Par Mohamed Bouhamidi
En quelques heures, le ton de M. Valls à l’endroit de l’Algérie a changé.
L’homme venait dire ses regrets du refus de visas à des journalistes français. Comprenez, faire la leçon à un gouvernement local qui a tant donné à la France et ses entreprises asphyxiées, tous présidents confondus depuis la dernière réélection de Chirac.
Il arrivait chez nous, conforté par cette presse française déchaînée, dans un remake de V. Hugo sermonnant Bugeaud : « « Je crois que notre nouvelle conquête est chose heureuse et grande. C’est la civilisation qui marche sur la barbarie. C’est un peuple éclairé qui va trouver un peuple dans la nuit. Nous sommes les Grecs du monde… ».
Cette presse française qui n’a imputé à Laurent Fabius aucune responsabilité pour les escroqueries de son fils.
Pour Poutine ou Bouteflika, si.
La responsabilité strictement individuelle au regard du droit, c’est pour les civilisés. Pour les barbares, seule la responsabilité collective peut être efficiente, depuis le massacre des tribus entières pendant la conquête et l’extermination de nos villages et de toute vie agraire dans nos montagnes entre 1958 et 1962.
Derrière l’attitude « morale » et indignée de la presse française, se profile la même vieille idéologie raciste d’une suprématie occidentale sur nos peuples attardés et vivant dans les ténèbres.
Cette « vertu » les poussera-t-elle à exiger du journal Le Monde le remboursement à l’Algérie, de l’argent de la dictature forcément sale, encaissé, en 2012 pour un publi-reportage élogieux maquillé en dossier ?
Valls a vite corrigé sur le sol algérien: l’amitié algéro-française « dépasse les petits problèmes ».
Entre temps, le ministre Bouchouareb, a finalement débloqué le dossier de l’usine Volkswagenprévue à Relizane. D’autres puissances économiques apparaissent-elles en Algérie en réclamant une gestion de l’économie selon les règles de la compétitivité entre puissances industrielles étrangères et non selon les amitiés politiques et leur suite d’arrangements souterrains ?
L’opinion s’interroge depuis longtemps sur les avantages uniques dont bénéficient les entreprises françaises et cette histoire du Monde ravive la plaie...................................
http://bouhamidiover-blogcom.over-blog.com/2016/04/valls-et-les-grecs-du-monde.html
En quelques heures, le ton de M. Valls à l’endroit de l’Algérie a changé.
L’homme venait dire ses regrets du refus de visas à des journalistes français. Comprenez, faire la leçon à un gouvernement local qui a tant donné à la France et ses entreprises asphyxiées, tous présidents confondus depuis la dernière réélection de Chirac.
Il arrivait chez nous, conforté par cette presse française déchaînée, dans un remake de V. Hugo sermonnant Bugeaud : « « Je crois que notre nouvelle conquête est chose heureuse et grande. C’est la civilisation qui marche sur la barbarie. C’est un peuple éclairé qui va trouver un peuple dans la nuit. Nous sommes les Grecs du monde… ».
Cette presse française qui n’a imputé à Laurent Fabius aucune responsabilité pour les escroqueries de son fils.
Pour Poutine ou Bouteflika, si.
La responsabilité strictement individuelle au regard du droit, c’est pour les civilisés. Pour les barbares, seule la responsabilité collective peut être efficiente, depuis le massacre des tribus entières pendant la conquête et l’extermination de nos villages et de toute vie agraire dans nos montagnes entre 1958 et 1962.
Derrière l’attitude « morale » et indignée de la presse française, se profile la même vieille idéologie raciste d’une suprématie occidentale sur nos peuples attardés et vivant dans les ténèbres.
Cette « vertu » les poussera-t-elle à exiger du journal Le Monde le remboursement à l’Algérie, de l’argent de la dictature forcément sale, encaissé, en 2012 pour un publi-reportage élogieux maquillé en dossier ?
Valls a vite corrigé sur le sol algérien: l’amitié algéro-française « dépasse les petits problèmes ».
Entre temps, le ministre Bouchouareb, a finalement débloqué le dossier de l’usine Volkswagenprévue à Relizane. D’autres puissances économiques apparaissent-elles en Algérie en réclamant une gestion de l’économie selon les règles de la compétitivité entre puissances industrielles étrangères et non selon les amitiés politiques et leur suite d’arrangements souterrains ?
L’opinion s’interroge depuis longtemps sur les avantages uniques dont bénéficient les entreprises françaises et cette histoire du Monde ravive la plaie...................................
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