Le CSA met en demeure les deux médias, après l'interview de l'ancien ministre par Jean-Jacques Bourdin. Le journaliste lui avait demandé si Manuel Valls lui semblait sous" influence juive".
Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) a adressé une "mise en demeure" à RMC et BFMTV après une interview, diffusée par les deux médias le 16 février, de l'ancien ministre Roland Dumas par Jean-Jacques Bourdin. Le journaliste lui avait demandé si le Premier ministre Manuel Valls était "sous influence juive".
Bourdin n'allait pas "s'excuser de poser des questions"
Concrètement, une mise en demeure n'a qu'une valeur d'avertissement et n'entraîne pas de sanction, sauf récidive. Au cours de l'échange de deux minutes, Jean-Jacques Bourdin était revenu à la charge à plusieurs reprises après l'évocation, une première fois, par l'ex-ministre des Affaires étrangères des "alliances personnelles" de Manuel Valls, "qui font qu'il a des préjugés".
Face aux critiques dont il avait été lui aussi la cible, le journaliste avait déclaré qu'il n'allait pas "s'excuser de poser des questions. J'aime mon métier: faire dire à mes interlocuteurs ce qu'ils pensent vraiment.. Recherche de la vérité contre toutes les langues de bois...", avait-il également écrit sur son compte Twitter. Le CSA avait annoncé le jour même qu'il "instruisait un dossier" sur cette affaire.
EXPRESS.
Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) a adressé une "mise en demeure" à RMC et BFMTV après une interview, diffusée par les deux médias le 16 février, de l'ancien ministre Roland Dumas par Jean-Jacques Bourdin. Le journaliste lui avait demandé si le Premier ministre Manuel Valls était "sous influence juive".
Bourdin n'allait pas "s'excuser de poser des questions"
Concrètement, une mise en demeure n'a qu'une valeur d'avertissement et n'entraîne pas de sanction, sauf récidive. Au cours de l'échange de deux minutes, Jean-Jacques Bourdin était revenu à la charge à plusieurs reprises après l'évocation, une première fois, par l'ex-ministre des Affaires étrangères des "alliances personnelles" de Manuel Valls, "qui font qu'il a des préjugés".
Face aux critiques dont il avait été lui aussi la cible, le journaliste avait déclaré qu'il n'allait pas "s'excuser de poser des questions. J'aime mon métier: faire dire à mes interlocuteurs ce qu'ils pensent vraiment.. Recherche de la vérité contre toutes les langues de bois...", avait-il également écrit sur son compte Twitter. Le CSA avait annoncé le jour même qu'il "instruisait un dossier" sur cette affaire.
EXPRESS.