didadoune
VIB
D'après un article qui date du mois de mars...... parlant d'un éventuel coup d'état ( mc cain est encore dans le coin), qu'en pensez vous avant que le lien ne disparaisse comme par magie.... Je ne sais pas du tout si c'est vrai ou faux je ne fais que demander votre humble avis (composé de personnes ayant différents partis pris ou non..)
"Les puissances occidentales – l’UE et l’administration Obama en tête – promeuvent un changement de régime en Ukraine en soutenant un coup d’État fomenté par des néo-nazis. Si cette entreprise aboutit, les conséquences s’en feront ressentir bien au-delà des frontières de l’Ukraine et des pays limitrophes.
Pour la Russie, ce coup d’Etat constituerait un véritable casus belli, dans un contexte où l’OTAN étend son bouclier antimissile en Europe centrale et adopte une doctrine de « frappe globale soudaine », en partant du principe que les Etats-Unis peuvent préempter, avec une première frappe surprise, toute riposte nucléaire de la part de la Russie et de la Chine.
Les évènements d’Ukraine constituent l’étincelle potentielle d’une guerre généralisée, pouvant conduire à un affrontement fatal à la survie de l’humanité. Lors de la Conférence internationale sur les questions de défense qui s’est tenue à Munich début février, on a assisté à un échange très vif entre le secrétaire général de l’OTAN, Anders Fogh Rasmussen, accusant la Russie de se livrer à une « rhétorique belliqueuse », et le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, qui lui rétorqua que le bouclier antimissile européen visait à doter l’OTAN d’une capacité de première frappe contre la Russie. Dans ses remarques informelles à Munich, comme lors de son intervention au Forum économique mondial de Davos en Suisse, la semaine précédente, Lavrov accusa également les gouvernements européens de soutenir des organisations composées de terroristes néo-nazis, engagés à mettre l’Ukraine sous contrôle de l’UE et de la Troïka afin de renforcer l’encerclement de la Russie par l’OTAN. Au regard de la situation, les déclarations de Lavrov paraissent bien modérées.
Les hooligans nazis en première ligne
Dès que le président Victor Ianoukovitch eut annoncé, le 21 novembre 2013, que l’Ukraine annulait son projet d’Accord d’association avec l’Union européenne, l’OUN-B (la mouvance ultranationaliste de Stepan Bandera composée d’anciens collaborateurs avec le régime nazi, et leurs héritiers soutenus par l’Occident), ont lancé une campagne de provocations visant non seulement à provoquer la chute du gouvernement Mykola Azarov, mais à renverser le président démocratiquement élu, Viktor Ianoukovitch.
Le « partenariat oriental » proposé par l’UE avait été initié en décembre 2008 par Carl Bildt et Radek Sikorski, les ministres des Affaires étrangères suédois et polonais, à la veille de l’affrontement militaire géorgien avec la Russie en Ossétie du sud. Cette initiative concerne six anciennes républiques soviétiques : trois dans le Caucase (Arménie, Azerbaïdjan et Géorgie) et trois dans la partie orientale de l’Europe centrale (Biélorussie, Moldavie et Ukraine). L’idée n’est pas d’en faire des membres à part entière de l’UE, mais de les attirer dans son giron par de prétendus Accords d’association (AA), fondés sur un libre-échange complet et approfondi (Deep and comprehensive Free Trade Agreement).
La cible principale est l’Ukraine. S’il était signé, l’Accord d’association négocié avec ce pays entraînerait le démantèlement de son secteur industriel et mettrait fin à ses échanges commerciaux avec la Russie (qui fermerait son marché avec l’Ukraine, afin d’empêcher qu’il ne soit inondé par son intermédiaire). De plus, les acteurs du marché européen pourraient mettre la main sur ses exportations agricoles et de matières premières. L’Ukraine se verrait imposer un régime d’austérité mortifère, identique à celui auquel les pays de la Méditerranée ont été soumis en échange d’un renflouement par la Troïka.
De plus, l’Accord d’association inclut une « convergence » obligatoire dans le domaine de la sécurité et l’intégration aux systèmes de défense européens. Dans ces conditions, les accords à long terme avec la Russie pour l’accès aux ports cruciaux de la mer Noire en Crimée auraient été enterrés, concédant finalement à l’OTAN des bases avancées près de la frontière russe.
Tandis que certains rapports occidentaux prennent fait et cause pour les manifestations sur la place de l’Indépendance de Kiev (Maidan Nezalezhnesti, ou Euromaidan comme on l’appelle maintenant), les présentant comme étant, à l’origine, pacifiques, la réalité est que, dès le départ, elles incluaient des néo-nazis patentés, des hooligans d’extrême-droite issus du football et des « Afghantsi », c’est-à-dire des vétérans des guerres d’Afghanistan, de Tchétchénie et de Géorgie.
Selon le parlementaire ukrainien Oleh Tsaryov, 350 Ukrainiens sont rentrés au pays après un séjour en Syrie en janvier 2014, au sein de groupes liés à Al-Qaïda, tels que le Front al-Nosra et l’Etat islamique en Irak et au levant (EIIL). Déjà, lors du dernier week-end de novembre 2013, des émeutiers armés de cocktails molotov s’étaient emparés du bureau du maire de Kiev pour en faire leur « quartier général révolutionnaire ».
Que la vérité éclate"
MERCI VOICI LE LIEN http://www.les-crises.fr/ukraine-oaodvd-3-2/
"Les puissances occidentales – l’UE et l’administration Obama en tête – promeuvent un changement de régime en Ukraine en soutenant un coup d’État fomenté par des néo-nazis. Si cette entreprise aboutit, les conséquences s’en feront ressentir bien au-delà des frontières de l’Ukraine et des pays limitrophes.
Pour la Russie, ce coup d’Etat constituerait un véritable casus belli, dans un contexte où l’OTAN étend son bouclier antimissile en Europe centrale et adopte une doctrine de « frappe globale soudaine », en partant du principe que les Etats-Unis peuvent préempter, avec une première frappe surprise, toute riposte nucléaire de la part de la Russie et de la Chine.
Les évènements d’Ukraine constituent l’étincelle potentielle d’une guerre généralisée, pouvant conduire à un affrontement fatal à la survie de l’humanité. Lors de la Conférence internationale sur les questions de défense qui s’est tenue à Munich début février, on a assisté à un échange très vif entre le secrétaire général de l’OTAN, Anders Fogh Rasmussen, accusant la Russie de se livrer à une « rhétorique belliqueuse », et le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, qui lui rétorqua que le bouclier antimissile européen visait à doter l’OTAN d’une capacité de première frappe contre la Russie. Dans ses remarques informelles à Munich, comme lors de son intervention au Forum économique mondial de Davos en Suisse, la semaine précédente, Lavrov accusa également les gouvernements européens de soutenir des organisations composées de terroristes néo-nazis, engagés à mettre l’Ukraine sous contrôle de l’UE et de la Troïka afin de renforcer l’encerclement de la Russie par l’OTAN. Au regard de la situation, les déclarations de Lavrov paraissent bien modérées.
Les hooligans nazis en première ligne
Dès que le président Victor Ianoukovitch eut annoncé, le 21 novembre 2013, que l’Ukraine annulait son projet d’Accord d’association avec l’Union européenne, l’OUN-B (la mouvance ultranationaliste de Stepan Bandera composée d’anciens collaborateurs avec le régime nazi, et leurs héritiers soutenus par l’Occident), ont lancé une campagne de provocations visant non seulement à provoquer la chute du gouvernement Mykola Azarov, mais à renverser le président démocratiquement élu, Viktor Ianoukovitch.
Le « partenariat oriental » proposé par l’UE avait été initié en décembre 2008 par Carl Bildt et Radek Sikorski, les ministres des Affaires étrangères suédois et polonais, à la veille de l’affrontement militaire géorgien avec la Russie en Ossétie du sud. Cette initiative concerne six anciennes républiques soviétiques : trois dans le Caucase (Arménie, Azerbaïdjan et Géorgie) et trois dans la partie orientale de l’Europe centrale (Biélorussie, Moldavie et Ukraine). L’idée n’est pas d’en faire des membres à part entière de l’UE, mais de les attirer dans son giron par de prétendus Accords d’association (AA), fondés sur un libre-échange complet et approfondi (Deep and comprehensive Free Trade Agreement).
La cible principale est l’Ukraine. S’il était signé, l’Accord d’association négocié avec ce pays entraînerait le démantèlement de son secteur industriel et mettrait fin à ses échanges commerciaux avec la Russie (qui fermerait son marché avec l’Ukraine, afin d’empêcher qu’il ne soit inondé par son intermédiaire). De plus, les acteurs du marché européen pourraient mettre la main sur ses exportations agricoles et de matières premières. L’Ukraine se verrait imposer un régime d’austérité mortifère, identique à celui auquel les pays de la Méditerranée ont été soumis en échange d’un renflouement par la Troïka.
De plus, l’Accord d’association inclut une « convergence » obligatoire dans le domaine de la sécurité et l’intégration aux systèmes de défense européens. Dans ces conditions, les accords à long terme avec la Russie pour l’accès aux ports cruciaux de la mer Noire en Crimée auraient été enterrés, concédant finalement à l’OTAN des bases avancées près de la frontière russe.
Tandis que certains rapports occidentaux prennent fait et cause pour les manifestations sur la place de l’Indépendance de Kiev (Maidan Nezalezhnesti, ou Euromaidan comme on l’appelle maintenant), les présentant comme étant, à l’origine, pacifiques, la réalité est que, dès le départ, elles incluaient des néo-nazis patentés, des hooligans d’extrême-droite issus du football et des « Afghantsi », c’est-à-dire des vétérans des guerres d’Afghanistan, de Tchétchénie et de Géorgie.
Selon le parlementaire ukrainien Oleh Tsaryov, 350 Ukrainiens sont rentrés au pays après un séjour en Syrie en janvier 2014, au sein de groupes liés à Al-Qaïda, tels que le Front al-Nosra et l’Etat islamique en Irak et au levant (EIIL). Déjà, lors du dernier week-end de novembre 2013, des émeutiers armés de cocktails molotov s’étaient emparés du bureau du maire de Kiev pour en faire leur « quartier général révolutionnaire ».
Que la vérité éclate"
MERCI VOICI LE LIEN http://www.les-crises.fr/ukraine-oaodvd-3-2/