Un toit c'est un droit

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Nul n'a droit au superflu, tant que chacun n'a pas le nécessaire.

RENNES victime de son "bon" accueil
de + en + de mineurs seuls d'afrique
des demandeurs d'asile d'europe de l'est Géorgiens, Albanais, Arméniens,Mongoles

Une cinquantaine de migrants installés dans des tentes à Rennes (France 3)

A défaut de logements, des migrants sont actuellement une cinquantaine dans un campement de fortune, au sud de Rennes.
Beaucoup d'enfants et deux femmes enceintes, qui sont installés dans des tentes, sans eau ni toilettes, depuis le 11 juillet.

Ils viennent d'Europe de l'est, d'Asie ou d'Afrique, primo-arrivants ou ballotés depuis des années entre les centres d'hébergement saturés du 115.
Alors ils sont arrivés là à Cleunay, entre une école et des jardins familiaux.
Une cinquantaine de personnes dont 17 enfants mais aussi deux femmes enceintes sont installés dans des toiles de tente. Ils attendent une expulsion, ou une régularisation, comme cette famille arménienne avec deux fillettes nées en France, et une autre à venir en novembre :

Ils attendent, sans pouvoir agir ni travailler.
La moitié de ces migrants est mineure, et si la solidarité des militants et des voisins fonctionne pour leur offrir un minimum vital, y compris alimentaire. Le campement n'a rien de luxueux, comme le décrit cet homme :


Silence côté préfecture, c'est à dire de l'Etat, dont c'est pourtant la compétence et pas de vraie unanimité sur la question à la mairie.
Chez les écologistes alliés au Front de Gauche, on verrait d'un bon oeil le déplacement immédiat du campement vers le camping municipal des Gayeulles tout en cherchant des solutions plus pérennes.
En attendant, si le campement actuel a presque un air de vacances sous ce soleil, il est difficile d'oublier qu'il n'est qu'une solution d'urgence.

La situation de ces familles relève d'une compétence de l'État.Ce dernier est gravement défaillant dans ce dossier en refusant d'apporter les réponses adaptées.
Ce désengagement de l'État est inacceptable, ont réagi, hier, ValérieFaucheux, présidente du groupe Ensemble Front de gauche (FDG), et Matthieu Theurier,
président du groupe écologiste, au conseil municipal de Rennes.
Face à cette situation d'urgence sur son territoire,la ville de Rennes se doit d'agir.Des nuitées d'hôtel sont proposéesaux plus fragiles. Cette réponse, sielle permet de protéger provisoirement les familles avec jeunesenfants, nous semble coûteuse et peu adaptée. »
Dans un communiqué, les élus des groupes Les Écologistes, EnsembleFDG et Parti de Gauche FDG refusent toute « expulsion sèche »et souhaitent une mise à disposition du
camping municipal des Gayeulles enattendant qu'une solution pérenne soit trouvée pour ces familles.
"Laville humaniste à laquelle nous aspirons est une ville qui, en pleine et réelle intelligence, met à l'abride façon durable des personnes qui depuis des mois errent sur
notre territoire. L'accord de fusion de la liste Changez la ville et de la liste socialiste prévoit plusieurs actions en ce sens. Il doit désormais être mis en oeuvre. »
« 60 nuitées »
L'occupation du terrain est illégale et ne doit pas perdurer, tient à rappeler Sébastien Sémeril, maire-adjoint. « La Ville ne souhaite pas ouvrir le camping municipal pour accueillir
ces demandeurs d'asile. Cette question relève de la compétence de l'État. Mais nous prenons notrepart dans l'accompagnement de ces personnes, avec notamment la
plate-forme Coorus qui complète le dispositif d'hébergement del'État, et la permanence des élus qui, toute l'année, sont à l'écoute.
La semaine passée, 60 nuitées ont été accordées pour les familles de Cleunay avec des enfants mineurs. »
La Ville préfère mettre en avant « un suivi individuel de ces demandeurs d'asile en lien avec les services de la préfecture. Une méthode plus discrète qu'un communiqué
pour tenter d'améliorer les choses. »
S’appuyer sur les associations pour apporter une réponse humaine aux migrants de Cleunay

..........................Soutien aux éxilés de Calais

Après la rafle de 600 migrants à Calais le 2 juillet, 200 exilés en demande de protection ont été enfermés dans des centres de rétention en France.
19 migrants érythréens et soudanais ont été placés au CRA de Rennes. Après 4 jours d'enfermement, ils ont été libérés par la préfecture du Pas de Calais avant d'être présenté devant le JLD. Ainsi pas de trace d'une procédure bâclée qui méprise la loi et les hommes et des violences policières.
Les exilés de Calais restés à Rennes ont été pris en charge par les militants de "Un toit, c'est un droit".

:fou: Nul n'a droit au superflu, tant que chacun n'a pas le nécessaire

la misère est devant notre porte

mam

http://untoitundroit35.blogspot.fr/
  • le 24/07/2014 | 12:41
 
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