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Un lycée tunisien pris dassaut par des salafistes
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[QUOTE="bouskan, post: 9615116, member: 290347"] Nul ne peut le nier : la Tunisie s’achemine vers un meilleur avenir. Après le soulèvement et le rejet par le peuple de tout compromis avec l’ancien régime, on a organisé des élections particulièrement transparentes. Le parti islamiste a gagné en remportant plus de 40% des suffrages et est maintenant prêt à jouer un rôle de premier plan dans le nouveau gouvernement. Le résultat - que nous partagions la vision politique des islamistes ou non - prouve que le pays s’est libéré et que l’Occident ne contrôle plus les dynamiques de la politique nationale tunisienne. Nous assistons à la réalisation pleine et entière du premier soulèvement arabe : la dictature est révolue ; nous ne reviendrons jamais en arrière ; la Tunisie est libre. Un succès - et une invitation à célébrer ce que de nombreuses personnes appellent le “printemps arabe”. La Tunisie est le premier pays - et pourrait bien demeurer le seul. Où que l’on se tourne au Moyen Orient et en Afrique du Nord, les choses semblent moins claires, et moins accomplies. En Egypte, l’armée est toujours aux commandes ; malgré les élections à venir, ce à quoi nous assistons ressemble chaque jour davantage à un coup d’Etat militaire. Des officiels américains ont évoqué cette possibilité au mois de février lorsque Moubarak quitta le pouvoir ; ils semblent qu’ils avaient raison. Les Américains ont peut-être bien laissé tomber Moubarak, mais ils n’ont jamais été bien loin des officiers et de leur nouveau pouvoir. Le peuple rassemblé sur la place Tahrir appelait à davantage de justice et de liberté. Moubarak est parti alors que le régime militaire commençait à montrer des signes de faiblesse. Dix mois plus tard, il est loin d’être renversé. Le pays est sous contrôle et le Conseil Suprême des Forces Armées (CSFA) a la main mise sur le destin de l’Egypte. L’influence et la présence américaines s’avèrent décisives. Même si, à la fin du processus, un civil tel que Mohammed el Baradei pouvait être élu, l’appareil militaire ne permettrait jamais au régime d’aller trop loin dans le sens de la transparence, de la liberté et de la démocratie (essayez donc d’imaginer où l’Armée se tiendrait au sein de la nouvelle structure politique !). Il n’y a pas eu de révolution en Egypte. Le Conseil National de Transition en Libye a annoncé qu’il établirait la “charia” et accepterait la “polygamie”, comme s’il s’agissait de dire au peuple libyen que le pays sera affranchi de l’influence occidentale. Pourtant, en coulisses, après l’intervention de l’OTAN, ce qui passe pour être de l’autonomie relève davantage de la théorie que de la réalité. L’économie, ainsi que les relations géostratégiques du pays avec les États-Unis et l’Europe sont un secret de Polichinelle. Kadhafi est mort, pourtant le pays est loin d’être libre : une démocratie contrôlée vaut mieux qu’une dictature, nous dit-on ; n’empêche qu’elle demeure une démocratie sous contrôle (étranger). n'en déplaise à certains qui polluent ce forum avec des fait divers qui n'ont pas d'importance devant le comportement de la société tunisienne [/QUOTE]
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