La vérité sur les étrangers, les belges d'origine étrangère, et l'emploi en belgique

La vérité sur les étrangers, les Belges d'origine étrangère, et l'emploi en Belgique
05 Septembre 2013 | 18h59
Elaboré par le SPF Emploi et le Centre pour l'Egalité des chances et la lutte contre le racisme (CECLR), leur tout premier « monitoring socio-économique » a mis en évidence une certaine discrimination à l'emploi en Belgique. Il confirme la difficulté pour une personne d'origine étrangère de participer au marché du travail belge, en comparaison aux autres Etats membres de l'UE.
Sans surprise, les personnes d'origine belge présentent le taux d'activité (79%) et d'emploi (74,2%) le plus élevé. De plus, elles sont surreprésentées dans les emplois de meilleure qualité (employés, fonctionnaires, emplois stables, temps plein, rémunérations plus élevées,...) ainsi que dans les systèmes de pension, de prépension ou encore de crédit-temps. Elles sont en revanche sous-représentées dans l'inactivité non-rémunérée.



Les Européens s'intègrent mieux

De toutes les personnes d'origine étrangère, ce sont celles qui proviennent d'un pays de l'UE qui s'intègrent le mieux au marché du travail (environ 53%). Pour les autres origines, le taux d'emploi est inférieur à 50%.



Le maçon de l'Est, le restaurateur chinois et l'infirmière africaine ne sont pas des clichés

Certains clichés se confirment: les hommes originaires de l'UE-12 (douze derniers Etats membres de l'UE des 27) sont surreprésentés dans le secteur de la construction tandis que les asiatiques sont davantage présents dans l'horeca. Par ailleurs, les femmes d'origine africaine (excepté le Maghreb) sont surreprésentées dans les secteurs de la santé humaine et l'action sociale.



Plus des 3/4 des non-européens arrivés dans les 5 ans n'ont pas de travail

Les étrangers non-européens inscrits depuis moins de cinq ans au registre national présentent les taux d'emploi les plus faibles (24%), avec ceux inscrits depuis plus de cinq ans (30%) et avec les non-Belges nés en Belgique (34%). Les Belges nés de parents belges affichent eux un taux d'emploi de 74%.



Pourquoi ces inégalités? "Fonctionnement déficient du marché du travail"

L'objectif actuel du rapport, dont l'élaboration a duré 7 ans, était de faire l'état d'une certaine"ethnostratification" du marché du travail. Pour la première fois, la nationalité, la nationalité d'origine et celles des parents ont été prises en compte, via deux variables: l'origine et l'historique migratoire. Ces données sur la position socio-économique des Belges de la deuxième ou troisième génération n'étaient jusqu'ici pas disponibles. Le rapport a confirmé l'hypothèse selon laquelle ces groupes sont confrontés à des obstacles structurels propres au marché et à des discriminations directes ou indirectes.

"La cause principale des mauvais résultats est à chercher dans un fonctionnement déficient du marché du travail. Des réformes structurelles sont nécessaires", a noté pour sa part Jan Vanthuyne, directeur-général Emploi et marché du travail au SPF Emploi.



"Certains étrangers étaient plus étrangers que d'autres"

Le rapport a également permis de mettre en évidence que "certains étrangers étaient plus étrangers que d'autres", selon Patrick Charlier, directeur adjoint du CECLR. "On observe une sur ou sous-représentation systémique de certaines catégories de travailleurs d'origine étrangère dans différents secteurs. Par ailleurs, le monitoring montre que pour ces catégories, il y a des risques accrus de chômage, une répartition inégale des statuts, des niveaux de salaires et des régimes de travail", relève encore le CECLR.

Le Centre préconise ainsi le renforcement de politiques en matière de diversité par les acteurs du Fédéral, des Communautés et des Régions, mais également l'adoption d'un arrêté royal permettant la mise en place d'actions positives.



L'Autriche et le Danemark, réputés pour leur conservatisme en matière d'immigration, s'en sortent mieux que nous

Le monitoring socio-économique, qui sera renouvelé tous les ans, doit permettre d'"aider les politiques qui luttent contre la discrimination et favorisent l'insertion", a noté Pierre-Paul Maeter, président du comité de direction du SPF Emploi. "Ce ne sont pas que des chiffres, le monitoring est un but en soi. Mesurer l'efficacité des politiques en matière de diversité n'est pas superflu", a ajouté Jozef De Witte, directeur du CECLR. "L'outil va permettre une analyse plus fine et de mieux identifier et établir les contours de la problématique", a pour sa part estimé Santiago Lorenca Garcia, chef d'unité à la DG Emploi de la Commission européenne qui a noté que l'Autriche et le Danemark présentaient également des problèmes d'intégration pour les personnes d'origine étrangère, mais de moindre ampleur.

Le rapport, réalisé à la demande d'institutions, des autorités et d'organisations, se base sur les données de plus de 6 millions de personnes âgées entre 18 et 60 ans, provenant du Registre national et de la Banque Carrefour de la Sécurité sociale.
 

compteblad

PLD (Peace, Love and Diversity)
Et bien dis donc, même les africains s'intègrent mieux que les Maghrébins...:confused:
Dommage que le rapport n'explique pas les raisons : problème de formation? discrimination plus forte des Maghrébins et des Turcs et ou des musulmans?

Bref, étude incomplète...
 
Et bien dis donc, même les africains s'intègrent mieux que les Maghrébins...:confused:
Dommage que le rapport n'explique pas les raisons : problème de formation? discrimination plus forte des Maghrébins et des Turcs et ou des musulmans?

Bref, étude incomplète...

feignantise des marocains c tout
ils ont l habitude des trafics de drogue qui leur rapporte et des aides sociales, donc il ne trouve pas de raison d aller bosser
c l heritage quils ont de hoceima nador ,

easy life
 

compteblad

PLD (Peace, Love and Diversity)
Je pense à un mélange de discrimination plus forte et de feignantise

Un cercle vicieux



c'est en partie tout a fait vrai.

Comme je le disais dans ce post http://www.bladi.info/threads/destexhe-tolerance-zero-quartiers-difficiles.361851/ quand vous passez à l'heure de la fin des horaires de bureau de certaines boites (ne parlons que celle de Molenbeek) : je pense par exemple à la Dexia sur l'avenue du port près du Canal à l'Yser : aucune tête brune.... quand on dit que les autorités n'ont pas de responsabilité dans cette sorte d'apartheid social? bien qu'on fasse la comparaison entre la composition ethnique d'un quartier et la composition ethnique d'une boite situé dans le quartier.
En l'occurrence pour Dexia, il y aurait à mon avis 98 % de Belges de souche (et des européens) et 0,5% de belges d'origines maghrébine dans un quartier ou il y a 70 % de Maghrébins.
Est-ce vraiment tolérable? acceptable? Même moralement?
Le MRAX (et certainemenent pas le CECLCR qui ne sert à rien) avait pointé du doigt le fait que certaines SPRL a Schaerbeek employait 100% de belge de souche et aucun étranger dans un quartier à 80% de turcs marocains.... CQFD

Au lieu de lutter contre ces discriminations, il y a des abrutis haineux comme Desthexe qui au lieu de lutter contre ces GRAVISSIMES discriminations lui il stigmatise encore plus les populations de ces quartiers, renforçant ainsi encore plus les stéreotypes négatifs et les discriminations...

Quel est le parlementaire qui va demander ces statistiques ethnique? en demandant par exemple aux entreprises ou secteurs publiques de Molenbeek la proportion de personnel ayant une origine étrangère?
Combien de belgomaghrébins dans les different bureaux de postes, CPAS, personnel communaux à Molenbeek? Vu qu'il y a environ 50 % si pas plus de belges d'origines maghrébine a Molenbeek, ce ratio doit être respecte au sein des entrerprises de Molenbeek, au sein de la police par exemple. Dans une vraie démocratie le service public doit refleter fidèlement sa population...
 
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