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Un film contre l'Islam entraîne une flambée de violence anti-américaine
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[QUOTE="kolargool, post: 10869400, member: 157079"] GARE AUX RACCOURCIS En Tunisie, le harcèlement d'Ennahda par les détenteurs autoproclamés de la pureté religieuse n'est pas nouveau. Le groupuscule Ansar Al-Charia (les partisans de la charia), à l'origine de l'émeute antiaméricaine du 14 septembre, multiplie depuis des mois les provocations visant à déborder et discréditer le gouvernement de Hamadi Jebali. En Libye, où les Frères n'ont pas remporté les élections en tant que telles mais où le conservatisme religieux qu'ils professent compte des adeptes dans les rangs du pouvoir, plusieurs groupes salafistes pratiquent, comme en Tunisie, la surenchère islamiste. Avec ce facteur aggravant qu'il s'agit là de milices, puissamment armées, face à un non-Etat, miné par quarante années de kadhafisme et huit mois de guerre civile. En Egypte, la réaction à retardement des Frères musulmans aux violences antiaméricaines du 11 septembre a fourni une bonne indication de leur embarras. Il a fallu attendre un jour et demi pour que le président Morsi se décide à condamner les dégâts causés à l'ambassade. Et vingt-quatre heures supplémentaires pour que la confrérie renonce à son appel à protester "dans tout le pays". Nul doute que la petite phrase de Barack Obama, affirmant que l'Egypte n'est "ni un allié ni un ennemi" des Etats-Unis, l'a aidé à se positionner. Gare aux raccourcis, néanmoins. Tous les salafistes ne jouent pas la rue contre les institutions. Les agitateurs du Caire appartenaient à une frange minoritaire de cette mouvance, plus variée qu'on ne le croit. Parmi les instigateurs des troubles, on trouvait Hazem Abou Ismaïl, le tribun de la place Tahrir, adepte d'une forme d'anarcho-salafisme, et Mohamed Al-Zawahiri, le frère du chef d'Al-Qaida, Ayman Al-Zawahiri, un djihadiste assumé, qui est récemment sorti de prison. Beaucoup d'ultras, ces fans de foot qui ne ratent jamais une occasion d'en découdre avec la police, ont accouru aux premiers signes de "castagne". En revanche, la principale force salafiste du pays, le parti Al-Nour, qui a recueilli un quart des suffrages aux élections législatives de l'automne 2011, est restée prudemment en retrait. Et pour cause : son président, Emad Abdel Ghafour, est l'un des conseillers du président Morsi. Preuve que le salafisme n'est pas forcément l'ennemi des transitions démocratiques en cours dans le monde arabe. [email]barthe@lemonde.fr[/email] [url]http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/09/21/bataille-dans-la-galaxie-islamiste_1763680_3232.html#ens_id=1762154&xtor=RSS-3208[/url] [/QUOTE]
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