La verite sur la syrie

Les méandres de la crise syrienne
La crise s’est installée en Syrie depuis le mois de mars 2011. Elle a débuté dans la foulée du "printemps" arabe qui a renversé les régimes en Tunisie, en Egypte et en Libye. L’effet de dominos jouant, les foules syriennes sont descendues dans la rue pour réclamer des réformes politiques à un régime qui est en place depuis plus de trente ans et qui n’a jamais permis de changements significatifs dans la vie politique et économique du pays. Toujours le même parti unique au pouvoir et les mêmes réseaux familiaux et ceux des services de sécurité aux commandes de l’économie. Les quelques assouplissements apportées au contrôle serré de la vie politique dans le pays, ont été du fait du jeune président Bachar el Assad, qui a hérité le pouvoir de son père Hafed el Assad. La crise de 2005 consécutive à l’assassinant du premier ministre libanais Rafik Hariri, l’homme lige des Saoudiens, a obligé le régime syrien à retirer ses troupes du Liban et à se replier sur son territoire.

Opération de récupération de la Syrie
Une ouverture sur l’occident s’en suivit et on eut l’impression que le président Bachar el Assad était devenu persona grata auprès des capitales occidentales. Il fut reçu officiellement en grande pompe à Paris par le président Sarkozy et fut même invité à assister au défilé du 14 juillet qui marque la fête nationale française. Dans l’euphorie de ce qui apparu au président Sarkozy comme une bonne opération de récupération de la Syrie dans le giron du monde occidental, Bachar el-Assad fut associé au « montage » de l’Union pour la Méditerranée, cadre où devait se rencontrer (et peut-être trouver un terrain d’entente, qui sait ?) les deux ennemis jurés : Israël et la Syrie. Mais le président français devait bientôt déchanter et la Syrie réussit à sauvegarder son label de « joueur coriace qu’on n’embobine pas facilement ».
Echec de l’opération de récupération
 
Le régime syrien ayant été fragilisé par l’assassinat de Rafic Hariri qui lui fut imputé dans un premier temps et par l’instrumentalisation à son encontre du Tribunal pénal international (TPI), les nations occidentales commencèrent une opération de charme en vue de détacher la Syrie du socle iranien. L’attaque de juillet 2006 contre le Hizballah et par ricochet contre l’armée libanaise, fut un premier test de cette tentative de récupération. Ce test fut concluant dans la mesure où l’armée syrienne ne bougea pas d’un cheveu, comme si cette guerre féroce se passait sur une autre planète et non pas sur ses frontières. On sait maintenant que la guerre de 2006 fut préparée de longue date par l’armée israélienne, mais que la prise d’otages par le Hizballah ne fut que le prétexte attendu et peut-être provoqué. Cependant surprise: non seulement le Hizballah résista pendant 32 jours, mais il obligea les troupes israéliennes à se retirer. Plus grave encore : le Hizballah utilisa une puissance de feu et un armement que les services de renseignement israéliens, supposés être parmi les meilleurs du monde, n’avaient même pas soupçonnés. Ces missiles de toutes sortes et en nombre impressionnant, avaient bien sûr transité en grande partie par la Syrie. Dès lors, le régime syrien qui avait donné de faux signes de docilité, fut placé dans la ligne de mire des puissances occidentales pour le compte d’Israël. Une série de provocations furent initiées, dont le bombardement (Opération Orchard) par Israël d’un soi-disant site nucléaire à Dir Ezzour, dont l’existence ne fut jamais établie par l’Agence internationale pour l’Energie atomique (AIEA).
Entrée en lice de la Psywar comme instrument de guerre majeur
Les multiples tentatives, aussi retords les une que les autres, des puissances occidentales pour détacher la Syrie de ses deux alliés stratégiques, à savoir l’Iran et la Russie, échouèrent soit en totalité soit en partie. Il en fut de même des opérations de charme et des tentations développées par les monarchies pétrolières, Arabie saoudite et Qatar en tête.
 
Dans la perspective d’une lutte au finish contre l’Iran et ses alliés, tout un empire médiatique fut créé et nécessita dix ans de travail acharné et sincère des journalistes arabes débauchés de la BBC, pour se faire une crédibilité et se construire une large audience au sein de l’opinion publique arabe. Comme on le sait, un outil d’action psychologique comme les médias, ne peut être efficace et influent que s’il a acquis auparavant une crédibilité. Seul un travail intelligent et patient peut apporter cette crédibilité. La nécessité d’une crédibilité pour toute action psychologique réellement impactante, est un concept que les responsables arabes de la propagande (le plus souvent ce sont les services secrets qui tirent les vraies ficelles) n’ont jamais comprise.

La machine infernale médiatique dont le montage a été conçu par les spécialistes occidentaux et le financement assuré par les monarchies pétrolières, entra en action depuis un certain temps contre l’Iran, alimentant les dissonances entre le shiisme et le sunnisme au sein du monde arabe ; mais se montra sous un aspect diabolique avec le déclenchement des « printemps » arabes. Là des techniques hollywoodiennes furent utilisées pour fabriquer des images et des scènes de manifestations de foules et de carnages. De faux rapports et témoignages furent véhiculés. Plusieurs thèses de doctorats pourront être consacrées à cette guerre psychologique stratégique qui a été déclenchée contre le régime Assad. Toujours est-il qu’une utilisation intensive a entraîné, comme il fallait s’y attendre, une vertigineuse perte de crédibilité et de pouvoir d’influence par conséquent, des deux principales chaînes de télévision financées par les monarchies du golfe et utilisées à outrance contre la Syrie, le Hizballah et l’Iran. Cette perte de crédibilité arrive à un mauvais moment, car d’ex journalistes d’Al Jazeera jouissant d’une réelle aura de professionnalisme et d’honnêteté intellectuelle, se préparent à lancer une chaîne d’information.
 
L’axe Iran-Syrie-Hizballah se consolide
Ces onze mois de crise en Syrie et la résistance acharnée de Bachar el-Assad et de son équipe à une offensive sans précédent de la part d’une coalition alliant les machines de guerre psychologique et diplomatique des pays de l’OTAN (Turquie comprise) à la puissance financière des monarchies du Golfe, ont eu pour effet de cristalliser l’axe Iran-Syrie-Hizballah et de le sortir de la semi-clandestinité. En effet, le chef du Hizballah, M. Hassan Nasrallah, vient de déclarer qu’effectivement l’Iran aidait son mouvement de résistance à s’armer. De leur côté, les responsables iraniens viennent de déclarer officiellement que toute action militaire contre la Syrie sera considérée comme une déclaration de guerre contre l’Iran et entraînera ipso facto une action de rétorsion. Et comme on le sait, si les dirigeants occidentaux n’hésitent pas à engager leurs pays respectifs dans des guerres aux conséquences désastreuses pour leurs économies et leur systèmes de valeurs comme ce fut le cas en Afghanistan et en Iraq, ils marquent un temps d’arrêt et prennent le temps de réfléchir dès qu’un conflit comporte des risques pour Israël.
Ceci dit, l’axe en question passe aussi par l’Iraq et captera bientôt dans son orbite l’Afghanistan que l’Otan se prépare à quitter. La date de ce départ sera fonction de l’évolution en cours, du bras de fer des puissances occidentales (y compris Israël), avec le régime en Syrie. Cet axe se trouve adossé de façon officielle maintenant, à la Chine et à la Russie et ceci depuis le fameux veto conjoint de ces deux pays à la résolution présentée au Conseil de sécurité de l’ONU par les adversaires du régime syrien. Ainsi donc les acteurs d’une probable future 3ème guerre mondiale (voir mon article « Vent de guerre sur le Moyen-Orient), sont maintenant identifiés.
 
Evaluation globale
L’opération de déstabilisation contre le régime syrien est en train d’échouer. Les puissances occidentales ne vont pas s’avouer vaincues cependant et vont continuer à harceler ce régime par tous les moyens de la guerre psychologique et ceux de la guerre asymétrique. Les projets d’intervention militaire à la libyenne en Syrie n’était que du bluff et s’inscrivaient dans la vaste stratégie de guerre psychologique développée par les services spécialisés occidentaux. Un certain nombre d’indices attestent de ce retournement de situation. On peut citer entre-autres, ceux-ci :

La contre-offensive du régime syrien contre l’Arabie saoudite et le Qatar a déjà commencé. Ainsi par exemple, un document extrait des archives du musée national d’Istanbul datant de l’année 1870, a été mis en circulation et où il est question de l’origine « juive » des Emirs du Qatar ; ce qui expliquerait, aux yeux des auteurs de cette « fuite », l’acharnement de ces derniers contre la Syrie « résistante » et leurs rôles dans les « printemps rabes ».
Des soulèvements populaires prennent de l’ampleur dans les régions à fortes populations chiites et pétrolifères de l’Arabie saoudite. La révolte (pour ne pas dire la révolution) au Bahrein a enregistré soudain un regain d’intensité et menace de constituer en un foyer de contestation solidaire avec un début de soulèvement dans les régions saoudiennes de Qatif et Ahsaa.
Le principal dépôt d’armes installé par les services secrets occidentaux au nord Liban sur la frontière avec la Syrie pour alimenter les révoltés syriens en armes, en hommes et en argent, vient d’être anéanti par une explosion sûrement due à un sabotage. La gestion de ce dépôt était confiée aux affidés du leader politique libanais Saad Hariri. De son côté, l’armée libanaise s’est décidée à rendre hermétique la frontière avec la Syrie, notamment la région de Oued Khaled et Arsal. Cette action de l’armée libanaise est probablement le signe le plus sûr attestant que la guerre « soft » contre le régime syrien est perdue.
Le retrait de certains ambassadeurs occidentaux et ceux des pays du Golfe en poste à Damas, est quasiment un acte gratuit qui n’a aucune portée politique réelle et est surtout destiné à sauver la face.
Les derniers attentats terroristes d’Alep, même s’ils sont attribués à Al Qaeda qui ne les a pas revendiqués au jour d’aujourd’hui, témoignent de l’échec de la dimension populaire qui était supposée servir de couverture à la déstabilisation du régime syrien.
DEBKAfiles, site électronique proche du Renseignement militaire israélien, vient de rapporter dans son édition du samedi 11 février 2012 que les services de renseignements occidentaux étaient arrivés à la conclusion que les troupes fidèles à Bachar El-Assad sont en passe de maîtriser la rébellion contre le régime.
Ceci dit, la région ne va connaître aucune paix, car Israël estime qu’elle ne peut pas cohabiter avec l’Iran dans un seul espace géopolitique, ce qui l’obligerait à partager avec l’Iran les ambitions impériales qu’il poursuit depuis sa création en 1948.
 
P.S: le lecteur lira avec profit le Rapport des Observateurs délégués par la Ligue arabe pour rendre compte de la situation en Syrie et qui, contrairement à ce qui était attendu par ses initiateurs (Arabie saoudite et Qatar agissant pour le compte de l’OTAN) apporta des conclusions déplaisantes et fut quasiment enterré. Non seulement l’opinion publique arabe ne put y avoir accès, mais des tentatives désespérées furent déployées par le premier ministre qatari à l’ONU pour que ce rapport ne soit ni traduit en anglais, ni distribué aux membres du Conseil de sécurité. Finalement la délégation russe développa suffisamment de pression en criant au scandale, jusqu’à ce que le rapport fût traduit et distribué.
 
du pure blabla et du n'importe quoi , au lieu d'aller libérer le golan il tue son peuple..

pour les attentats , ils ont été fait par le régime lui même
al qaeda si elle fait un attentat , elle le déclare , pourquoi comme par hasard y'a qu'en syrie où les attentats ne sont pas revendiquées..

à l'heure où tu parles Homs se fait bombarder brutalement !
 
Depuis onze mois, les puissances occidentales et du Golfe conduisent une entreprise de déstabilisation de la Syrie. Plusieurs milliers de mercenaires se sont infiltrés dans le pays. Recrutés par des officines de l’Arabie saoudite et du Qatar au sein des milieux extrémistes sunnites, ils sont venus renverser « l’usurpateur alaouite » Bachar el-Assad et imposer une dictature d’inspiration wahhabite. Ils disposent du matériel militaire le plus sophistiqué, incluant des systèmes de vision nocturne, des centraux de communication, et des robots de combat urbain. Soutenus en sous main par les puissances de l’OTAN, ils ont en outre accès aux renseignements militaires indispensables, notamment des images satellites des déplacements des troupes syriennes, et des interceptions téléphoniques.

Cette opération est présentée mensongèrement au public occidental comme une révolution politique écrasée dans le sang par une dictature sans pitié. Bien sûr, ce mensonge n’est pas universellement accepté. La Russie, la Chine et les États américains membres de l’ALBA le récusent. Chacun dispose en effet d’expériences historiques qui leur permettent de comprendre rapidement ce qui est en jeu. Les Russes pensent à la Tchétchénie, les Chinois au Xinkiang, et les Américains à Cuba et au Nicaragua. Dans tous ces cas, au-delà des apparences idéologiques ou religieuses, les méthodes de déstabilisation de la CIA étaient les mêmes.
Groupe d’opposants au gouvernement syrien, appartenant à la nébuleuse communément appelée "armée syrienne libre".
Le plus étrange dans cette situation est d’observer les médias occidentaux s’auto-persuader que les salafistes, les wahhabites et les combattants de la mouvance Al-Qaïda sont épris de démocratie, alors que ces derniers ne cessent d’appeler sur les chaînes satellitaires saoudiennes et qataries à égorger les hérétiques alaouites et les observateurs de la Ligue arabe. Peu importe qu’Abdelhakim Belhaj (numéro 2 d’Al Qaida et actuel gouverneur militaire de Tripoli, Libye) soit venu personnellement installer ses hommes au Nord de la Syrie, et qu’Ayman Al-Zawahiri (numéro 1 d’Al-Qaïda depuis la mort officielle d’Oussama ben Laden) ait appelé au jihad en Syrie, la presse occidentale poursuit son rêve romantique de révolution libérale.
 
la suite
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Le plus ridicule, c’est d’entendre les médias occidentaux répéter servilement les imputations quotidiennes de la branche syrienne des Frères musulmans diffusant des dépêches sur les crimes du régime et ses victimes, sous la signature de l’Observatoire syrien des Droits de l’homme. Et d’ailleurs, depuis quand cette confrérie de putschistes s’intéresse t-elle aux Droits de l’homme ?
Ayman Al-Zawahiri, numéro 1 d’Al-Qaida depuis la mort officielle d’Oussama ben Laden, a appelé au jihad aux côtés des Occidentaux pour faire tomber le régime baassiste syrien.
Il aura suffi que les services secrets occidentaux mettent en scène un fantoche « Conseil national syrien », avec pour président un professeur de la Sorbonne et pour porte-parole la maîtresse de l’ancien patron de la DGSE, pour que des « terroristes » deviennent des « démocrates ». En un tour de main, le mensonge est devenu vérité médiatique. Les personnes enlevées, mutilées et assassinées par la Légion wahhabite sont devenues dans la presse des victimes du tyran. Les conscrits de toutes confessions qui défendent leur pays face à l’agression sectaire sont devenus des soldats alaouites opprimant leur peuple. La déstabilisation de la Syrie par des étrangers est devenue un épisode du « Printemps arabe ». L’émir de Qatar et le roi d’Arabie saoudite, deux monarques absolus qui n’ont jamais organisé d’élections nationales dans leurs pays et embastillent les contestataires, sont devenus des chantres de la révolution et de la démocratie. La France, le Royaume-Uni et les États-Unis, qui viennent de tuer 160 000 Libyens en violation du mandat qu’ils avaient reçu du Conseil de sécurité, sont devenus des philanthropes responsables de la protection des populations civiles. Etc.

Cependant la guerre de basse intensité que la presse occidentale et du Golfe dissimule derrière cette mascarade a pris fin avec le double veto russe et chinois du 4 février 2012. L’OTAN et ses alliés ont été sommés de cesser le feu et de se retirer, au risque d’assumer une guerre régionale, voire mondiale.
Le président syrien Bashar al-Assad et le ministre russe des Affaires étrangères Serguei Lavrov le 7 février à Damas.
Le 7 février, une importante délégation russe, incluant les plus hauts responsables du renseignement extérieur, est arrivée à Damas où elle a été accueillie par une foule en liesse, certaine que le retour de la Russie sur la scène internationale marquait la fin du cauchemar. La capitale, mais aussi Alep, la seconde ville du pays, pavoisaient aux couleurs blanc, bleu, rouge, et défilaient derrière des banderoles écrites en cyrillique. Au palais présidentiel, la délégation russe a rejoint des délégations d’autres États, notamment de la Turquie, de l’Iran et du Liban. Une série d’accords a été conclue pour le retour à la paix. La Syrie a restitué 49 instructeurs militaires faits prisonniers par l’armée syrienne. La Turquie est intervenue pour faire libérer les ingénieurs et les pèlerins iraniens enlevés, y compris ceux qui étaient détenus par les Français (au passage, le lieutenant Tlass qui les séquestrait pour le compte de la DGSE a été liquidé). La Turquie a cessé tout soutien à l’ « Armée syrienne libre », a fermé ses installations (hormis celle située sur la base de l’OTAN à Incirlik), et a livré son chef, le colonel Riad el-Assad. La Russie, qui s’est portée garante des accords, a été autorisée à réactiver l’ancienne base soviétique d’interception du mont Qassioum.
 
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Le lendemain, le département d’État des États-Unis a informé l’opposition syrienne en exil qu’elle ne devait plus compter sur une aide militaire US. Comprenant qu’ils ont trahi leur pays pour rien, les membres du Conseil national syrien sont partis en quête de nouveaux sponsors. L’un d’entre eux allant même jusqu’à écrire à Benjamin Netanyahu pour lui demander d’envahir la Syrie.
Déploiement de l’armée libanaise lors de son opération au nord du pays.
Après un délai de deux jours nécessaire à la mise en œuvre des accords, les armées nationales non seulement de la Syrie, mais aussi du Liban, ont donné l’assaut des bases de la Légion wahhabite. Au Nord du Liban, un gigantesque arsenal a été saisi à Tripoli et quatre officiers occidentaux ont été faits prisonniers dans le Akkar dans une école désaffectée de l’UNRWA transformée en QG militaire. En Syrie, le général Assef Chawkat en personne a commandé les opérations. Au moins 1 500 combattants ont été faits prisonniers, dont un colonel français du service technique de communication de la DGSE, et plus d’un millier de personnes ont été tuées. À ce stade, il n’est pas possible de déterminer parmi les victimes combien sont des mercenaires étrangers, combien sont des Syriens collaborant avec les forces étrangères, et combien sont des civils pris au piège de la ville en guerre.

Le Liban et la Syrie ont rétabli leur souveraineté sur l’ensemble de leur territoire.

Des intellectuels débattent de savoir si Vladimir Poutine n’a pas commis une erreur en protégeant la Syrie au prix d’une crise diplomatique avec les États-Unis. C’est une question mal posée. En reconstituant ses forces durant des années et en s’affirmant aujourd’hui sur la scène internationale, Moscou a mis fin à deux décennies d’un ordre mondial unipolaire dans lequel Washington pouvait étendre son hégémonie jusqu’à parvenir à une domination globale. Le choix n’était pas de s’allier soit à la petite Syrie, soit aux puissants USA, mais de laisser la première puissance du monde détruire un État de plus ou de bouleverser les rapports de force et de créer un ordre international plus juste dans lequel la Russie a son mot à dire.

Source
Komsomolskaïa Pravda
 
du pure blabla et du n'importe quoi , au lieu d'aller libérer le golan il tue son peuple..

pour les attentats , ils ont été fait par le régime lui même
al qaeda si elle fait un attentat , elle le déclare , pourquoi comme par hasard y'a qu'en syrie où les attentats ne sont pas revendiquées..

à l'heure où tu parles Homs se fait bombarder brutalement !

ils sont ou tes preuves
http://www.youtube.com/watch?v=Romkhlt6IF8
 
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