Menu
Accueil
Forums
Nouveaux messages
En ce moment
Nouveaux messages
Nouveaux messages de profil
Connexion
S'inscrire
Quoi de neuf
Nouveaux messages
Menu
Connexion
S'inscrire
Forums
Catégorie Principale
Actualités françaises
Un expert met en doute le processus de radicalisation chez les nouveaux jihadistes
JavaScript est désactivé. Pour une meilleure expérience, veuillez activer JavaScript dans votre navigateur avant de continuer.
Vous utilisez un navigateur obsolète. Il se peut que ce site ou d'autres sites Web ne s'affichent pas correctement.
Vous devez le mettre à jour ou utiliser un
navigateur alternatif
.
Répondre à la discussion
Message
[QUOTE="nwidiya, post: 13487686, member: 2450"] Un sociologue des religions, Raphaël Liogier, a mis en doute ce mercredi la pertinence du concept de radicalisation concernant la nouvelle génération de djihadistes, qui selon lui «sautent dans le djihadisme sans passer par l'islam». Le directeur de l'Observatoire du religieux à l'Institut d'études politiques (IEP) d'Aix-en-Provence s'exprimait en ouverture des auditions de la commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur la surveillance des filières djihadistes, présidée par l'UMP Eric Ciotti. «Peut-être qu'il faudrait réviser cette notion de radicalisation, qui était valable pour les djihadistes de la fin du XXe siècle», a indiqué Raphaël Liogier, auteur en 2012 du Mythe de l'islamisation (Seuil), citant Khaled Kelkal, responsable de la vague d'attentats de 1995. «Un héros de l'islam» Selon cet expert, une «nouvelle génération» incarnée par les frères Kouachi - les tueurs de Charlie Hebdo - et Amédy Coulibaly - auteur de la prise d'otages sanglante dans une supérette casher - pose plutôt «la question de l'extrémisme sans radicalisation». «Il n'y a plus (chez eux) d'idéologie cohérente mais des slogans. Il n'y a pas d'endoctrinement théologique», précise-t-il. «Ces jeunes ont la caractéristique des rêves déchus», souligne Raphaël Liogier, évoquant un «stigmate négatif que n'importe quel idéologue peut transformer en stigmate positif», sur le thème: «Tu es Arabe, tu n'as pas de boulot, toutes ces épreuves sont positives en réalité, tu es un héros de l'islam». Le sociologue a aussi relativisé la question de la radicalisation en prison, qu'il voit davantage comme un «lieu de rencontre des humiliations», et celle des cadres musulmans. «Cela pose problème parce que [...] à quoi sert de former des imams quand [...] nous sommes face à des gens qui ne vont pas à la mosquée le vendredi parce que ce n'est pas le bon islam?». Salafisme n'est pas djihadisme L'universitaire met aussi en doute l'efficacité de la «lutte contre le communautarisme» face à des «individus qui sont désocialisés» et ne sont liés à «aucune structure communautaire, même musulmane». Raphaël Liogier insiste enfin sur les confusions à éviter, notamment entre djihadisme et salafisme. Il a ainsi nommé l'imam de Brest, Rachid Abou Houdeyfa, un quiétiste dont les vidéos rencontrent un vif succès auprès des jeunes et qui est clairement hostile au djihad guerrier. «Il a un impact plus fort que certains imams qu'on cherche à promouvoir pour se rassurer» mais que beaucoup de musulmans «détestent», a-t-il fait valoir, citant le médiatique imam de Drancy Hassen Chalghoumi. 20Minutes [/QUOTE]
Insérer les messages sélectionnés…
Vérification
Répondre
Forums
Catégorie Principale
Actualités françaises
Un expert met en doute le processus de radicalisation chez les nouveaux jihadistes
Haut