Introduction : visiblement l'arrivée du Maroc au sein de l'UA fait paniquer le Couple Zuma d'Afrique du Sud et le Régime Algérien. Ils pressentent à l'évidence leur fin de leur leadership arriver sur la scène africaine.
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Article Yabiladi du 27 Janv 2017 : http://www.yabiladi.com/articles/details/50444/sommet-l-ua-zuma-fait-appel.html
Titre : Sommet de l’UA : Mme Zuma fait appel à Cuba et l’Uruguay, deux soutiens du Polisario
Grâce aux bons offices de la présidente de la Commission africaine, l’Uruguay et Cuba assisteront au sommet de l’UA. Le choix de ses deux invités n’est pas innocent. Décryptage.
Face à l’adhésion massive des Etats de l’Union africaine à l’intégration du Maroc au sein de l’instance continentale, Nkosazana Dlamini-Zuma a trouvé la parade pour atténuer son échec. La Sud-africaine s’est tournée vers deux Etats d’Amérique, grands soutiens du Polisario sur la scène internationale, pour relayer ses positions lors de la réunion du sommet d’Addis-Abeba du 30 et 31 janvier. Un recours pour palier la défection de plusieurs pays du continent qui ont choisi d’appuyer le retour du royaume. Ainsi, l’ex-épouse de Jacob Zuma a eu l’idée d’inviter l’Uruguay et Cuba.
Montevideo, grâce aux bons offices de la présidente de la Commission de l’Union africaine, est désormais membre observateur. Un sésame qui autorise l’ambassadeur uruguayen accrédité en Ethiopie à assister aux séances d’ouverture et de clôture du conclave africain.
Cuba en VIP
Cuba, traitée avec des égards particuliers, est l’«invitée spéciale» de l’événement. Une générosité appréciée par Raul Castro. Aussi le leader cubain a-t-il envoyé une forte délégation, conduite par son vice-président Salvador Mesa, pour prendre part aux travaux du sommet. Elle compte notamment la présence d’un général (le premier astronaute de l’île) et d’un membre du bureau politique du parti communiste.
Fort de ce titre attribué par la Sud-africaine, Mesa aura droit de présenter une allocution, le 30 janvier, devant les participants. De ce fait, il est mis sur le même pied d’égalité que le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres.
Manoeuvres antimarocaines de Zuma
Le choix de ses deux invités n’est pas innocent. Nkosazana Dlamini-Zuma aurait sinon adressé une invitation à l’Argentine, proche des positions du Maroc sur le différend territorial du Sahara occidental.
L’Uruguay, membre non-permanent au Conseil de sécurité jusqu’au 31 décembre 2017, n’a eu de cesse de défendre avec enthousiasme les thèses du Polisario devant les Quinze. Une mission qu’elle partage cette année avec la Bolivie après l’expiration des mandats du Venezuela, de la Nouvelle-Zélande et de l’Angola.
De son côté, Cuba a toujours adopté une politique de soutien sans concession au Polisario et ce dès l’éclatement du conflit du Sahara.
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Article Yabiladi du 27 Janv 2017 : http://www.yabiladi.com/articles/details/50444/sommet-l-ua-zuma-fait-appel.html
Titre : Sommet de l’UA : Mme Zuma fait appel à Cuba et l’Uruguay, deux soutiens du Polisario
Grâce aux bons offices de la présidente de la Commission africaine, l’Uruguay et Cuba assisteront au sommet de l’UA. Le choix de ses deux invités n’est pas innocent. Décryptage.
Face à l’adhésion massive des Etats de l’Union africaine à l’intégration du Maroc au sein de l’instance continentale, Nkosazana Dlamini-Zuma a trouvé la parade pour atténuer son échec. La Sud-africaine s’est tournée vers deux Etats d’Amérique, grands soutiens du Polisario sur la scène internationale, pour relayer ses positions lors de la réunion du sommet d’Addis-Abeba du 30 et 31 janvier. Un recours pour palier la défection de plusieurs pays du continent qui ont choisi d’appuyer le retour du royaume. Ainsi, l’ex-épouse de Jacob Zuma a eu l’idée d’inviter l’Uruguay et Cuba.
Montevideo, grâce aux bons offices de la présidente de la Commission de l’Union africaine, est désormais membre observateur. Un sésame qui autorise l’ambassadeur uruguayen accrédité en Ethiopie à assister aux séances d’ouverture et de clôture du conclave africain.
Cuba en VIP
Cuba, traitée avec des égards particuliers, est l’«invitée spéciale» de l’événement. Une générosité appréciée par Raul Castro. Aussi le leader cubain a-t-il envoyé une forte délégation, conduite par son vice-président Salvador Mesa, pour prendre part aux travaux du sommet. Elle compte notamment la présence d’un général (le premier astronaute de l’île) et d’un membre du bureau politique du parti communiste.
Fort de ce titre attribué par la Sud-africaine, Mesa aura droit de présenter une allocution, le 30 janvier, devant les participants. De ce fait, il est mis sur le même pied d’égalité que le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres.
Manoeuvres antimarocaines de Zuma
Le choix de ses deux invités n’est pas innocent. Nkosazana Dlamini-Zuma aurait sinon adressé une invitation à l’Argentine, proche des positions du Maroc sur le différend territorial du Sahara occidental.
L’Uruguay, membre non-permanent au Conseil de sécurité jusqu’au 31 décembre 2017, n’a eu de cesse de défendre avec enthousiasme les thèses du Polisario devant les Quinze. Une mission qu’elle partage cette année avec la Bolivie après l’expiration des mandats du Venezuela, de la Nouvelle-Zélande et de l’Angola.
De son côté, Cuba a toujours adopté une politique de soutien sans concession au Polisario et ce dès l’éclatement du conflit du Sahara.
