Ue mobilise un milliard d'euros pour les agences de l'onu aidant les réfugiés

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Les 28 Etats membres de l'UE sont convenus mercredi de mobiliser au moins un milliard d'euros supplémentaires pour les agences de l'ONU venant en aide aux réfugiés dans les pays voisins de la Syrie, a indiqué le président du Conseil européen Donald Tusk.
Cette enveloppe ira principalement au Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) et au Programme alimentaire mondial (PAM), a confirmé Donald Tusk à l'issue d'un sommet européen à Bruxelles sur la crise migratoire.

Les Etats membres vont aussi assister le Liban, la Jordanie et la Turquie "et d'autres pays" pour faire face à la crise syrienne au travers d'un fonds régional dont la dotation va être augmentée "de façon substantielle", selon lui.

Le président du Conseil a par ailleurs annoncé que les "hotspots" –des centres d'accueil et d'enregistrement des migrants en Italie et en Grèce– seront mis en place "d'ici la fin novembre".
"Nous nous sommes tous mis d'accord sur le fait que les hotspots seront installés d'ici fin novembre", a précisé Donald Tusk.

Ces centres d'accueil, installés dans les pays situés en première ligne face à l'afflux de demandeurs d'asile, doivent permettre d'identifier, d'enregistrer et de prendre les empreintes digitales des migrants arrivants, avec une aide logistique d'agences de l'UE.

"Sur ces hotspots qui doivent également organiser le retour des migrants qui n’ont pas vocation à rester en Europe, il a été décidé qu’au plus tard, au mois de novembre, ces centres pourraient fonctionner pleinement et assurer les différentes missions:
l’enregistrement, l’orientation et l’accueil et le retour pour ceux qui ne relèvent pas du droit d’asile", a résumé le président français François Hollande.

Contrôle des frontières

Des lieux d'accueil existent déjà en Grèce et en Italie, mais ils doivent répondre à un certain nombre de règles de fonctionnement, sous supervision européenne, pour répondre à la définition des "hotspots" voulus par l'UE.

C'est à partir de ces lieux que seront "relocalisés" des réfugiés vers d'autres Etats membres.
Et c'est aussi à partir de ces endroits que devront être renvoyés vers leurs pays d'origine ceux qui seront considérés comme des migrants illégaux, sans besoin d'une protection internationale.


"Une gestion et un contrôle corrects de nos frontières extérieures relèvent de notre responsabilité commune. Ce serait injuste de faire porter tout le fardeau par l'Italie, la Grèce ou d'autres pays. C'est pourquoi nous avons tous offert d'aider de toutes les façons possibles", a expliqué Donald Tusk.

Pour tenter d'endiguer les problèmes aux frontières périphériques de l'UE, des ressources additionnelles vont être attribuées aux agences européennes en charge des contrôles, avec le renfort de personnel et de matériel en provenance des Etats membres.

L'UE, qui a lancé plusieurs procédures d'infraction sur le sujet, a profité par ailleurs du sommet extraordinaire pour rappeler aux Etats membres de compléter la transposition du régime d'asile commun dans leurs législations nationales.

Plusieurs rendez-vous attendent désormais les dirigeants européens en octobre:
une rencontre avec le président turc Recep Tayyip Erdogan le 5, "afin d'intensifier notre coopération pour ce qui est d'endiguer et de gérer les flux migratoires",
puis une conférence avec les pays des Balkans occidentaux le 8 à Sofia, en même temps que le prochain conseil des ministres de l'Intérieur.




hufftingpost.fr AFP
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