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Usfp: migration collective vers le parti de nabila mounib
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[QUOTE="Jokeur, post: 14441726, member: 376996"] Salut, A mon avis, il s'agit pour la gauche, comme pour le socialisme de se redéfinir et de prendre ses distances d'une arrière-garde "rigide" voire sclérosée. Le dirigisme étatique rigoriste au nom du prolétariat, des masses populaires est dépassé depuis l’avènement de l'ère de l'information, des ordinateurs, de l'informatique appliquée au contrôle de la dynamique évolutive économique et sociale. Les pays ont basculé du dirigisme des partis, à un libéralisme social "pondéré" : plus besoin d'apparatchiks, d'une bureaucratie centralisée, lourde, décidant de tout, planifiant et orientant, auxquels s'est substituée une gestion des affaires publiques par le biais de mesures fiscales incitatives canalisant les capitaux vers les secteurs à développer, tout en les taxant pour "réguler" la redistribution des richesses. Pourquoi une commune disposant de ressources humaines et de moyens financiers ne pourrait pas agir en personne morale du secteur privé ? Créer des hubs, de pôles de PME, d'artisans au lieu de se limiter à la création de zones industrielles vides en attente d'investisseurs ? Glisser des banques participatives, aux communes participatives ? Le modèle politique qu'il soit socialiste, capitaliste, libéral importe peu, ce qui compte c'est la réussite du modèle dans l'amélioration des niveaux de vie des citoyens et l’avènement d'un développement soutenu. Décentralisation, autonomie régionale devrait inspirer les partis à adopter des structures démocratiques à géométrie variable, de dimension humaine. Peu de partis ont de sérieuses cellules de suivi ministère par ministère, incitant au débat des amendements, à une meilleure évaluation de la politique gouvernementale tout en créant et développant des expertises en leur sein. Les débats politiques entre les partis se réduisent à des confrontations "identitaires" même pas idéologiques, tant les discours sont fades, insipides, ternes et dénués de toutes données politiques ou économiques les étayant ... Si les chiffres existent soit il ne sont pas rendus publics (exemple des dernières élections), soit ils ne font l'objet d'aucune analyse contradictoire et dialectique. Quant aux programmes c'est le flou artistique de ballerines en bonnet blanc faisant le grand écart entre modernité, authenticité, tradition, autres blancs bonnets. Bref, au delà des calculs partisans, nous avons encore du chemin à parcourir pour trouver un juste milieu entre initiative privée, initiative publique, redistribution des richesses, glisser d'une gestion routinière à un entrepreneuriat et sortir d'une vision dichotomique d'unijambistes embrigadés voulant marcher tantôt sur un pied tantôt sur l'autre ... gauche/droite ... gauche/droite ... [/QUOTE]
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