gas3a
Anti-sanglier et anti-berbériste
Salam
La véritable histoire... avec des sources!
Elle vivait autrefois dans le Najd avec d'autres descendants de Amer ibn Sasa(1), dans la plaine qui sépare Taïf du mont Ghazouan avec les Nomaïr(2) et s'était installé en Mésopotamie, les Nomaïr prirent Harran et les Hilal s'installent en Syrie où ils faisaient des incursions pour piller les caravanes, avant de migré vers le Maghreb.(3)
Les Soleim et d'autres de leurs cousins firent alliance avec la milice des Karmates venu des actuels Bahreïn et Oman, mais le souverain obeidide El-Aziz enleva aux Karmates les villes qu'ils avaient envahi et les refoule dans l'actuel Bahreïn et installa les Bani Hilal et Soleim dans le Saïd sur le bord oriental du Nil(4).
El-Moëzz devint souverain des Zirides et avait décidé de ne plus être vassal des Fatimides et fit expédié un acte de reconnaissance de l'autorité abbasside au calife de Baghdad. Quand Al-Mostencer avait apprit cette nouvelle à en ressentir une douleur extrême, mais son vizir El-Yazouri lui donna le conseil de se servir des Arabes qu'ils avaient autrefois installés dans le Saïd pour combattre les Zirides(5), ce qu'il accepta et ordonne à son vizir de rendre visite aux Arabes pour leur offrir des cadeaux comme des pièces d'or et leur ordonne d'envahir l'actuel Tunisie(6).
Ils avaient passé le Nil et ont envahi Barka et commencent à se partager la région, la partie orientale appartenait aux Soleim et la partie occidentale appartanait aux Hilal(7), les Zoghba avaient Tripoli, les Riah avaient Béjaïa, ils ont envahi Al Marj, Agedabia et Syrte et les Ryah pénètrent enfin dans l'actuel Tunisie ou El-Moëzz où ils s'installent à Gabès(8). Après avoir pris l'ensemble du Maghreb central et oriental, les Arabes firent leur soumission et furent déportés dans l'actuel Maroc, les Jochem furent installés dans le Tamesna et les Ryah dans le Hebet(9),(10).
On remarque que (voir images en bas):
Hilalian dialects est parlé dans le Tamesna entre l'oued Bouregreg et Tensift et le Hebet qui englobe les plaines du Gharb et du Khlot
Non-hilalian dialects est parlé par les Jbalas, les Ghiatas et d'autres amazighs arabisés
Zenata dialects et Masmouda/Sanhaja dialects est parlé par les amazighs
Ibn Khaldoun indique que les régions où Hilalian dialects est parlé sont les mêmes où les hilaliens ont été installés (voir images en bas).
Références :
(1) Ibn Khaldoun, Histoire des Berbères, p. 24
(2) Ibn Khaldoun, Tribus arabes, p. 25
(3) Ibn Khaldoun, Histoire des Berbères, p. 24
(4) Ibn Khaldoun, Tribus arabes, p. 29
(5) Ibn Khaldoun, Histoire des Berbères, p. 32
(6) Ibn Khaldoun, Tribus arabes, p. 33
(7) Ibn Khaldoun, Tribus arabes, p. 33
(8) Ibn Khaldoun, Histoire des Berbères, p. 34
(9) Ibn Khaldoun, Tribus arabes, p. 49
(10) Ibn Khaldoun, Histoire des Berbères, p. 60
________________________
(1) : The History of the Maghrib: An Interpretive Essay, Abdallah Laroui
(2) : Archives marocaines, publication de la mission scientifique du Maroc, volume XX, Kraus Reprint
(3) : Histoire des Berbères et des dynasties musulmanes de l'Afrique septentrionale, Ibn Khaldoun
La véritable histoire... avec des sources!
Elle vivait autrefois dans le Najd avec d'autres descendants de Amer ibn Sasa(1), dans la plaine qui sépare Taïf du mont Ghazouan avec les Nomaïr(2) et s'était installé en Mésopotamie, les Nomaïr prirent Harran et les Hilal s'installent en Syrie où ils faisaient des incursions pour piller les caravanes, avant de migré vers le Maghreb.(3)
Les Soleim et d'autres de leurs cousins firent alliance avec la milice des Karmates venu des actuels Bahreïn et Oman, mais le souverain obeidide El-Aziz enleva aux Karmates les villes qu'ils avaient envahi et les refoule dans l'actuel Bahreïn et installa les Bani Hilal et Soleim dans le Saïd sur le bord oriental du Nil(4).
El-Moëzz devint souverain des Zirides et avait décidé de ne plus être vassal des Fatimides et fit expédié un acte de reconnaissance de l'autorité abbasside au calife de Baghdad. Quand Al-Mostencer avait apprit cette nouvelle à en ressentir une douleur extrême, mais son vizir El-Yazouri lui donna le conseil de se servir des Arabes qu'ils avaient autrefois installés dans le Saïd pour combattre les Zirides(5), ce qu'il accepta et ordonne à son vizir de rendre visite aux Arabes pour leur offrir des cadeaux comme des pièces d'or et leur ordonne d'envahir l'actuel Tunisie(6).
Ils avaient passé le Nil et ont envahi Barka et commencent à se partager la région, la partie orientale appartenait aux Soleim et la partie occidentale appartanait aux Hilal(7), les Zoghba avaient Tripoli, les Riah avaient Béjaïa, ils ont envahi Al Marj, Agedabia et Syrte et les Ryah pénètrent enfin dans l'actuel Tunisie ou El-Moëzz où ils s'installent à Gabès(8). Après avoir pris l'ensemble du Maghreb central et oriental, les Arabes firent leur soumission et furent déportés dans l'actuel Maroc, les Jochem furent installés dans le Tamesna et les Ryah dans le Hebet(9),(10).
On remarque que (voir images en bas):
Hilalian dialects est parlé dans le Tamesna entre l'oued Bouregreg et Tensift et le Hebet qui englobe les plaines du Gharb et du Khlot
Non-hilalian dialects est parlé par les Jbalas, les Ghiatas et d'autres amazighs arabisés
Zenata dialects et Masmouda/Sanhaja dialects est parlé par les amazighs
Ibn Khaldoun indique que les régions où Hilalian dialects est parlé sont les mêmes où les hilaliens ont été installés (voir images en bas).
Références :
(1) Ibn Khaldoun, Histoire des Berbères, p. 24
(2) Ibn Khaldoun, Tribus arabes, p. 25
(3) Ibn Khaldoun, Histoire des Berbères, p. 24
(4) Ibn Khaldoun, Tribus arabes, p. 29
(5) Ibn Khaldoun, Histoire des Berbères, p. 32
(6) Ibn Khaldoun, Tribus arabes, p. 33
(7) Ibn Khaldoun, Tribus arabes, p. 33
(8) Ibn Khaldoun, Histoire des Berbères, p. 34
(9) Ibn Khaldoun, Tribus arabes, p. 49
(10) Ibn Khaldoun, Histoire des Berbères, p. 60
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(1) : The History of the Maghrib: An Interpretive Essay, Abdallah Laroui
(2) : Archives marocaines, publication de la mission scientifique du Maroc, volume XX, Kraus Reprint
(3) : Histoire des Berbères et des dynasties musulmanes de l'Afrique septentrionale, Ibn Khaldoun