Usa:les lois foeticides contre le droit des femmes a disposer de leur corps

thitrite

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Alors que le 114ème congrès américain, nouvellement élu s’est fortement droitisé, avec une majorité républicaine venue du Tea Party, les droits sexuels et reproductifs continuent a être mis à mal État par État.

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Les lois fœticides existent dans 38 États. Ce sont des lois perverses, qui sous couvert de protéger les femmes enceintes des violences de leur conjoint pendant leur grossesse ainsi que des abus des avorteurs illégaux, permettent à l’État de déposséder la femme de son statut d’être humain capable de décider de son sort lorsqu’elle est enceinte. Ces lois donnent un statut de personne au fœtus lui conférant plus de droits que la femme qui le porte. Cette dernière peut être alors poursuivie pour fausse couche, accouchement d’un mort né, etc.

Certain-e-s prétendent que ces lois n’étaient pas destinées à punir les femmes enceintes, mais il semble naïf de croire qu’une loi qui traite du fœtus comme d’un être indépendant peut avoir valeur de protection pour la femme enceinte. Il s’agit plutôt d’instituer un autre niveau de surveillance à l’encontre des femmes.
Lors de son procès, Purvi Partel est restée silencieuse, beaucoup ont parlé pour elle, y compris ses parents. La diffusion de l’interrogatoire de police sera en fait le seul moment où les jurés pourront entendre sa voix.
Les médias locaux ont insisté sur des détails sordides comme le sexe de son fœtus ou le fait que le corps avait été jeté dans un sac plastique focalisant l’attention sur le fœtus comme victime d’un crime. Mais personne n’a posé les questions qui comptent.

Pourquoi a-t-elle été à ce point isolée ? Est-ce parce qu’elle vient d’une famille très conservatrice avec un père qui affirme son contrôle sur la vie sexuelle de sa fille ? Ou est-ce parce que dans l’État très conservateur de l’Indiana, les femmes qui veulent avorter sont diabolisées et que les femmes qui perdent leur fétus peuvent être envoyées en prison ?

......En Indiana comme dans 37 autres États, les femmes enceintes sont sous haute surveillance et les risques d’emprisonnement sont réels, en particulier lorsqu’elles sont pauvres et/ou de couleur.

article complet :En Indiana, être enceinte peut mener à la prison | 50 / 50 | "les péripéties de l'égalité femmes/hommes"
 

Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da partida
VIB
Bonjour 7orra @thitrite :timide:

Il y a deux choses dans cet article : la description d'un procès qui paraît bâclé et injuste. Et une rhétorique quasiment hystérique et sophistique en faveur du "droit" à l'avortement.

Pour ce qui est du procès de la jeune fille, je ne me prononcerai pas, parce que je suis loin de connaître tous les faits.

L'article parle de lois jugées perverses qui """ permettent à l’État de déposséder la femme de son statut d’être humain capable de décider de son sort lorsqu’elle est enceinte """.

Il ne s'agit pas d'empêcher une femme de décider de son sort, mais de l'empêcher de décider du sort d'un autre être humain, une individualité distincte d'elle, bien que dépendant étroitement de son corps pour sa survie. Si le fœtus est un tas de cellules sans signification, alors oui la femme peut en disposer comme bon lui semble, comme s'il s'agissait d'une tumeur. S'il s'agit d'une personne humaine, la liberté de la femme s'arrête là où commence la liberté de cette personne.

Pour ce qui est du problème de l'avortement en général, que l'article aborde en passant, j'ai deux-trois choses à dire :

""" Ces lois donnent un statut de personne au fœtus lui conférant plus de droits que la femme qui le porte. Cette dernière peut être alors poursuivie pour fausse couche, accouchement d’un mort né, etc. """

On compare des pommes et des oranges ici. On ne donne pas au fœtus plus de droits qu'à la femme, parce que les droits en question ne portent pas sur la même chose. Du côté de la mère, il y a le droit de disposer de son corps, de faire ses propres choix de vie dans les limites de la légalité. Du côté du fœtus, il y a le droit à la vie, qui est le droit le plus fondamental de tous. Ce n'est pas que le fœtus ait davantage de droits dans l'absolu. C'est que son droit à la vie, qui entre en conflit avec un droit différent de la femme, se situe plus haut dans la hiérarchie des valeurs.

""" Certain-e-s prétendent que ces lois n’étaient pas destinées à punir les femmes enceintes, mais il semble naïf de croire qu’une loi qui traite du fœtus comme d’un être indépendant peut avoir valeur de protection pour la femme enceinte. Il s’agit plutôt d’instituer un autre niveau de surveillance à l’encontre des femmes. """

On utilise ici un choix de mots délibérément négatif et biaisé. Dirait-on la même chose d'une loi interdisant l'infanticide? On pourrait aussi bien formuler cette loi comme étant une mesure destinée à protéger des personnes humaines particulièrement vulnérables, dont la moitié statistiquement sont de sexe féminin.

Finalement, la bonne question, c'est : le fœtus est-il une personne? Ou Est-ce un simple tas de cellules? Quand l'enfant conçu devient-il une personne et pourquoi à ce moment-là? Les personnes humaines sont couvertes par l'interdit fondateur du meurtre. Les tas de cellules ne le sont pas.
 
Finalement, la bonne question, c'est : le fœtus est-il une personne? Ou Est-ce un simple tas de cellules? Quand l'enfant conçu devient-il une personne et pourquoi à ce moment-là? Les personnes humaines sont couvertes par l'interdit fondateur du meurtre. Les tas de cellules ne le sont pas

"Un embryon devient un être humain dès que son cerveau lui permet d'entamer une ébauche d'existence interactive avec le monde"

"l'humain coïncide avec la formule neuronal définitive, en l'occurrence, à la seizième semaine dès l'obtention du nombre de neurones nécessaires aux connexions cérébrales"

"L'humanité d'un être vivant se date avec précision. Dès la dixième semaine le fœtus connaît des mouvements électriques. Trois semaines plus tard apparaissent les neurotransmetteurs spécifiques à l'aide desquels la douleur et le plaisir peuvent matériellement être captés"

Féeries anatomiques - Grasset 2003 - Michel ONFRAY
 
Vous allez peut etre me traiter d'anormal mais moi je trouve que cette loi est équitable et celui qui l'a inventé et proposé devait etre décoré
L'article parle de lois jugées perverses qui """ permettent à l’État de déposséder la femme de son statut d’être humain capable de décider de son sort lorsqu’elle est enceinte """.
Une femme enceinte porte en elle un individu incapable de se defendre, l'état doit donc veiller sur lui, si vous ne trouvez pas cela raisonnable c'est que peut etre vous vous refusez a voir le monde d'aujourd'hui comme il devait etre.
Vous vous rappelez qu'avant l'Islam, l'homme s'accroupit a la porte de la chambre ou sa femme accouche , sr si par malheur, c'est une fille, on la lui remet comme un papier vulgaire et s'empresse alors de l'enterrer dans la haie de cactus voisine ...... si il y avait des articles comme celle ci , il n y aurait pas tant de victimes de bebés féminins avant l4islam et meme aujourd'hui avec les avirtements
 
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