La famille Erdogan éclaboussée par le pétrole de Daech
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http://fr.sputniknews.com/presse/20151126/1019838757/erdogan-daech-petrole-ei.html#ixzz3sctN5b1Z
Il ya des photos du fils erdogan avec Daech
D'ailleurs bilal est impliqué dans le trafic de pétrole
http://www.zerohedge.com/news/2015-11-25/meet-man-who-funds-isis-bilal-erdogan-son-turkeys-president
Et de mémoire les propres journeaux turc ont publié les livraisons d'armes turc a daesh
La position turc est totalement indéfendable
L’implication de l’État turc profite personnellement à la famille du calife,
puisque c’est la société de son fils Bilal qui exporte le pétrole volé par l’État islamique.
La Syrie est devenue, aujourd’hui, l’épicentre d’un ébranlement géopolitique d’ampleur mondiale. Un avion de chasse russe vient d’être abattu en territoire syrien par un F-16 turc, l’un des pilotes ayant été achevé par des rebelles turkmènes.
La manœuvre turque vise, à l’évidence, à torpiller toute perspective de grande coalition russo-occidentale au Proche-Orient. Ce drame survient au moment où les néo-**** américains se sentent pousser des ailes à l’approche du terme du dernier mandat du président Obama. Ils renouent avec un tropisme unilatéraliste quelque peu mis en veilleuse depuis l’accord signé en juillet dernier entre la Maison-Blanche et l’Iran.
Le retournement stratégique d’Obama avait alors laissé penaud le parti de la guerre américain et ses alliés de circonstance, au premier rang desquels Israël et la Turquie… ainsi que le caniche français qui se trouva fort dépourvu lorsque l’annonce fut venue au grand dam de ses commanditaires saoudiens et qataris.
Signant une tribune dans le Wall Street Journal du 23 novembre (“The Crisis of World Order”), Robert Kagan envisage le renversement par la force de Bachar el-Assad, la mise en place par les États-Unis d’une no-fly zone clouant au sol les aviations russe et syrienne, l’envoi de troupes américaines au sol, rapidement relayées par celles de l’OTAN.
Au lendemain de cette publication, le plan de Robert Kagan, qui n’implique rien moins que le début d’une Troisième Guerre mondiale, ne relève plus complètement de la science-fiction
, et cela par la grâce d’un Erdoğan saisi par l’hybris et qui se voit en calife.
Erdogan est un Frère musulman, confrérie fondamentaliste liée dès l’origine aux services secrets anglo-saxons et matrice intellectuelle et financière d’Al-Qaïda.
La Turquie n’est nullement menacée par la Syrie ou la Russie ;
les buts militaires de son intervention dans le conflit syrien ont jusqu’alors consisté à
renverser Bachar el-Assad,
détruire les positions kurdes,
fournir une aide militaire et logistique à l’État islamique tout en profitant de sa position stratégique pour tirer le meilleur parti des divers trafics (pétrole, coton, faux passeports, humains, œuvres d’art) liés à la guerre.
Notons que l’implication de l’État turc profite personnellement à la famille du calife, puisque c’est la société de son fils Bilal qui exporte le pétrole volé par l’État islamique.
Cette stratégie étant mise à mal par l’intervention russe et la perspective sérieuse d’une coalition regroupant la Russie, l’Iran et les puissances occidentales, Erdoğan a dû juger, à l’instar de Robert Kagan, l’heure venue de précipiter l’OTAN dans une confrontation armée avec la Russie.
Nul ne peut prédire comment la situation peut évoluer alors que, selon plusieurs médias proche-orientaux, les Russes engagent leurs premiers tanks et troupes au sol sur le territoire syrien.
Il est probable que la Russie va intensifier ses frappes, livrer du matériel de guerre anti-aérien aux forces kurdes et imposer une no-fly zone sur l’ensemble du territoire syrien.
Des représailles militaires directes sont moins probables, mais il est à parier que l’hiver sera froid en Anatolie, quand
on sait que la Turquie dépend presque entièrement de l’axe Moscou-Téhéran pour ses approvisionnements en gaz et en hydrocarbures…
Thierry Thodinor
mam