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Un ex-général américain juge «faisable» de frapper les installations nucléaires irani
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[QUOTE="petitbijou, post: 6062381, member: 67618"] Un casse-tête pour Israël : comment faire avec l’Iran ? mardi 18 août 2009 - 07h:54 Ramzy Baroud Les officiels israéliens font face à un problème qui peut demander plus que simplement jouer des muscles pour être résolu. Ce problème est « comment faire avec l’Iran ». La solution à ce dilemme n’exigera rien de moins que de l’ingéniosité politique. Cela doit être frustrant pour les décideurs israéliens, leurs amis et leurs appuis d’un peu partout de se tenir sur la réserve alors que l’Iran poursuit ouvertement son programme d’enrichissement d’uranium, sans opposition si ce n’est les gesticulations des Etats-Unis et de l’Europe et une vague menace de nouvelles sanctions qui infléchiraient de façon peu probable la résolution iranienne. Ceci est doublement frustrant, considérant la relative facilité avec laquelle les Etats-Unis et sa modeste coalition ont lancé une guerre contre l’Irak sous les applaudissements israéliens. Hélas, ces jours-là sont passés. Aujourd’hui les Etats-Unis sont impatients de masquer leur échec en Irak en insistant sur la nécessité de livrer des batailles plus pressantes ailleurs, à savoir en Afghanistan. Indépendamment des raisons ayant poussé les Etats-Unis à s’attaquer à l’Irak et des raisons qui font que leurs objectifs n’ont pas été atteints, les calculs israéliens ont rencontré un étonnant succès en ayant éliminé la menace (supposée ou réelle) irakienne, et le chaos hantera probablement ce malheureux pays pendant les années à venir. Maintenant c’est au tour de l’Iran. En fait cela a toujours été au tour de l’Iran depuis des années, mais rien ne semble bouger sur ce front. Si l’expérience de l’Irak avait été un succès, les Etats-Unis auraient certainement sauté sur l’occasion et foulé aux pieds l’Iran, un pays riche en pétrole avec une position stratégique cruciale. Le contrôle de l’Iran serait la pièce manquante du puzzle qui repousserait les frontières de la domination et de l’influence des Etats-Unis, verrouillant au besoin les prétentions des géants asiatiques naissants, et naturellement de la Russie. Mais une opération militaire américaine contre l’Iran, dans les circonstances présentes, ne représente rien de moins qu’un suicide militaire. L’Irak a fixé les limites des capacités militaires des Etats-Unis, inspirant les Talibans pour qu’ils imposent à leur tour les leurs. Juillet 2009 est entré dans l’histoire comme le mois le plus meurtrier pour les forces américaines. Ce mortel mois de juillet promet de se répéter souvent car les Talibans et toutes sortes de milices tribales en Afghanistan apparaissent plus forts et plus déterminés [savvier] que jamais. Une attaque américaine à grande échelle et, inutile de le préciser, l’invasion et l’occupation de l’Iran qui devraient suivre sont tout simplement impraticables. Si une telle imprudence était jamais commise, tout cet enfer se répandrait jusqu’en lrak, vu les solides liens politiques et sectaires qui unissent les deux pays qui partagent par ailleurs une frontière commune illimitée. Et c’est précisément la source de la frustration éprouvée par les Israéliens qui comptaient sur la générosité militaire américaine pour intimider les ennemis d’Israël, ou même les abattre comme dans le cas en Irak. La frustration israélienne doit s’être également transformée en franche colère lorsque Hillary Clinton a une fois de plus évoqué la question d’un « parapluie de protection » sur le Moyen-Orient censé le protéger d’un futur Iran nucléarisé. Elle a été citée comme déclarant dans une entrevue avec la télévision thaïlandaise : « Si les Etats-Unis étendent un parapluie défensif au-dessus de la région, si nous faisons bien plus pour développer les capacités militaires des Etats du Golfe, il est peu probable que l’Iran devienne plus fort ou plus sûr de lui car il ne pourra pas intimider [ces Etats] et les dominer comme il semble le croire une fois qu’il disposera d’une arme nucléaire ». La remise sur le tapis par Clinton de l’idée d’un parapluie défensif - idée présentée dans un rapport publié le 4 mars dernier par un groupe de réflexion pro-Israélien, l’Institut de Washington pour la Politique du Proche-Orient (WINEP) - est tout à fait contradictoire avec sa promesse enthousiaste « de rayer totalement de la carte » l’Iran si celui-ci attaquait Israël, alors qu’elle faisait en sorte de leurrer ses partisans lors de la course pour la nomination comme candidate présidentielle l’année passée. Il semble que les Etats-Unis - en dépit de l’usage d’un vocabulaire menaçant - évoluent vers l’idée de vivre avec et de « contenir » un Iran nucléaire, alors que ce n’est pas le cas d’Israël comme on peut s’y attendre. [url]http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=7110[/url] [/QUOTE]
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