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Verbatim. les vérités crues de abdellatif jouahri sur l’économie, la croissance et le crédit
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[QUOTE="thitrite, post: 14762013, member: 228473"] Outre les créances en souffrance, Abdellatif Jouahri est revenu sur la question de la surliquidité du secteur bancaire. Une surliquidité qui a fait que Bank Al Maghrib a même suspendu ses avances à 7 jours auprès des banques, avant de les reprendre en juin dernier:[B] [I]«Le secteur était pratiquement dans un état qu’on appelle «hors banque», c'est-à-dire qu’il n’avait pratiquement plus besoin de la banque centrale! C’est ce qui nous a poussé à relever le taux de la réserve monétaire et à baisser le taux directeur en mars dernier».[/I][/B] L’augmentation du taux de réserve a permis de pomper 9 MMDH de liquidités et d’amener le taux du marché interbancaire à s’aligner avec celui de la banque centrale. Ceci dit, notre interlocuteur estime que le secteur bancaire sera très liquide à la fois pour 2016 et pour 2017. Mais dans ce cycle de surliquidité, Jouahri pense qu’il y a des hauts et des bas, qui détermineront le volume des interventions de Bank Al Maghrib:[B] «Il est surtout essentiel que les banques restent dans le giron de BAM, et que celle-ci puisse influer sur la politique monétaire à travers ses interventions,» [/B]note-il. [B]----Croissance: Le Maroc doit revoir son modèle! [/B] Abdellatif Jouahri n’a pas manqué, par ailleurs, de livrer des vérités crues sur l’économie marocaine. Le gouverneur de Bank Al Maghrib estime que le modèle de croissance marocain, basé sur la demande, n’est pas entièrement sain. En effet, dans une conjoncture aussi difficile que celle-ci, Jouahri affirme que les statistiques de la CNSS démontrent que le salaire moyen réel a augmenté de près de 3,5%, et que la moyenne de croissance du salaire nominal dépasse même les 4%. En adoptant un modèle économique basé sur la demande depuis bien longtemps et à travers plusieurs gouvernements, le Maroc a cumulé les effets néfastes d'un tel modèle, dont le creusement du déficit budgétaire et du déficit d'un côté, et de la balance des paiements de l'autre, principalement à cause de la hausse des importations qui représentent presque le double des exportations. Par ailleurs, il estime que ni l’investissement ni les dépenses publiques ne sont optimisés. Pour l’investissement, le calcul de l’indice de l’ICOR (coefficient marginal du capital), qui détermine le nombre d’unités d’investissement nécessaires pour produire une unité supplémentaire du PIB, décerne au Maroc un score de 7,7 (contre 5,2 pour la Turquie et 3,5 pour la Malaisie). «Ceci prouve que l’efficience de notre investissement est à revoir totalement!» s’indigne Jouahri. suite sur [URL]http://www.medias24.com/MAROC/ECONOMIE/ECONOMIE/167355-Verbatim.-Les-verites-crues-de-Abdellatif-Jouahri-sur-l-economie-la-croissance-et-le-credit.html[/URL] [/QUOTE]
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