Je viens de tombé sur se verset qui m'a laissé perplexe.
Quelqu'un aurait une signification?
Le verset :
سورة التوبة الا ية29
قَاتِلُوا الَّذِينَ لَا يُؤْمِنُونَ بِاللَّهِ وَلَا بِالْيَوْمِ الْآخِرِ وَلَا يُحَرِّمُونَ مَا حَرَّمَ اللَّهُ وَرَسُولُهُ وَلَا يَدِينُونَ دِينَ الْحَقِّ مِنَ الَّذِينَ أُوتُوا الْكِتَابَ حَتَّى يُعْطُوا الْجِزْيَةَ عَنْ يَدٍ وَهُمْ صَاغِرُونَ
راجع تفسير ابن كثير لمعرفة الوثيقة العمرية
Ce verset du saint Coran fait beaucoup de polémique et comme toujoursles négateurs anti-islams nous accusent que notre texte demande au musulman de combattre, humilié les gens du livre (c'est-à-dire les Juifs et les chrétiens) et sur quoi ils ont l'obligation de payer un impôt "Jizyia".(Dans le dictionnaire arabe de Al Ghani a comme définition : "
ce que versent les non musulmans en terre de l'islam comme impôt") qui est appliqueé aux non musulmans polythéistes, Juifs, chrétiens, athée appelé "Dhimmi"
sauf aux femmes, aux enfants et handicapés
contexte historique de ce verset. Ce verset a été révéléà l'an 9 de l'hégire (Source : Fat'h ul-bârî 6/311) à Dhu'l-Qi`dah peu après le Traité de paix de Hudaïbiyah(
http://fr.wikipedia.org/wiki/Traité_de_Hudaybiyyah). L'Islam était devenue la nouvelle puissance du tiers de l'Arabie, c'est donc la création d'un État islamique qui établit des règles avec l'enseignement du Prophète Mohammed (Paix et bénédiction sur lui).
L'Historien John L. Esposito dit :
Pour plusieurs populations non-musulmanes dans les territoires byzantins et persans déjà soumises aux gouverneurs étrangers, le règne islamique a signifié un changement de gouverneurs, les nouveaux étant souvent plus souples et plus tolérants, plutôt qu'une perte de l'indépendance. Plusieurs de ces populations ont même joui d'une plus grande autonomie locale et ont souvent payé des impôts inférieurs... En ce qui concerne la religion, l'islam s'est montré plus tolérant, accordant une plus grande liberté religieuse aux juifs et aux chrétiens indigènes.
Source : John L. Esposito, The Islamic Threat: Myth or Reality, Oxford University Press, New York, 1992, p. 39