Verbalisée pour avoir donné un livre

Ahava

Bénis soient ceux qui doutent !
VIB
LE 31 JANVIER GWENAELLE A VOULU, COMME SOUVENT, DÉPOSER UN LIVRE DANS LA RUE. UNE MANIÈRE DE PARTAGER LA CULTURE ENCOURAGÉE PAR LES BIBLIOTHÈQUES. SAUF QUE DES POLICIERS ONT DÉCIDÉ DE LUI COLLER UNE AMENDE AU NOM DE LA LUTTE CONTRE LES INCIVILITÉS.

Je donne beaucoup de livres. La dernière fois, c’était un mardi, le 31 janvier. Un bel ouvrage de photos, tout neuf, que j’avais seulement feuilleté. Je ne pouvais pas le garder, ça déborde chez moi et je n’avais personne de précis en tête.

Alors, je l’ai déposé contre la vitrine du Gibert Joseph entre Barbès et Château Rouge, bien en évidence, vertical, à l’abri de la pluie.

J’ai voulu partager un livre. J’ai reçu 68 € d’amende !

Je m’apprêtais à m’éloigner pour observer cinq minutes, comme souvent, qui viendrait le récupérer. Et là, j’ai croisé une dizaine de policiers. C’était la fin d’une « opération zéro tolérance contre les incivilités », leur chef était en train de féliciter ses gars, je pense avoir été leur dernière prise.

Ils m’ont collé 68 euros d’amende, même tarif que pour une crotte de chien.

Pour moi, déposer un livre dans la rue, c’est une pratique régulière. Les recommandations des bibliothèques de la ville de Paris, elles-mêmes, suggèrent de le faire.

Je le fais parce que je crois en la circulation des livres, j’ai même constitué petit réseau d’amis pour envoyer des livres d’occasion en Haïti quand ils ne sont pas trop franco-français.

Et laisser un livre de portraits de personnalités politiques à la Goutte d’Or, c’est un moyen de le mettre en relation avec un nouveau public. Je fais tout cela comme acte citoyen.

http://www.streetpress.com/sujet/1487240370-verbalisee-livre
 
LE 31 JANVIER GWENAELLE A VOULU, COMME SOUVENT, DÉPOSER UN LIVRE DANS LA RUE. UNE MANIÈRE DE PARTAGER LA CULTURE ENCOURAGÉE PAR LES BIBLIOTHÈQUES. SAUF QUE DES POLICIERS ONT DÉCIDÉ DE LUI COLLER UNE AMENDE AU NOM DE LA LUTTE CONTRE LES INCIVILITÉS.

Je donne beaucoup de livres. La dernière fois, c’était un mardi, le 31 janvier. Un bel ouvrage de photos, tout neuf, que j’avais seulement feuilleté. Je ne pouvais pas le garder, ça déborde chez moi et je n’avais personne de précis en tête.

Alors, je l’ai déposé contre la vitrine du Gibert Joseph entre Barbès et Château Rouge, bien en évidence, vertical, à l’abri de la pluie.

J’ai voulu partager un livre. J’ai reçu 68 € d’amende !

Je m’apprêtais à m’éloigner pour observer cinq minutes, comme souvent, qui viendrait le récupérer. Et là, j’ai croisé une dizaine de policiers. C’était la fin d’une « opération zéro tolérance contre les incivilités », leur chef était en train de féliciter ses gars, je pense avoir été leur dernière prise.

Ils m’ont collé 68 euros d’amende, même tarif que pour une crotte de chien.

Pour moi, déposer un livre dans la rue, c’est une pratique régulière. Les recommandations des bibliothèques de la ville de Paris, elles-mêmes, suggèrent de le faire.

Je le fais parce que je crois en la circulation des livres, j’ai même constitué petit réseau d’amis pour envoyer des livres d’occasion en Haïti quand ils ne sont pas trop franco-français.

Et laisser un livre de portraits de personnalités politiques à la Goutte d’Or, c’est un moyen de le mettre en relation avec un nouveau public. Je fais tout cela comme acte citoyen.

http://www.streetpress.com/sujet/1487240370-verbalisee-livre
 
Pourvu qu'elle conteste et voit son amende annulée !!

Et pendant ce temps les maîtres laissent les besoins de leur charmant animal de cie. ,'sur les trottoirs ou c'est' presque un exploit de les éviter :malade:
Et pourtant je progresse en slalom
 
Dernière édition:

nwidiya

Moulate Chagma Lmech9o9a 🤣
Super Modératrice
Que veux tu, la culture ça n'est pas donné a tout le monde :cool:
Par contre en terme de c u l ( sans ture) une certaine police en connait les abîmes...

#QueFaitLaPolice?
 

Ahava

Bénis soient ceux qui doutent !
VIB
Il semblerait que la Mairie de Paris a annulé l'amende de cette jeune femme :

Etonnée de la sévérité des agents municipaux, elle s'apprêtait à déposer un recours pour contester l'amende. «Cet excès de zèle rend la situation absurde, ubuesque même. Dans le procès verbal, dont je n'ai pas eu copie, le premier agent a accepté d'inscrire les mots clés «livres» et «Culture», en me disant que la Mairie s'arrangerait peut-être avec ça. Je suis resté calme jusqu'au bout. Sur l'amende que j'ai reçu chez moi, il est marqué «Dépôt d'ordures». Je vais la contester, avec des liens vers tous les mouvements militants qui font circuler des livres de cette façon.»

Une démarche qui ne sera finalement pas nécessaire, la mairie de Paris ayant finalement annulé l'amende.

http://www.lefigaro.fr/actualite-fr...-laisse-un-livre-dans-la-rue.php?pagination=5
 
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