Alors qu’il était convenu que les candidats à la présidence et qui occupent déjà des postes clé dans la hiérarchie de l’Etat, devaient démissionner de leurs postes, par souci d’égalité de chances et de moyens entre tous les candidats, sachant qu’en étant à leurs postes, ils peuvent bénéficier de l’appareil et des finances de l’Etat pour mener leurs campagnes, il devient de plus en plus évident que Marzouki et Ben Jaâfar se dirigent vers le refus de se plier à cette règle.
En effet, le dirigeant au sein du Congrès pour la République, Abdelwaheb Maâtar a fait savoir ce vendredi que le leader de son parti, Moncef Marzouki, s’apprête à annoncer sa candidature pour l’élection présidentielle prévue en décembre 2014.
Maâtar a, par ailleurs, ajouté au cours d’une interview accordée à Jawhara Fm, qu’une éventuelle démission de Moncef Marzouki de ses fonctions de président de la République donnerait lieu à un vide institutionnel qui aurait des conséquences négatives de premier ordre et risquerait de déstabiliser la situation dans le pays.
De son côté, le porte-parole du parti Ettakatol, Mohamed Bannour, a déclaré que Mustapha Ben Jaâfar ne démissionnera pas de la présidence de l’Assemblée nationale constituante, contrairement à ce qui a été annoncé.
A rappeler que Ben Jaâfar avait promis en mai dernier qu’il quittera son poste de président de l’ANC dès qu’il se porterait candidat à l’élection présidentielle. Bannour a expliqué que la situation générale du pays exige la stabilité et continuité des institutions constitutionnelles pour assurer toutes les garanties à la réussite du processus électoral. Les circonstances ont changé depuis l’annonce de l’engagement de Ben Jaâfar à démissionner, a-t-argumenté, ajoutant qu’une pareille décision pourrait déstabiliser le pays.
http://www.tunisienumerique.com/tun...et-ben-jaafar-refusent-de-demissionner/234480
En effet, le dirigeant au sein du Congrès pour la République, Abdelwaheb Maâtar a fait savoir ce vendredi que le leader de son parti, Moncef Marzouki, s’apprête à annoncer sa candidature pour l’élection présidentielle prévue en décembre 2014.
Maâtar a, par ailleurs, ajouté au cours d’une interview accordée à Jawhara Fm, qu’une éventuelle démission de Moncef Marzouki de ses fonctions de président de la République donnerait lieu à un vide institutionnel qui aurait des conséquences négatives de premier ordre et risquerait de déstabiliser la situation dans le pays.
De son côté, le porte-parole du parti Ettakatol, Mohamed Bannour, a déclaré que Mustapha Ben Jaâfar ne démissionnera pas de la présidence de l’Assemblée nationale constituante, contrairement à ce qui a été annoncé.
A rappeler que Ben Jaâfar avait promis en mai dernier qu’il quittera son poste de président de l’ANC dès qu’il se porterait candidat à l’élection présidentielle. Bannour a expliqué que la situation générale du pays exige la stabilité et continuité des institutions constitutionnelles pour assurer toutes les garanties à la réussite du processus électoral. Les circonstances ont changé depuis l’annonce de l’engagement de Ben Jaâfar à démissionner, a-t-argumenté, ajoutant qu’une pareille décision pourrait déstabiliser le pays.
http://www.tunisienumerique.com/tun...et-ben-jaafar-refusent-de-demissionner/234480
