C'est surtout à analyser d'un point de vue sociologique. Ce sont des jeunes désoeuvrés, comme l'étaient merah, nemmouche et consorts, issus d'un milieu urbain, peu éduqués, peu scolarisés et donc peu à même de prendre du recul critique par rapport à un endoctrinement islamiste. Ils conjuguent souvent avec cela une animosité par rapport à la société d'accueil qu'ils perçoivent comme hostile à leur culture, et ils sont en manques de repères identitaires.
Ils sont alors un vivier idéal à la propagation d'idées radicales qui leur construisent une identité de substitution, où la simplicté des idéaux (et en Islam radical, tout est simple, l'autre est toujours le grand méchant loup) répond parfaitement au besoin d'un discours structurant d'identité, et fort qui leur donne une image dichotomique du monde, divisé entre l' horrible Occident pervers et son allié sioniste, et le monde musulman victime du premier. Plus c'est simple, plus ca marche. La haine est un vecteur parfait pour éructer ce qui ne peut sortir autrement.
L'Islam n'est donc pas en cause en tant que tel mais bien ses excroissances les plus radicales, qui sont simplissimes par essence et offrent une réponse qui ne nécéssite aucun effort de la part de celui qui la reçoit. C'est le règne du "c'est comme ca et ne pensez pas, on a déjà pensé à ta place" en somme, s'il fallait mettre des mots sur leur attitude mentale...
Quand on lit ici des gens comme drianke et leur vision haineuse de l'Occident, on se dit que l'adhésion à une partie au moins de ce genre d'idéologie est peut-être plus facile encore qu'on ne croit...
