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Tunisie : la révolution sexuelle des salafistes
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[QUOTE="Drianke, post: 9981057, member: 174325"] "Liberté sexuelle halal" "Il s'agit, dans la tête de ces garçons, d'un mariage temporaire", relève Dalenda Larguèche. "Sous le voile religieux, les salafistes pensent qu'ils pourront appliquer en toute liberté cette version halal de la liberté sexuelle." Officiellement rejeté par les sunnites, le mariage temporaire est déjà pratiqué dans l'islam chiite, notamment en Iran. Si elle interdit les relations sexuelles avant le mariage, la République islamique autorise le "sigheh" : l'aval d'un religieux suffit au couple pour qu'il s'unisse en toute légalité, pour une durée allant d'une heure à 99 ans. Pourtant, nombre de détracteurs du "sigheh" dénoncent une forme de prostitution légalisée au pays des mollahs. Si la Tunisie d'Ennahda se défend de toute dérive à l'iranienne, elle inquiète par sa position pour le moins ambiguë sur le sujet. Nouvelle ministre tunisienne de la Femme, Sihem Badi a provoqué un tollé le 1er février dernier en affirmant au journal Echourouk que le mariage coutumier s'inscrivait dans le cadre des libertés personnelles", avant d'ajouter : "La femme est libre de choisir la forme d'engagement qui lui convient." La ministre, pourtant membre du parti laïque du Congrès pour la République (CPR), semble omettre que le mariage coutumier est passible en Tunisie de trois mois d'emprisonnement, selon les dispositions des articles 31 et 36 du code civil et de l'article 18 du code du statut personnel. Or une semaine plus tard, Sihem Badi se rétracte. Dans une interview à Shems FM, la ministre tunisienne de la Femme s'oppose catégoriquement aux mariages orfi. "Ce phénomène, qui est en train de se propager dans les universités et parmi certaines couches sociales, n'a pas de fondement, ni sur le plan religieux ni sur le plan juridique", explique-t-elle. La ministre n'omet pas de préciser que ses premières déclarations ont été mal interprétées par la journaliste d'Echourouk, qui l'a contactée à l'improviste par téléphone, peu de temps avant son voyage. Le mal est pourtant fait. Et les incidents se multiplient. Impunité Outre la question du mariage coutumier, le pays a connu l'attaque en octobre de la chaîne tunisienne privée Nessma TV après la diffusion du film iranien Persepolis, le sit-in de salafistes organisé en janvier dans l'université de la Manouba parce que le conseil scientifique a interdit l'accès aux étudiantes en niqab, ou encore l'arrestation mercredi de trois journalistes du quotidien Attounissia pour avoir publié une photo de nu. Des accrochages encore impensables il y a à peine six mois, dans une Tunisie décrite comme la locomotive du monde arabe en matière de droit des femmes. Et pour cause, le code personnel garantit l'égalité homme-femme depuis 1956. "Il existe chez les salafistes un sentiment certain d'impunité", indique Dalenda Larguèche. "Il s'explique par le fait qu'un parti islamiste est aujourd'hui au pouvoir en Tunisie." S'il n'est en rien impliqué dans les derniers événements, le gouvernement dirigé par Ennahda ne les a jamais fermement condamnés. "Cela encourage les salafistes à gagner du terrain avec leurs idées régressives, note l'historienne, notamment dans les milieux modestes, appauvris économiquement et intellectuellement par le régime de Ben Ali." ... [/QUOTE]
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