Tubsat:premier microsatellite construit par un pays arabe

rebonjour,
""Père du premier satellite marocain, aujourd’hui coach pour décideurs
Premier DG du Centre de télédétection spatiale, il a conçu Tubsat, le premier microsatellite marocain
Polytechnique Grenoble, Université de Laval au Canada, Harvard aux USA, Polytechnique Montréal, Ecole Hassania des Travaux publics..., une collection de diplômes prestigieux
En 2002, il crée son cabinet spécialisé dans l’accompagnement et le développement personnel des cadres dirigeants.
Il est éloquent, soigne sa mise et ne cherche pas à cacher son côté séducteur. Au départ, il était ingénieur civil et conduisait des projets qui ont fait rêver le pays, comme le premier microsatellite du Maroc ou encore le concept des barrages compactés dont une dizaine a été construite. Aujourd’hui, Mouslime Mohammed Kabbaj s’est mué en «ingénieur de l’âme», coach accompagnateur des décideurs pour leur ouvrir les voies du savoir-faire dans la prise de parole ou de la reconquête d’une confiance en soi émoussée par le surmenage ou les conflits en entreprise.

Mouslime Mohammed Kabbaj, Slim pour les intimes, est né à Rabat en 1954, au quartier des Orangers. Il est le cinquième enfant d’une famille de six. C’est un garçon terriblement timide. Son parcours scolaire est en dents de scie. Tantôt brillant, tantôt effacé, il répond cependant présent au moment opportun. De l’école Cézanne au lycée Descartes, son parcours est couronné par un Bac mathématiques élémentaires en 1974. Il est admissible à l’Institut national des statistiques et d’économie appliquée (Insea) et à l’école Mohammédia des ingénieurs (EMI). Mais pour lui, comme pour les jeunes de son âge, ce n’est qu’à l’étranger que l’on peut obtenir un bon diplôme. Ce faisant, il accompagne en France son frère, alors inscrit à la fac de médecine de Lille. Mais ce sera à l’Institut national polytechnique de Grenoble (INPG) qu’il fera ses prépas entre 1974 et 1976. Plus tard, il suit un cursus d’ingénieur en mécanique civile et obtient son diplôme en 1980 avant d’y ajouter un DEA en mécanique des sols et des roches. Il découvre alors le monde de la recherche dont il ne sortira plus. Avide de savoir, il prend soin de passer un doctorat en mécanique «génie civil» en France. L’Université Laval, au Canada, lui fait une proposition pour une inscription en PhD avec obligation d’encadrer quelques thésards.

Barrage en béton compacté : une innovation primée aux USA
En 1985, Slim rentre au pays et devient maître de conférence à l’Ecole Hassania des travaux publics (EHTP). Il commence rapidement par monter des projets de recherche sur la construction de barrages en béton compacté, un procédé qui consiste à mélanger béton et remblais pour faire des économies, sans aucune concession sur la sécurité. Mais, comme il aime à le répéter, la recherche doit être orientée vers l’économie. Effectivement, non seulement le Maroc va commencer à appliquer le procédé dans un ouvrage d’une hauteur de 25 m baptisé barrage Al Koureimah, mais l’innovation va être primée au congrès des grands barrages à San Francisco. Le barrage Aoulouz sera aussi construit selon les nouvelles normes, se rappelle Mouslim Kabbaj.

Un autre projet de recherche, financé par les Canadiens, occupera notre chercheur. Il s’agit des moyens de lutte contre les glissements de terrain dans le nord marocain. Tout cela se passe entre 1985 et 1991, date à laquelle feu Hassan II le nomme à la tête du Centre de télédétection spatiale. Il dispose d’un budget de 20 MDH pour mettre sur pied cette institution et recruter une quarantaine de personnes. Mais les fonds vont vite affluer. Ainsi, le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud) offre l’équivalent de 16 MDH pour le premier microsatellite construit par un pays arabe. Ce microsatellite, baptisé «Tubsat», devait servir, même s’il n’avait qu’une faible résolution, aussi bien dans la prévision météo qu’en matière d’océanographie ou encore dans l’exploration minière. Mais, Slim Kabbaj n’aura pas la chance d’assister à la réalisation de son projet. En 1998, il quittait la direction du centre et c’est en 2001 que son «bébé», Tubsat, sera lancé dans l’espace à partir de la station spatiale russe de Baïkonour.

Un parcours éclectique
Après une traversée du désert de quelques mois, il part aux Etats-Unis et s’inscrit, entre 1999 et 2001, à la prestigieuse université de Harvard. Il travaille en même temps pour différentes institutions et notamment sur un autre projet de microsatellite, initié cette fois-ci par l’école Polytechnique de Montréal. Il est aussi consultant du Pnud et de la Banque mondiale sur certains dossiers.

A son deuxième retour au bercail, en 2001, il entre au directoire de Moroccan Information merci et ramadan karim
 

el jadida

el jadida/mazagan beach
MAROC-TUBSAT

The Project

The MAROC-TUBSAT project is a cooperation between CRTS Morocco and the Institut für Luft-und Raumfahrttechnik in Berlin, where the Moroccan side is responsible for payload and launch and the German side for the satellite bus.

The main tasks of the satellite are Earth remote sensing and vegetation detection with a medium resolution of about 300 m, store and forward communications for mobile localization and developing attitude control strategies for high resolution earth observation.

Technical Characteristics

* Overall mass: 47 kg
* Overall dimensions (without antennas) 320 x 340 x 362 [mm]
* Power:
o 4 Solar Panels, 320 x 320 mm, 34 cells in series, max. 14 W each
o 4 NiH2 Batteries, 10V nominal voltage, 12 Ah
o PCU for power control, conditioning and distribution
o electronic fuses and latch-up protection

* Communication
o TTC1 in UHF, Modulation FFSK, 1200/2400 Baud, 3.5 W RF output
o TTC2 in VHF, Modulation FFSK, 1200/2400 Baud, 5.0 W RF output
o CRC and FEC check

* Data handling and processing
o OBDH with 256 kB static RAM, 128 kB EEProm, 64kB ROM
o Model Calculator with 512 kB RAM, 256 kB EEprom, 64kB ROM
o SEU protection

* Attitude Control System
o 3 Wheel / Gyro couples in orthogonal axes
o Star Sensor for 3 axes inertial attitude determination
o 3 axes magnetic field sensor
o magnetic coil in X axes
o single solar cells for sun determination (emergency/coarse mode)

* S-Band Transmitter with patch antenna
o Modulation BPSK, FEC, max 250 kBaud, 2.0 W RF output

* Camera
o CCD Matrix Array, 770 x 576 Pixel, Pixelsize 32.5 µm
o optics: focal length 72 mm, f/number 6
o FOV ca. 8 °
o filter for near infrared
o nominal integration time 28 ms
o digital resolution 12 Bit

* Payload data handling
o Frame Data Handling System

* Messaging system for store and forward communication

# More information: ILR, TU-Berlin

MAROC-TUBSAT was launched with a Zenit rocket on the 10th of December in 2001 into a sun-synchronous orbit with an altitude of 1000 km from the Baikonur Cosmodrome. Three years after launch, the satellite is still complete operational.

German Team:
Project Manager: P. Butz (1995-2000 TU-Berlin)


http://www.vectronic-aerospace.com/html/maroc-tubsat.html
 
rebonjour,
je veux seulement ajouter aux ecrits de monsieu "eljadida"que:
""""The satellite was fully developed by Moroccan searchers who supervised the construction, assembling and integration of all sub-systems and the tests were conducted in partnership with the technical university of Berlin"""" ce sont bien nos chercheurs et ingenieurs en collaboration qui ont conçu construit et assemble les pieces pour monter le microsatellite.merci et ramadan karim
 

el jadida

el jadida/mazagan beach
probablement ma topic parlé du prototype : objet était de faire connaitre université de Berlin auprès de nos futurs ingénieurs
 
c'est plutôt l'inverse à mon avis


Pour ne plus dépendre de Boeing donc USA, les européens ont fondé Airbus, donc c'est politique;

La volonté de dépasser les divergencdes des 5 pays de EADS et surtout les concurences France - Allemagne et France - GB a donné cette volonté politique pour faire un modele économique intégré, or si y a pas volonté politique t'aura pas la réussite économique
 

el jadida

el jadida/mazagan beach
n'oublie pas qu'il y'avait des petits différents politiques entre les 5 pays à un moment ou autre ces dernières années sans que airbus ......................
 
C'est tres bien que le Maroc demarre sur des projets de Haute Technologie et j'espere que cela va continuer de facon reguliere et intense pour que le Maroc ait des ingenieurs chercheurs reconnus dans le monde des Hautes technologies.
Bien sur le cout des projets est tellement important que le Maroc doit s'associer avec d'autres pays.

Mais repetons le, l'avenir du Maroc se joue uniquement dans le developpement humain et la stabilite politique.
Avoir une elite scientifique est essentielle pour un pays et pour pouvoir ensuite se construire sa propre industrie technologique.
 
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