Université de kénitra : le pari "ressources humaines" à relever suite à l'implantation de psa

ould khadija

fédalien
Contributeur
L’installation du Groupe français PSA Peugeot Citroën à Kénitra va constituer un levier de taille pour le développement de la région et par conséquent une aubaine pour le marché du travail avec plus de 24.000 emplois directs et indirects prévus.

Mais ce méga projet va constituer également un sérieux défi à relever en préparant notamment les profils adéquats pour accompagner sa réussite car la date de son démarrage est prévue pour 2019.

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C’est dans ce cadre que s’inscrit la visite de Moulay Hafid Elalamy, ministre de l’Industrie, mercredi dernier, à l’université Ibn Tofaïl de Kénitra.

«Cette visite est une occasion de partager avec les autorités ainsi que le président de l’université la nouvelle vision du développement industriel en général et de l’industrie de l’automobile en particulier au niveau de cette région», signale le ministre.

Une évolution que l’université devrait prendre en compte, car les enjeux sont de taille.

«Si on arrive à bien préparer le terrain, les entreprises qui seront drainées par Peugeot à la région se feront par centaines», indique le ministre. A titre de comparaison, il rappelle que Renault avec un taux d’intégration de près de 40% a pu drainer environ 230 équipementiers.

Avec la promesse d’un taux d’intégration à 80%, PSA devrait pouvoir en drainer le double, souhaite le ministre.


Mais pour permettre à l’université de Kénitra de s’impliquer dans ce projet, il faut la doter des moyens nécessaires à commencer par les Ressources Humaines.

Sur ce volet, on apprend que le corps professoral est composé de près de 540 enseignants pour assurer l’encadrement de 42.000 étudiants, un effectif qui pourra atteindre 50.000 étudiants lors de la prochaine rentrée universitaire.

Toujours dans le cadre de la préparation du terrain pour la réussite du projet Peugeot, Elalamy rappelle la réalisation du futur port Kénitra Atlantique qui va permettre l’exportation des véhicules fabriqués à des pays en Afrique et au Moyen-Orient.

En plus du projet PSA, la région connaît déjà une dynamique notamment dans le secteur de l’automobile avec l’ouverture de la plateforme industrielle intégrée Atlantic Free Zone.

Près d’une dizaine de sociétés sont déjà opérationnelles, ce qui a permis la création de plus de 12.500 emplois directs. Cette dynamique industrielle s’est traduite par un accroissement des besoins en recrutement au niveau de la région selon la dernière enquête de l’ANAPEC, édition 2015.

Les besoins exprimés par les entreprises de cette région à l’horizon 2016 s’élèvent à 13.100 opportunités d’emploi dont la quasi majorité, soit 93%, dans le secteur de l’automobile et l’aéronautique.

(...)



Source:
http://www.leconomiste.com/article/...enitra-le-pari-rh-de-psa#sthash.lEjiaENe.dpuf
 

ould khadija

fédalien
Contributeur
L' Université de Kénitra va bien se "transformer et évoluer dans le bon sens" avec l'implantation de PSA .

Il s'agit là d'une bonne initiative prise par Moulay Hafid Elalamy consistant à impliquer les universités avec les industriels....

Et çà c'est également l'avantage d'avoir un vrai manager à la tète à la tête d'un ministère très "important et sensible" comme le Département de l'Industrie.......plutôt qu' homme politique .

@Scoco @karimou23
Imaginons Mostafa El Khalfi ou Bassima El Hakkaoui .....ministre de l'Industrie :prudent: :D
 

Scoco

Mrdi Mémtou Amro Maytkhes
Modérateur
L' Université de Kénitra va bien se "transformer et évoluer dans le bon sens" avec l'implantation de PSA .

Il s'agit là d'une bonne initiative prise par Moulay Hafid Elalamy consistant à impliquer les universités avec les industriels....

Et çà c'est également l'avantage d'avoir un vrai manager à la tète à la tête d'un ministère très "important et sensible" comme le Département de l'Industrie.......plutôt qu' homme politique .

@Scoco @karimou23
Imaginons Mostafa El Khalfi ou Bassima El Hakkaoui .....ministre de l'Industrie
@ould khadija, un ministre politique peu très bien être entouré d'experts dans le domaine.
Le ministre est la pour gérer le travail et appliquer le programme et l'idéologie de son parti politique.
Les technocrates et les experts c'est bien, mais ils doivent rester sous l'autorité du "politique". ;)

Sinon je note +1 pour l’initiative. Un point positif pour l'université que Daoudi le ministre pjdiste amplifie son effondrement.
 
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