Un cadre supérieur chargé de traquer les escrocs de l'assurance chômage était lui-même un tricheur. Et empochait indûment près de 5 000 euros par mois.
Par Le Point.fr Publié le 10/03/2016 à 09:30 | Le Point.fr Selon Le Canard enchaîné, pour le seul mois d’octobre 2013, le fraudeur aurait empoché 4 982,30 euros d’allocation. © AFP/ HAMILTON/REA Abonnez-vous à partir de 1€
Il savait comment s'y prendre, et pour cause : Pierre Lachaize, qui se faisait passer pour un demandeur d'emploi, était aussi directeur informatique chargé de diriger une équipe chargée de traquer les fraudeurs de l'Unedic, l'organisme qui gère les fonds de l'assurance chômage. Selon Le Canard enchaîné, qui a révélé l'information, l'homme aurait pendant environ un an perçu des indemnités chômage, alors qu'il recevait bien un salaire pour le travail de cadre supérieur qu'il occupait depuis septembre 2012.
L'affaire a éclaté en novembre 2013 : c'est un salarié de l'Unedic qui s'est rendu compte de l'escroquerie en découvrant le nom de son supérieur dans une liste de chômeurs indemnisés. Pierre Lachaize se débrouillait pas mal pour frauder le système : il déclarait bien qu'il était salarié de l'Unedic, mais seulement 15 heures par semaine pour un salaire de 1 050 euros mensuel. Des chiffres évidemment sans aucun rapport avec son poste de directeur de l'informatique. Selon Le Canard enchaîné, pour le seul mois d'octobre 2013, le fraudeur aurait ainsi empoché 4 982,30 euros d'allocation.
Il découvre le pot aux roses et est licencié !
Le salarié qui a dénoncé la fraude de son patron a été licencié : il n'avait pas l'autorisation de son supérieur hiérarchique pour effectuer la consultation du fichier qui a permis de débusquer Pierre Lachaize. Il a attaqué ce licenciement aux prud'hommes. Le fraudeur a eu, quant à lui, moins de soucis à se faire : il a réussi à bénéficier d'une « rupture conventionnelle » de son contrat de travail en quittant l'Unedic, après une mise à pied conservatoire. Il a ainsi pu toucher quelque 160 000 euros d'indemnités (après un peu plus d'un an de présence dans l'entreprise). Et peut désormais bénéficier des indemnités versées par l'Unedic.
PS: C'est vraiment dégueulasse . Un salarié honnête rend service au peuple et c'est lui qui est ennuyé alors que le voleur son chef qui doit donner l'exemple s'en sort avec de grosses indemnités .
Justice de pacotille bidon qui elle même vit avec l'argent des impôts . Ce chef avait un gros salaire pourtant et n'était pas dans le besoin . Qui gère l'UNEDIC qui est déficitaire en milliards d'euros ?
Dieu voit tout .
Par Le Point.fr Publié le 10/03/2016 à 09:30 | Le Point.fr Selon Le Canard enchaîné, pour le seul mois d’octobre 2013, le fraudeur aurait empoché 4 982,30 euros d’allocation. © AFP/ HAMILTON/REA Abonnez-vous à partir de 1€
Il savait comment s'y prendre, et pour cause : Pierre Lachaize, qui se faisait passer pour un demandeur d'emploi, était aussi directeur informatique chargé de diriger une équipe chargée de traquer les fraudeurs de l'Unedic, l'organisme qui gère les fonds de l'assurance chômage. Selon Le Canard enchaîné, qui a révélé l'information, l'homme aurait pendant environ un an perçu des indemnités chômage, alors qu'il recevait bien un salaire pour le travail de cadre supérieur qu'il occupait depuis septembre 2012.
L'affaire a éclaté en novembre 2013 : c'est un salarié de l'Unedic qui s'est rendu compte de l'escroquerie en découvrant le nom de son supérieur dans une liste de chômeurs indemnisés. Pierre Lachaize se débrouillait pas mal pour frauder le système : il déclarait bien qu'il était salarié de l'Unedic, mais seulement 15 heures par semaine pour un salaire de 1 050 euros mensuel. Des chiffres évidemment sans aucun rapport avec son poste de directeur de l'informatique. Selon Le Canard enchaîné, pour le seul mois d'octobre 2013, le fraudeur aurait ainsi empoché 4 982,30 euros d'allocation.
Il découvre le pot aux roses et est licencié !
Le salarié qui a dénoncé la fraude de son patron a été licencié : il n'avait pas l'autorisation de son supérieur hiérarchique pour effectuer la consultation du fichier qui a permis de débusquer Pierre Lachaize. Il a attaqué ce licenciement aux prud'hommes. Le fraudeur a eu, quant à lui, moins de soucis à se faire : il a réussi à bénéficier d'une « rupture conventionnelle » de son contrat de travail en quittant l'Unedic, après une mise à pied conservatoire. Il a ainsi pu toucher quelque 160 000 euros d'indemnités (après un peu plus d'un an de présence dans l'entreprise). Et peut désormais bénéficier des indemnités versées par l'Unedic.
PS: C'est vraiment dégueulasse . Un salarié honnête rend service au peuple et c'est lui qui est ennuyé alors que le voleur son chef qui doit donner l'exemple s'en sort avec de grosses indemnités .
Justice de pacotille bidon qui elle même vit avec l'argent des impôts . Ce chef avait un gros salaire pourtant et n'était pas dans le besoin . Qui gère l'UNEDIC qui est déficitaire en milliards d'euros ?
Dieu voit tout .