Turquie: le premier ministre erdogan fait interdire twitter

Ce sont les Turcs qui sont en train de coloniser l'Allemagne. Et récemment leur mufti premier ministre en visite en Allemagne leur a demandé de conserver leurs coutumes et leur nationalité.
 

farid_h

<defunct>
Contributeur
Tu pourrais me rappeler ce qui explique un tel lien encore pour les turcs ?

Comme la Turquie ne faisait pas partie de colonies allemandes, ça m'a toujours étonné.

La Turquie (l'empire Ottoman) etait l'alliee de l'Allemagne durant la 1ere guerre mondiale. Plus tard, en 1961, l'Allemagne a signe un accord avec la Turquie pour importer des travailleurs qui manquaient a l'economie allemande a l'epoque.
 

Pareil

Just like me :D
VIB
La Turquie (l'empire Ottoman) etait l'alliee de l'Allemagne durant la 1ere guerre mondiale. Plus tard, en 1961, l'Allemagne a signe un accord avec la Turquie pour importer des travailleurs qui manquaient a l'economie allemande a l'epoque.
Seulement ça ?

Je pensais qu'il y avait des raisons supplémentaires pour expliquer le lien... :confused:
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
12 04 2014
Twitter accusé d'évasion fiscale par la Turquie

Le Premier ministre turc a accusé Twitter d’évasion fiscale après que le réseau a été utilisé pour diffuser des enregistrements et écoutes téléphoniques mettant en cause son proche entourage dans un scandale de corruption.

«Twitter, YouTube et Facebook sont des sociétés internationales créées pour faire du profit, a déclaré le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan dans des propos retransmis à la télévision. Twitter est parallèlement aussi un évadé fiscal. Nous allons nous occuper de cela.»

Avalanche de critique
ordre du gouvernement, l’autorité turque des télécommunications a interdit le 20 mars l’accès au réseau social, sur lequel des opposants avaient diffusé des enregistrements de conversations téléphoniques piratées mettant en cause Erdogan dans un vaste scandale de corruption

La décision d’Ankara a suscité une avalanche de critiques de la part de ses alliés au sein de l’Otan et des organisations de défense des droits de l’Homme. Ils ont estimé que cette mesure jetait le doute sur l’engagement pris par la Turquie, qui souhaite rejoindre l’UE, de respecter les normes et valeurs européennes.

Réticente, Ankara a été néanmoins contrainte de lever le blocage de Twitter le 3 avril, conformément à un arrêt de la Cour constitutionnelle qui a jugé que cette mesure violait le droit constitutionnel à la liberté d’expression.

Erdogan a de nouveau critiqué samedi l’arrêt de la Cour: «Nous avons suivi le jugement (de la Cour sur Twitter), mais je le redis, je ne le respecte pas.»

Le blocage de Twitter contourné
Le Premier ministre a critiqué la plus haute juridiction turque, qui, selon lui «prend la défense du droit commercial des sociétés internationales, au lieu de prendre la défense de son propre pays».

Le blocage de Twitter a été rapidement et assez largement contourné par les quelque 12 millions d’utilisateurs du réseau en Turquie, qui ont envoyé des tweets par SMS ou en modifiant leurs paramètres sur Internet.

La semaine précédente, le gouvernement avait indiqué qu’il maintiendrait le blocage de l’accès à YouTube, malgré deux décisions de justice, tant que certaines informations jugées «illégales» n’en seraient pas retirées.

20 mn


mam
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Entendu dire que le patron de twitter est allé en Turquie discuter des modalités de censure....quelqu'unpour confirmer?

Turquie: Le président affirme que le blocage de Twitter sera bien
tôt levé
Publié le 23 mars 2014.


  • MONDE - Le gouvernement islamo-conservateur du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, éclaboussé par un scandale de corruption, a fait bloquer le réseau social…
    Le président turc Abdullah Gül a déclaré ce dimanche que le blocage de Twitter, qui a suscité des critiques en Turquie et sur le plan international, serait prochainement levé.

    « Il n'est pas légalement possible de fermer Internet et de tels sites » comme Twitter, a dit M. Gül aux journalistes à Ankara, avant son départ pour les Pays-Bas où se tient à partir de lundi une conférence internationale sur la sécurité nucléaire. « Je pense que le problème sera réglé bientôt », a-t-il assuré.

    « Situation déplaisante »

    « C'est évidemment une situation déplaisante pour un pays développé comme la Turquie qui est un acteur régional de poids, et en négociations avec l'Union européenne. Pour cette raison, ce problème sera surmonté rapidement », a-t-il ajouté. Le président a également confirmé que le site de microblogging Twitter avait engagé un avocat en Turquie pour négocier avec les autorités.

    « Twitter n'avait pas de représentants en Turquie. Il devrait y avoir de bons circuits de communication avec de pareils .... géants. Ils ont à présent un avocat qui travaille pour eux ici », a-t-il encore déclaré.

    Le gouvernement islamo-conservateur sous le feu des critiques

    M. Abdullah Gül, qui est un utilisateur régulier des réseaux sociaux, a dénoncé vendredi sur son compte Twitter le blocage la veille de ce réseau social par le gouvernement islamo-conservateur du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, éclaboussé par un scandale de corruption. Le président turc est le plus haut responsable à s'être insurgé contre cette mesure.

    La menace, jeudi soir, de M. Erdogan d'« éradiquer Twitter » lui a attiré l'ire de la communauté internationale. Réputé plus modéré, M. Gül a multiplié les prises de distance publiques avec les positions intransigeantes de M. Erdogan, l'un de ses compagnons de route politique.

    Faire taire les accusations de corruption?

    Le gouvernement Erdogan a indiqué avoir décidé ce blocage après que le réseau social basé aux Etats-Unis eut refusé de se conformer à des « centaines de décisions de justice » depuis janvier dernier, sur le retrait des enregistrements de conversations téléphoniques piratées.

    La décision d'Ankara a été très largement perçue comme une tentative du gouvernement de faire taire les accusations de corruption mettant en cause le Premier ministre et son proche entourage, avant les élections municipales du 30 mars, aux allures de référendum pour ou contre le chef du gouvernement, au pouvoir depuis 2003.
  • 20 mn
 

UNIVERSAL

---lcdcjve---
VIB
@mam80,

Des représentants de Twitter viennent discuter avec les autorités.
Après avoir tenté de bloquer le site de microblogging, le Premier ministre turc l'accuse maintenant d'évasion fiscale. Une rencontre pourrait avoir lieu aujourd'hui entre les deux parties.
Les problèmes de Twitter en Turquie ne sont pas terminés. Après un blocage de près de deux semaines, le réseau social doit maintenant faire face à des accusations d’évasion fiscale. Des responsables de Twitter vont donc se rendre dans le pays pour rencontrer des membres du gouvernement, a indiqué le 13 avril 2014 à l'AFP un porte-parole du réseau social.
« Je peux confirmer que des représentants de Twitter seront en Turquie pour rencontrer des membres du gouvernement », a déclaré par e-mail Nu Wexler, confirmant des informations de la presse locale. Il n'a cependant pas donné la date de la rencontre, ni l'identité des interlocuteurs. La chaîne de télévision privée turque NTV évoque une rencontre dès lundi.
Cette rencontre intervient dans un contexte tendu entre Twitter et le Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, qui a ouvert samedi un nouveau front d'attaques contre le groupe américain, l'accusant d'être un « évadé fiscal ». « Nous allons nous occuper de cela », a-t-il promis sans davantage de précision.
« Twitter, YouTube et Facebook sont des sociétés internationales créées pour faire du profit. Ces compagnies, comme toutes les compagnies internationales, doivent respecter la Constitution, les lois et les règles fiscales de mon pays », a-t-il dit, rapporte une chaîne de télévision locale.

Suite: http://www.01net.com/editorial/6181...twitter-viennent-discuter-avec-les-autorites/
 
Finalement tout le monde se fait espionné.


Ben, oui ! ... on est tous espionné... même si on se croit pénard au fond de notre canapé, avec l'ordi sur les genoux et la zappette à télé à porter de mains : ON NOUS VOIT .... ET SURTOUT, ON NOUS LIT...

La seule solution : chatter encore et encore et noyer les grandes oreilles qui nous écoutent sous une avalanche de twitts débiles..... des pépites de vérité et de liberté d'expression sont ainsi préservées au milieu de la grande poubelle d'internet.

PS : entre nous, ce que l'on raconte n'a aucun intérêt la plupart du temps : c'est bien fait pour ceux qui nous espionnent....
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
La Turquie demande à Twitter de payer des impôts

Les autorités turques ont demandé lundi à Twitter d'ouvrir un bureau et de payer des impôts en Turquie lors des premières discussions directes entre les deux parties depuis le blocage du réseau social par Ankara, qui l'a rétabli depuis.

Un dirigeant de Twitter, Colin Crowell, a été reçu par des responsables turcs.

"Le but, c'est que cette société paye des taxes et règle le problème lié aux justes demandes de la Turquie en ouvrant un bureau de représentation ici", a dit un responsable turc.

Le gouvernement estime que Twitter gagne 35 millions de dollars par an en revenus publicitaires en Turquie sans payer le moindre impôt sur cette somme.

Le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan juge en outre que ce réseau social sur internet est utilisé par ses détracteurs pour le fragiliser et répandre des soupçons de corruption

capital 14 04 2014

mam
 

Jelis

VIB
12 04 2014

La décision d’Ankara a suscité une avalanche de critiques de la part de ses alliés au sein de l’Otan et des organisations de défense des droits de l’Homme. Ils ont estimé que cette mesure jetait le doute sur l’engagement pris par la Turquie, qui souhaite rejoindre l’UE, de respecter les normes et valeurs européennes.


Sortez les violons.

Réticente, Ankara a été néanmoins contrainte de lever le blocage de Twitter le 3 avril, conformément à un arrêt de la Cour constitutionnelle qui a jugé que cette mesure violait le droit constitutionnel à la liberté d’expression.

Erdogan a de nouveau critiqué samedi l’arrêt de la Cour: «Nous avons suivi le jugement (de la Cour sur Twitter), mais je le redis, je ne le respecte pas.»

Le Premier ministre a critiqué la plus haute juridiction turque, qui, selon lui «prend la défense du droit commercial des sociétés internationales, au lieu de prendre la défense de son propre pays».

Une ligne ferme mais respectueuse des institutions, comme celle d'un nationaliste de type gaullien l'aurait été dans le contexte international suivant:

http://www.theguardian.com/world/2014/apr/03/us-cuban-twitter-zunzuneo-stir-unrest

http://www.reuters.com/article/2014/02/07/us-usa-ukraine-tape-idUSBREA1601G20140207

En outre, Erdogan a de quoi avoir quelques suspicions à l'endroit du mouvement Gülen ou Hizmet au regard du curriculum vitae de son leader, Fethullah Gülen:

"Parallèlement, ancien membre d’une organisation anti-communiste, Gülen a soutenu le développement d’un groupe bancaire (Bank Asya), tourné initialement vers l’Asie centrale, mais largement diversifié. Il a également contribué au développement d’un groupe de presse, Feza (« espace »), qui publie entre autres le quotidien à turc à grand tirage Zaman et contrôle plusieurs chaînes de télévision en plusieurs langues, diffusant des entretiens de Gülen. Populaire en Turquie, mais menacé par certains milieux défenseurs de la laïcité, il s’est installé aux Etats-Unis d’Amérique en 1999, où il a accéléré le développement d’activités inspirées de sa pensée. La pensée de Gülen est enseignée dans trois universités : Louvain, Houston et Melbourne."

"Les partisans du « mouvement Gülen » appliquent dans le monde entier des méthodes américaines, en matière d’éducation, d’affaires, d’information et d’activités sociales et caritatives."

"Le réseau d’écoles, initié en Turquie dans les années 1970, développé en Asie centrale dans les années 1991 sous l’œil au moins bienveillant de la CIA, solidement implanté aux Etats-Unis (charter schools), s’est répandu dans environ 130 pays, représentant environ 1000 écoles et universités. En défendant une image moderne de l’Islam et promouvant une éducation à l’américaine, les écoles du réseau attirent les milieux dirigeants dans de nombreux pays en développement tant dans les pays des Balkans, qu’en Afrique, en Asie centrale ou Asie du sud-est, soucieux d’élever leurs enfants dans le respect des traditions religieuses (musulmanes) tout en s’éveillant aux développements récents. Les écoles sont souvent sponsorisées par des industriels ou financiers, qui peuvent procurer des emplois aux meilleurs élèves."

http://ffe-ps.org/2013/04/15/analyse-fethullah-gulen-et-sa-cemaat/

Sur les ressorts historiques de la conflictualité Gülen/AKP:

http://www.aljazeera.com/indepth/op...rdogan-struggle-thre-2014311144829299446.html
 
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