Une centaine de chefs d'entreprises français en visite en iran

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Une centaine de chefs d'entreprises français en visite en Iran

Une centaine de chefs d'entreprises français se trouvent cette semaine à Téhéran dans le cadre de l'une plus importantes missions commerciales étrangères en Iran depuis la levée partielle des sanctions économiques et financières touchant le pays.

La perspective d'une levée progressive des sanctions internationales liées au programme nucléaire iranien aiguise l'appétit des entreprises françaises, qui souhaitent nouer ou renouer les liens avec ce pays producteur de pétrole et de gaz d'environ 80 millions d'habitants.

L'Iran a commencé en janvier à mettre en oeuvre un accord intérimaire conclu en novembre sur son programme nucléaire lui ouvrant la voie à une levée partielle des sanctions internationales.

La délégation du Medef, composée de plus de 100 personnes, a rencontré lundi Mohammad Nahavandian, le chef de cabinet du président Hassan Rohani, ainsi que des représentants de la Chambre de commerce, d'industrie, des mines et de l'agriculture iranienne.

"Un nouveau chapitre s'est ouvert dans les relations entre l'Iran et l'Europe", a dit Mohammad Nahavandian, cité par l'agence de presse officielle Irna.

"Vous devez transmettre le message suivant en rentrant: le potentiel de coopération avec l'Iran est réel et ne doit pas être ignoré. Ce sont les plus prévoyants qui pourront remporter cette course."

Une source proche de l'ambassade de France à Téhéran a précisé à Reuters qu'il s'agissait d'une simple visite d'exploration et que "rien ne devrait être signé à ce stade".

PLUS GROSSE MISSION DEPUIS 1979

L'agence semi-officielle Fars a rapporté des propos du vice-président de l'organisation iranienne pour la promotion du commerce (TPO) Mehdi Mir Aboutalebi, selon lesquels la délégation française constitue la plus importante venue d'un pays européen en Iran depuis la révolution islamique de 1979.

L'accord intérimaire du 24 novembre entre l'Iran et six grandes puissances, dont les Etats-Unis, prévoit le gel de plusieurs activités nucléaires iraniennes en échange d'un allègement des sanctions. Mais la plupart des sanctions restent en place en attendant l'éventuelle conclusion d'un accord définitif sur le contentieux nucléaire iranien.

A court terme, les opportunités restent limitées mais le potentiel du marché iranien attire les entreprises internationales en quête d'investissements de long terme.

L'ancien ambassadeur de France en Iran François Nicoullaud a dit à Reuters mi-janvier que les groupes français présents en Iran avant les sanctions souhaitaient y retourner.

Il a cité Renault, PSA Peugeot Citroën et des équipementiers automobiles, Total, Alstom, Thales, mais aussi Airbus Group, Crédit agricole, Société générale et BNP Paribas.

RENAULT ET PSA SUR LE QUI-VIVE

Les deux constructeurs automobiles français, contraints de suspendre leurs livraisons vers l'Iran à cause des sanctions internationales, restent notamment sur le qui-vive pour reprendre leurs livraisons dès que possible.

Ils ont d'ores et déjà envoyé des responsables en Iran lors de la Conférence internationale de l'industrie automobile l'an dernier.

Pour PSA, l'Iran était le deuxième marché en volume derrière la France jusqu'à l'arrêt de ses exportations en février 2012. Renault, également très présent en Iran, avait dû suspendre à son tour son activité en juillet dernier.

Le directeur des opérations du groupe pour la région Asie-Pacifique, Gilles Normand, a déclaré fin janvier à Reuters anticiper une reprise de l'activité d'ici la fin du premier semestre.

Parmi les autres grands groupes ayant confirmé leur présence au sein de la délégation figurent le cimentier Lafarge, ainsi qu'Alstom et GDF Suez. L'objectif du voyage est "exploratoire", a-t-on précisé chez Alstom.

Vinci a également dépêché quelques représentants, a indiqué un porte-parole du groupe de BTP et de concessions, qui voit des opportunités dans les secteurs de l'hydraulique, des travaux de spécialité et du gaz naturel liquéfié (GNL)

capital

Les américains sont passés avant nous...La France n'aura que des miettes.........

mam
 
Iran-Europe-Israhell-Russie, je vous que l'Alliance commence à prendre forme, manque plus que les States et les Sunnites seront tout seul !! Adler le Sioniste l'avait si bien expliqué, l'Iran doit etre l'allié d'Israhell dans la région contre les méchants Arabe Sunnite qui suivent les preceptes d'Allah "swt", en fait quand je disais qu'il n'y aurait jamais d'intervention en Syrie on m'a presque rit, forcé de constater qu'on est plus proche d'une non-intervention qu'autres chose!!
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
t quand je disais qu'il n'y aurait jamais d'intervention en Syrie on m'a presque rit, forcé de constater qu'on est plus proche d'une non-intervention qu'autres chose!!
eh oui, tant que le chef de ce gouvernement sera soutenu par la Russie......

la russie a failli disparaître en tant que pays en 1990,
elle veut reprendre une place sur la scène internationale, et pas des moindres !!!!

mam
 
Iran-Europe-Israhell-Russie, je vous que l'Alliance commence à prendre forme, manque plus que les States et les Sunnites seront tout seul !! Adler le Sioniste l'avait si bien expliqué, l'Iran doit etre l'allié d'Israhell dans la région contre les méchants Arabe Sunnite qui suivent les preceptes d'Allah "swt", en fait quand je disais qu'il n'y aurait jamais d'intervention en Syrie on m'a presque rit, forcé de constater qu'on est plus proche d'une non-intervention qu'autres chose!!

Si il y a pas eu d'intervention en Syrie c'est avant tous parce que la Russie et la Chine veulent pas lâcher la Syrie d'une part, mais aussi parce que le nouveau président Iranien et moins fermé à l'occident d'autres part, deux paramètres qui ont changé la donne de façon considérable.
 
Marchander avec l'Iran ça ne veut pas dire que l'Iran est passé de l'autre côté
N'oubliez pas l'Iran a besoin de pognon pour se développer davantage dans tous les domaines surtout après des années d'embargo
 
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