Le préfet et les professionnels du bâtiment du département du Var ont mis en place une messagerie internet où peuvent être signalés les chantiers qui emploient des ouvriers non déclarés
Les initiateurs se défendent de toute incitation à la délation.
Il s'agit «de dénonciation de pratiques illicites»
L'objectif est d'enrayer la prolifération de constructions réalisées grâce à l'emploi de travailleurs non déclarés. «Chaque information reçue sera vérifiée
. Si besoin, il y aura des poursuites
. Mais le Var compte 3000 personnes qui travaillent au noir, dans des conditions parfois dangereuses: risques d'accidents, normes d'hygiène non respectées… On ne peut plus rester à ne rien faire», explique au quotidien Philippe Donat qui évoque aussi le problème de la concurrence déloyale vis à vis des entreprises qui respectent les règles
. Deux mille salariés auraient selon lui perdu leur emploi ces dernières années puis remplacés par une main d'œuvre low cost» en dépit de toutes les règles», dénonce le président de la FBTP du Var.
Depuis la mise en place de la messagerie, deux chantiers ont fait l'objet d'un contrôle surprise par l'Urssaf et le fisc accompagné de gendarmes.
Mais pour les entrepreneurs locaux, le dispositif ne sera pas suffisant pour réduire le travail au noir car les ouvriers de l'est continuent selon eux à affluer tous les matins pour proposer leurs services «payés cash et sans contrat».
Une menace pour les 4500 artisans et chefs d'entreprises qui représentent 15 % du dynamisme économique du Var.
le figaro
mam
Les initiateurs se défendent de toute incitation à la délation.
Il s'agit «de dénonciation de pratiques illicites»
L'objectif est d'enrayer la prolifération de constructions réalisées grâce à l'emploi de travailleurs non déclarés. «Chaque information reçue sera vérifiée
. Si besoin, il y aura des poursuites
. Mais le Var compte 3000 personnes qui travaillent au noir, dans des conditions parfois dangereuses: risques d'accidents, normes d'hygiène non respectées… On ne peut plus rester à ne rien faire», explique au quotidien Philippe Donat qui évoque aussi le problème de la concurrence déloyale vis à vis des entreprises qui respectent les règles
. Deux mille salariés auraient selon lui perdu leur emploi ces dernières années puis remplacés par une main d'œuvre low cost» en dépit de toutes les règles», dénonce le président de la FBTP du Var.
Depuis la mise en place de la messagerie, deux chantiers ont fait l'objet d'un contrôle surprise par l'Urssaf et le fisc accompagné de gendarmes.
Mais pour les entrepreneurs locaux, le dispositif ne sera pas suffisant pour réduire le travail au noir car les ouvriers de l'est continuent selon eux à affluer tous les matins pour proposer leurs services «payés cash et sans contrat».
Une menace pour les 4500 artisans et chefs d'entreprises qui représentent 15 % du dynamisme économique du Var.
le figaro
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