video choc : des policiers cambriolent une librairie

boptitprince

je ne suis qu'un prince..
voivi le lien vers la video

http://www.lesoir.be/special/popup_multimedia/popup_multimedia.phtml?mode=2&obj=20081119_vol_police




Des policiers cambriolent une librairieFABRICE VOOGT

mercredi 19 novembre 2008, 22:57

Vidéo exclusive Quelques minutes après un cambriolage dans une librairie d’Ixelles, des policiers ont « parachevé » le travail en volant du matériel pornographique et en puisant dans la caisse. Le chef de zone Bruxelles Guido Van Wymersch les a mutés, mais refuse de les suspendre.
La vidéo des ripoux à l'oeuvre dans la librairie
Capture d'écran
Le MR pour l’envoi d’un commissaire spécial
Face à ce qu’il considère comme un nouveau témoignage de l’inertie de président du collège de police, le bourgmestre Freddy Thielemans (PS), le MR estime que « la crédibilité du président du collège, du chef de corps ainsi que la confiance que les citoyens doivent légitimement avoir dans leur police sont aujourd’hui ébranlées, non seulement par la répétition d’actes délictueux, mais aussi par la complaisance et le laxisme dont fait preuve le président du collège de police ». « Pour rappel, dans l’affaire Va Wymersch, nous avions déjà dénoncé l’inertie du président du collège de police », poursuivent les conseillers de polices Marion Lemesre, Jacques Oberwoits et Viviane Teitelbaum. Le MR demande en conséquence au ministre de l’Intérieur, Patrick Dewael (Open-VLD), et au gouverneur de l ’arrondissement administratif de Bruxelles-Capitale, Véronique Paulus du Châtelet (PS), l’envoi d’urgence d’un commissaire spécial à la tête de la zone de Bruxelles-Ixelles, de même que la réunion d’urgence du conseil de police. Du côté du cabinet du bourgmestre, on conteste le reproche de laxisme formulé à son encontre par le MR qu’il accuse, une fois encore, d’être en « campagne électorale populiste permanente ».
Le début de l’histoire ressemble à un fait divers ordinaire. Dans la nuit du 28 au 29 octobre dernier, vers 4 heures du matin, une librairie de l’avenue de la Couronne est l’objet d’un cambriolage.

Malheureusement banal, donc, si ce n’est que les images enregistrées par la caméra de surveillance du magasin, précisément 13 minutes plus tard, indiquent qu’après le passage des deux voleurs, les policiers dépêchés sur les lieux, en l’occurrence une patrouille de la brigade anti-agression – NDLR : les voitures noires avec des policiers en civil –, ont « parachevé » le travail.

Les images montrent l’un d’eux puisant dans la caisse, avant de s’emparer de revues et de DVD à caractère pornographique et de saccager le magasin. « En voyant les images, j’ai d’abord cru que c’étaient à nouveau des bandits », raconte l’exploitante, Valérie Van Bockstaele.

Elle dépose plainte le 31 octobre au service de contrôle interne, où les images des caméras de surveillance sont visionnées. On lui assure alors que des mesures sévères seront prises. Qu’apprend-elle quelques jours plus tard ? Qu’aucune procédure disciplinaire n’a été entamée à leur encontre et que les deux policiers, dont un en aveux, ont simplement été mutés, le 4 novembre, vers un autre service de proximité où ils seraient toujours actifs. « J’ai alors demandé à rencontrer le chef de la zone, Guido Van Wymersch, qui m’a répondu qu’il n’avait pas le pouvoir de les mettre à pied. » Contacté, Guido Van Wymersch dit estimer que leur suspension n’aurait pas été la bonne mesure, et cela pour deux raisons : « Un, il serait malvenu de les mettre en congé pour les payer à ne rien faire et, deux, la zone de Bruxelles-Ixelles est déjà considérée comme celle où il y a le plus de dossiers disciplinaires. »

« Un mauvais signal pour les collègues et le citoyen »
Un argument repris, le premier du moins, par le président de la zone de police, le bourgmestre Freddy Thielemans (PS), qui dit « respecter la décision » de son chef de corps. Une procédure disciplinaire aurait, dit son cabinet, été « initiée », en ce sens que l’on attend le rapport d’enquête judiciaire. Curieuse façon d’entrouvrir ainsi une procédure, remarqueront certains. Peut-être les mêmes qui, à l’instar du délégué permanent du syndicat libéral (SLFP), Alain Ysebaert, s’étonnent que le policier en aveux n’ait pas été suspendu. « C’est un mauvais signal, explique-t-il. Pour les collègues et pour le citoyen. J’ai l’impression que l’on se trouve dans une spirale où le chef de zone, qui reste en poste malgré une inculpation et un bidouillage dans sa procédure de sélection, n’est plus en mesure de prendre une mesure disciplinaire à l’encontre d’un membre du personnel auteur d’une faute, dans ce cas-ci pourtant gravissime. »

Le directeur du service de contrôle interne de la zone de police, Olivier Van Buylaere, qui s’était semble-t-il offusqué de la mansuétude dont avaient bénéficié les deux policiers, a lui aussi été muté, officiellement à sa demande, pour « opinions divergentes sur la politique disciplinaire ».

Mais sans doute ne l’a-t-on pas clairement informé qu’une procédure disciplinaire allait être « initiée »…
 
Haut