerre mondiale
. Ce n’est qu’en en 2008 que Nizar Ibrahim a pu contacter un revendeur marocain de fossiles dans l’espoir de retrouver des traces du Spinosaurus.
Les deux se sont rendus dans un site de fouilles pour retrouver les fossiles. Aujourd’hui, le coauteur de l’étude Sereno en est convaincu :
le Spinosaurus battrait aisément un T-rex dans un milieu aquatique même si les deux ont vécu à des périodes différentes dans des milieux distincts.


mam
 
pourquoi au maroc le gouvernement ne fait rien pour proteger le patrimoine archeologique !

Le Maroc fait ce qu'il peut semble-t-il ......mais j'ai lu sur le Net des articles qui montrent que ce sont surtout des Marocains qui veillent personnellement sur leur sauvegarde mais leurs moyens sont limités

Il y a bien des lois au Maroc mais une loi ne sert à rien si personne n'est là pour la faire appliquer.....et c'est là le drame du Maroc sur différentes questions
Voici un exemple parmi des centaines d'autres: Au Maroc le Mariage des JF Mineures ( moins de 18 ans) est interdit et pourtant tous les ans des milliers de JF de moins de 18 ans sont officiellement mariées.

Tant que les Marocains ne seront pas éduqués sur le sens des mots Patrimoine du Pays et Citoyenneté, la tentation de l'argent facile sera toujours la plus forte.....Certains marocains, faute d'éducation, sont loin de réaliser qu'ils commettent un crime en laissant des étrangers s'emparer de pièces du patrimoine historique marocain.

Ce phénomène de pillages des trésors historiques se rencontre dans tous les pays où l'analphabétisme et la misère touchent une large partie de la population.
 
De temps en temps, des journaux marocains online font des sujets sur des découvertes archéologiques importantes au Maroc et sur des vols ou des dégradations du patrimoine archéologique marocain.

En général, ces sujets attirent peu l'attention des Marocains ( peu de commentaires des internautes ) et pourtant ceci est grave car ce sont des éléments du patrimoine historique appartenant à tous les marocains toutes générations confondues.

Pourtant, en général, les Marocains sont fiers de leur histoire mais oublie que la préhistoire fait aussi partie de l'histoire.

Sur un plan économique, ces sites et éléments du patrimoine préhistorique sont des trésors et vont dans les années à venir attirer des milliers de touristes ( comme c'est le cas actuellement pour l'Egypte) .

En plus, ils peuvent aussi créer du travail et faire naitre des vocations d'historiens et de préhistoriens chez les jeunes marocains.

Voici 2 liens vers 2 journaux marocains online à consulter :

1)....SOURCE AFP INTERDIT SUR LE FORUM

2)...http://www.yabiladi.com/articles/details/30423/maroc-tresors-fossiles-d-erfoud-danger.html

..............................................................................................................................................................................................

Voici le copier coller du texte du Journal Marocain online LEMAG MA écrit par un Journaliste Marocain à propos de ces trésors préhistoriques

TITRE : Maroc: les fossiles d'Erfoud, un trésor préhistorique en danger

Rabat - Au cœur d'une des principales palmeraies du Maroc, les habitants d'Erfoud veillent sur un trésor en danger: celui des fossiles marins, parfois vieux de plusieurs centaines de millions d'années et qui continuent "de faire vivre 70% des habitants", affirme Abdelmajid Messoudi, un vendeur.

Dans cette région enclavée du sud-est du royaume, tandis que les palmiers-dattiers défilent inlassablement, le regard du visiteur est soudainement surpris par la présence du squelette d'un animal préhistorique, à l'entrée d'une bâtisse à l'architecture traditionnelle.

Cette ammonite géante est l'un des trésors qui font de la région d'Erfoud, ville de quelque 30.000 habitants, "le plus grand musée de fossiles à ciel ouvert au monde", selon des géologues et archéologues.

Durant l'ère primaire (environ 500 millions d'années avant JC), le sud-est du Maroc "était recouvert par la mer", avant de devenir cet oasis de pièces fossilisées, déclare à l'AFP Abdelmajid Messoudi, qui accueille les visiteurs avec un large sourire.

Aujourd'hui encore, la région compte "presque 500 variétés, réparties sur une centaine de km2", dont des trilobites, les plus anciens fossiles d'Erfoud (410 a 500 millions d'années), renchérit Abdeslam Kassmi, un collectionneur local.

Dans le musée, une fois passé l'espace d'exposition, un nuage de poussière se dissipe progressivement pour laisser entrevoir des artisans qui s'affairent à couper, sculpter et polir les fossiles.

Après avoir acheminé des blocs de pierre provenant de carrières situées en périphérie de la ville, "les ouvriers les coupent en morceaux, puis les artisans se chargent de sculpter divers objets de décoration comme des fontaines, des lavabos ou encore des tables", indique M. Massoudi.

Dans cette région essentiellement connue pour ses dattes, dont le Maroc fut un des principaux producteurs au monde, le commerce des fossiles est une source de revenu pérenne tout au long de l'année.

Il permet en outre d'attirer des touristes, dont certains en quête de pièces de collection.


- "Mise en valeur scientifique" -

Ibrahim, la soixantaine, a passé la moitié de son existence à vivre de cette activité, qui nécessite du "temps, de la dextérité et de la patience".

"Il faut procéder lentement pour ne pas endommager des pièces souvent achetées très cher. Le travail sur une pierre peut prendre jusqu'à 20 jours", avance-t-il.

A Erfoud, au-delà du musée et de ces ateliers, il existe aussi de nombreux édifices qui abritent des pièces parmi les plus rares et les plus anciennes.

Dans l'une de ces cavernes au trésor, Abdeslam Kassmi, grand connaisseur de la géologie régionale, en garde jalousement des dizaines, à la valeur inestimable.

Si certaines, les plus petites, sont proposées à la vente --à des prix tournant autour de 300 euros--, d'autres font exclusivement partie de sa collection privée et sont gardées car il s'agit "d'un patrimoine pour les générations à venir", précise-t-il. Squelettes fossilisés de dinosaure vieux de 65 millions d'années, de tortues ou encore de crocodiles... ces pièces racontent le passé préhistorique de la région.

Cette richesse ancestrale est toutefois menacée, estime Lahcen Kabiri, professeur à l'université d'Errachidia (60 km au nord d'Erfoud), qui évoque la surexploitation, la multiplication des salles d'exposition ainsi que les ventes sauvages à bas prix.

"Erfoud est mondialement connue (pour ses fossiles) mais la mise en valeur scientifique" fait défaut, clame-t-il.

A ce titre, le sud-est du Maroc figure dans le réseau mondial des réserves de biosphère de l'Unesco, et un accord datant de 1970 interdit l'importation et l'exportation des biens culturels par des procédés illégaux. Sans mentionner explicitement le cas des fossiles, une loi marocaine en fait de même.

Pourtant, des pièces fossilisées rares sont proposées à la vente, au vu et au su de tous, dans des bazars de la région et jusqu'à Marrakech, avant d'atterrir dans des musées en Europe ou sur le continent américain.

Ce pillage, sur lequel aucune statistique n'existe, inquiète le professeur Lahcen Kabiri. Les autorités marocaines doivent créer des "réserves écologiques" et tenter de récupérer les fossiles subtilisés, préconise-t-il.
 
Voici un extrait :

Maroc : Les trésors fossiles d'Erfoud en danger(...)
Les fossiles préhistoriques d’Erfoud dans la région Meknès-Tafilalet constituent un trésor de premier ordre pour les scientifiques. Sauf que ces objets de valeurs sont aujourd’hui menacés par la surexploitation, la multiplication des salles d’expositions et les ventes sauvages. Des universitaires ont tiré la sonnette d’alarme contre ce phénomène et demandent aux autorités marocaines des créer "des réserves écologiques" pour protéger ce patrimoine.

a776c6ae8e3c5383795180984d52ae5a_thumb_565.jpg

Le Maroc regorge de fossiles à forte valeur scientifique. Dans certaines régions du pays, ces objets constituent un véritable trésor pour les habitants ainsi que nombreux scientifiques et touristes. Seulement, ils sont confrontés à une surexploitation et une vente sauvage, explique un reportage réalisé à Erfoud
. Cette petite ville abrite dans sa palmeraie des maisons traditionnelles où sont conservés le squelette d'une créature pétrifiée préhistorique. Cette énorme ammonite est l'une des centaines de trésors archéologiques de la ville de 30.000 habitants, que les géologues et les archéologues ont appelé "le plus grand musée de fossiles en plein air dans le monde".

Cette appellation est pourtant loin d’être fortuite. "Au cours de l'ère paléozoïque - il y a environ 540 à 250 millions d'années - le sud-est du Maroc était sous la mer", rappelle Abdelmajid Massoudi, qui dirige une boutique de souvenirs dans la ville. D’où la présence de nombreux fossiles préhistoriques à Erfoud.

"Près de 500 variétés de fossiles répartis sur 100 km2"

Cette zone abrite actuellement "près de 500 variétés de fossiles répartis sur 100 kilomètres carrés", y compris les trilobites, qui sont âgés de 410 à 500 millions d'années, précise un collectionneur local Abdeslam Kassmi.

Mais malgré cette abondance en fossiles, les scientifiques s’inquiètent de la sur-excavation et du laxisme des contrôles sur les ventes fossiles, ce qui pénalise gravement le patrimoine archéologique et culturel de la ville.

Dans cette petite région, lorsque l’exposition dans le musée de la ville prend fin,
les artisans se lancent dans un travail sans relâche, "pour couper, tailler et polir les fossiles tirés du sol".
Ensuite, souligne la même source, ils transportent ces blocs de pierre d'une carrière à la périphérie de la ville.
C’est là qu’ils "les coupent en morceaux, puis les artisans les sculptent en divers objets tels que des fontaines, des baignoires et même des tables", souligne Massoudi.

Un commerce lucratif

Auparavant, la région n’était pas réputée pour ses fossiles, mais beaucoup plus pour ses dattes.

Ces dernières années, le commerce des fossiles est devenu un autre moyen de se faire des revenus pour les habitants.
Il permet également d’attirer les touristes, dont certains cherchent à agrandir leurs collections préhistoriques. Ibrahim, un des artisans, âgé de 60 ans, a passé la moitié de sa vie à sculpter des fossiles.
Pour lui, ce travail nécessite "du temps, de la dextérité et de la patience".
"Vous avez besoin de travailler lentement afin de ne pas endommager ces pièces, qui sont souvent très précieuses. Travailler sur une seule pierre peut prendre jusqu'à 20 heures", explique-t-il

En plus du musée d’Erfoud, plusieurs autres bâtiments abritent certains des plus vieux fossiles et les plus rares de la ville. Dans un de ces véritables trésors, Kassmi y garde jalousement des dizaines d'articles. Leur valeur est difficile à estimer.

Alors que certains des plus petits morceaux sont disponibles à l'achat, - avec des prix commençant à environ 300 euros - d'autres font partie de la collection privée de Kassmi qu'il a établie comme "un héritage pour, dit-il, les générations à venir".

Ville célèbre, mais sans véritable développent scientifique

Parmi les fossiles qui racontent l'histoire préhistorique de la région,
figurent des squelettes pétrifiés de dinosaures datant de 65 millions d'années
ainsi que les restes solidifiés de tortues et de crocodiles.

Mais ces joyaux historiques sont aussi en danger, déplore Lachen Kabiri, professeur à l'Université d'Errachidia. Kabiri indique qu’"Erfoud est célèbre mais son développement scientifique" fait encore défaut.

Ce professeur demande aujourd’hui aux autorités de créer des "réserves écologiques" et de redoubler d'efforts pour traquer et retrouver les richesses antiques volés d’Erfoud.

Pourtant, bien avant cet appel, l’UNESCO avait déclaré que le désert du sud-est du Maroc fait partie d'un réseau de réserves de biosphère protégées.

En plus, un accord datant de 1970 interdit également l'importation et l'exportation illicites des biens culturels dans ces domaines.

Pour sa part, le royaume a voté une loi qui interdit également le commerce illicite, sans mentionner clairement les fossiles. A ce jour, certains fossiles se retrouvent dans les bazars dans le sud-est du Maroc, et même dans des villes comme Marrakech.

Malheureusement pour le royaume, une grande partie finit dans des musées en Europe et en Amérique du Nord(...)

mam

Merci beaucoup Mam pour le partage. Tes posts sont super
 
L’existence de dinosaures semi-aquatiques prouvée par des fossiles découverts au Maroc

Des scientifiques viennent d’identifier le premier dinosaure semi-aquatique qui ait existé sur la Terre après avoir reconstitué des fossiles découverts dans la zone de Kem Kem au Maroc.
Grâce à un chasseur de fossiles marocain, ils ont pu reconstituer le squelette en entier du Spinosaurus aegyptiacus.

L’animal pouvait peser jusqu’à 20 tonnes et mesurait 15 mètres de long, soit trois de plus que le plus grand des Tyrannosaurus rex, ce qui en fait le plus grand dinosaure prédateur qui a parcouru la planète.

(L’existence de dinosaures semi-aquatiques prouvée par des fossiles découverts au Maroc
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Sciences | Publié le 12.09.2014 à 13h32 | Par El Hadji Mamadou Gueye)

Des scientifiques viennent d’identifier le premier dinosaure semi-aquatique qui ait existé sur la Terre après avoir reconstitué des fossiles découverts dans la zone de Kem Kem au Maroc. Grâce à un chasseur de fossiles marocain, ils ont pu reconstituer le squelette en entier du Spinosaurus aegyptiacus. L’animal pouvait peser jusqu’à 20 tonnes et mesurait 15 mètres de long, soit trois de plus que le plus grand des Tyrannosaurus rex, ce qui en fait le plus grand dinosaure prédateur qui a parcouru la planète.

9291a0cf38d1ce0c5060ea2db45693de370.jpg

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Le Maroc est l’une des terres de prédilection des paléontologues.
Le royaume est en effet riche en fossiles et fait souvent l’objet de découverte rare. Après plusieurs découvertes de fossiles de dinosaures, de requins et plein d’autres encore, des scientifiques viennent de retrouver des traces du Spinosaurus aegyticaus. Le nom de cet animal reste peu familier.
En effet, il s’agit du premier dinosaure semi-aquatique qui ait vécu sur la Terre, révèle Associated Press.

Grâce à une découverte du professeur marocain Nizar Ibrahim, paléontologue à l'Université de Chicago et principal auteur de l'étude, le squelette entier du Spinosaurus a pu être reconstitué.
L’animal est présenté comme « un mastodonte étrange », très volumineux aussi. Il pouvait peser jusqu’à vingt tonnes.
Le Spinosaurus est une sorte de croisement entre un canard et un alligator, il est le premier dinosaure mis au jour qui présente des traits anatomiques d’une adaptation à un milieu semi-aquatique.
D’après le Pr. Nizar Ibrahim et le coauteur de l’étude Paul Sereno, le fossile du squelette le plus complet d’un Spinosaurus à ce jour montre clairement qu’il pouvait évoluer à la fois sur le sol et dans l’eau.

Le fossile marocain, le plus complet

L’une des particularités du fossile découvert au Maroc réside dans le fait qu’il est beaucoup plus complet, explique les auteurs dans la revue Science. En effet, il comprend des parties d'un crâne, de la colonne vertébrale axiale, du bassin et des extrémités.
L’ensemble a été retrouvé par chasseur de fossiles local au niveau de la région de Kem Kem, située dans le Sahara marocain.
Il faut le dire, la chasse aux fossiles devient un business lucratif, certes dénoncée par beaucoup de paléontologues, mais elle permet aussi de faire avancer la science lorsqu’intervient une découverte de taille.

L’animal va certainement bouleverser le milieu de la science. Les auteurs de l’étude affirment que le Spinosaurus va mettre en lumière un paquet d’éléments jusque-là ignorés ou mal maitrisés dans l’existence des dinosaures. D’ailleurs, selon la plupart des scientifiques, les dinosaures ne vivaient qu’en milieu terrien et ne faisaient que quelques petites ’’piges’’ en milieux aquatiques. Cependant, l’analyse des ossements du Spinosaurus révèle des preuves claires de vie dans les rivières et les lacs.

En effet, les os de la hanche de l’animal ressemblent à ceux des baleines, et les os très denses pouvaient lui permettre de plonger et se nourrir. En plus, les narines, placées tout en haut du crâne, pouvaient aussi faciliter son immersion.
Le dinosaure disposait également, dans sa partie postérieure, d’une sorte de voile probablement couverte de peau, ce qui lui permettait d’être visible une fois dans l’eau.

70 années d’attente

Selon le Pr. Ibrahim Nizar, le Spinosaurus se serait « régalé des créatures aquatiques » qui pourraient avoir la taille d’une voiture.
Il se trouvait dans une zone considérée dans l’histoire comme « l’endroit le plus dangereux » pour les espèces animales.
Mais pour Ken Carpenter, le directeur de paléontologie au Musée Préhistorique de Price dans l'Utah"les rivières dans la zone de découverte du Spinosaurus étaient petites et sans aucun doute peu profondes"
. Donc l'animal ne pouvait que superficiellement être dans l'eau.

La valeur de cette découverte réside dans les longues années d’attente.
Le dernier fossile du Spinosaurus avait été conservé en Allemagne, mais détruit lors du bombardement de Munich en 1944, lors de la deuxième guerre mondiale
. Ce n’est qu’en en 2008 que Nizar Ibrahim a pu contacter un revendeur marocain de fossiles dans l’espoir de retrouver des traces du Spinosaurus.
Les deux se sont rendus dans un site de fouilles pour retrouver les fossiles. Aujourd’hui, le coauteur de l’étude Sereno en est convaincu :
le Spinosaurus battrait aisément un T-rex dans un milieu aquatique même si les deux ont vécu à des périodes différentes dans des milieux distincts...mam

En lisant le Journal Telquel, je suis tombé par hasard sur cette vidéo reportage parlant des trésors d'Erfoud et de ses ouvriers et habitants...http://telquel.ma/2014/10/30/erfoud-grand-musee-fossiles-ciel-ouvert-au-monde_1420975
 
L’existence de dinosaures semi-aquatiques prouvée par des fossiles découverts au Maroc

Des scientifiques viennent d’identifier le premier dinosaure semi-aquatique qui ait existé sur la Terre après avoir reconstitué des fossiles découverts dans la zone de Kem Kem au Maroc.
Grâce à un chasseur de fossiles marocain, ils ont pu reconstituer le squelette en entier du Spinosaurus aegyptiacus.

L’animal pouvait peser jusqu’à 20 tonnes et mesurait 15 mètres de long, soit trois de plus que le plus grand des Tyrannosaurus rex, ce qui en fait le plus grand dinosaure prédateur qui a parcouru la planète.

(L’existence de dinosaures semi-aquatiques prouvée par des fossiles découverts au Maroc
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Sciences | Publié le 12.09.2014 à 13h32 | Par El Hadji Mamadou Gueye)

Des scientifiques viennent d’identifier le premier dinosaure semi-aquatique qui ait existé sur la Terre après avoir reconstitué des fossiles découverts dans la zone de Kem Kem au Maroc. Grâce à un chasseur de fossiles marocain, ils ont pu reconstituer le squelette en entier du Spinosaurus aegyptiacus. L’animal pouvait peser jusqu’à 20 tonnes et mesurait 15 mètres de long, soit trois de plus que le plus grand des Tyrannosaurus rex, ce qui en fait le plus grand dinosaure prédateur qui a parcouru la planète.

9291a0cf38d1ce0c5060ea2db45693de370.jpg

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Le Maroc est l’une des terres de prédilection des paléontologues.
Le royaume est en effet riche en fossiles et fait souvent l’objet de découverte rare. Après plusieurs découvertes de fossiles de dinosaures, de requins et plein d’autres encore, des scientifiques viennent de retrouver des traces du Spinosaurus aegyticaus. Le nom de cet animal reste peu familier.
En effet, il s’agit du premier dinosaure semi-aquatique qui ait vécu sur la Terre, révèle Associated Press.

Grâce à une découverte du professeur marocain Nizar Ibrahim, paléontologue à l'Université de Chicago et principal auteur de l'étude, le squelette entier du Spinosaurus a pu être reconstitué.
L’animal est présenté comme « un mastodonte étrange », très volumineux aussi. Il pouvait peser jusqu’à vingt tonnes.
Le Spinosaurus est une sorte de croisement entre un canard et un alligator, il est le premier dinosaure mis au jour qui présente des traits anatomiques d’une adaptation à un milieu semi-aquatique.
D’après le Pr. Nizar Ibrahim et le coauteur de l’étude Paul Sereno, le fossile du squelette le plus complet d’un Spinosaurus à ce jour montre clairement qu’il pouvait évoluer à la fois sur le sol et dans l’eau.

Le fossile marocain, le plus complet

L’une des particularités du fossile découvert au Maroc réside dans le fait qu’il est beaucoup plus complet, explique les auteurs dans la revue Science. En effet, il comprend des parties d'un crâne, de la colonne vertébrale axiale, du bassin et des extrémités.
L’ensemble a été retrouvé par chasseur de fossiles local au niveau de la région de Kem Kem, située dans le Sahara marocain.
Il faut le dire, la chasse aux fossiles devient un business lucratif, certes dénoncée par beaucoup de paléontologues, mais elle permet aussi de faire avancer la science lorsqu’intervient une découverte de taille.

L’animal va certainement bouleverser le milieu de la science. Les auteurs de l’étude affirment que le Spinosaurus va mettre en lumière un paquet d’éléments jusque-là ignorés ou mal maitrisés dans l’existence des dinosaures. D’ailleurs, selon la plupart des scientifiques, les dinosaures ne vivaient qu’en milieu terrien et ne faisaient que quelques petites ’’piges’’ en milieux aquatiques. Cependant, l’analyse des ossements du Spinosaurus révèle des preuves claires de vie dans les rivières et les lacs.

En effet, les os de la hanche de l’animal ressemblent à ceux des baleines, et les os très denses pouvaient lui permettre de plonger et se nourrir. En plus, les narines, placées tout en haut du crâne, pouvaient aussi faciliter son immersion.
Le dinosaure disposait également, dans sa partie postérieure, d’une sorte de voile probablement couverte de peau, ce qui lui permettait d’être visible une fois dans l’eau.

70 années d’attente

Selon le Pr. Ibrahim Nizar, le Spinosaurus se serait « régalé des créatures aquatiques » qui pourraient avoir la taille d’une voiture.
Il se trouvait dans une zone considérée dans l’histoire comme « l’endroit le plus dangereux » pour les espèces animales.
Mais pour Ken Carpenter, le directeur de paléontologie au Musée Préhistorique de Price dans l'Utah"les rivières dans la zone de découverte du Spinosaurus étaient petites et sans aucun doute peu profondes"
. Donc l'animal ne pouvait que superficiellement être dans l'eau.

La valeur de cette découverte réside dans les longues années d’attente.
Le dernier fossile du Spinosaurus avait été conservé en Allemagne, mais détruit lors du bombardement de Munich en 1944, lors de la deuxième guerre mondiale
. Ce n’est qu’en en 2008 que Nizar Ibrahim a pu contacter un revendeur marocain de fossiles dans l’espoir de retrouver des traces du Spinosaurus.
Les deux se sont rendus dans un site de fouilles pour retrouver les fossiles. Aujourd’hui, le coauteur de l’étude Sereno en est convaincu :
le Spinosaurus battrait aisément un T-rex dans un milieu aquatique même si les deux ont vécu à des périodes différentes dans des milieux distincts...mam

En lisant le Journal Telquel, je suis tombé par hasard sur cette vidéo reportage parlant des trésors d'Erfoud et de ses ouvriers et habitants...http://telquel.ma/2014/10/30/erfoud-grand-musee-fossiles-ciel-ouvert-au-monde_1420975
 
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